A. Meurgey , S. Mulé , G. Amaddeo , F. Pigneur , M. Djabbari , A. Galletto , B. Zegai , R. Kharrat , A. Laurent , J. Calderaro , A. Luciani , É. Reizine
{"title":"Lésions hépatiques graisseuses : ce que tout radiologue devrait savoir","authors":"A. Meurgey , S. Mulé , G. Amaddeo , F. Pigneur , M. Djabbari , A. Galletto , B. Zegai , R. Kharrat , A. Laurent , J. Calderaro , A. Luciani , É. Reizine","doi":"10.1016/j.jidi.2023.04.003","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les lésions hépatiques contenant de la graisse comprennent une large gamme de diagnostics différentiels, et l’imagerie permet le plus souvent de les distinguer.</p></div><div><h3>Données récentes</h3><p>L’analyse de la graisse intralésionnelle s’appuie sur la TDM, l’échographie ou l’IRM, mais cette dernière est la technique la plus sensible en permettant de différencier la graisse macroscopique et microscopique. Les lésions hépatiques pouvant contenir de la graisse présentent une sémiologie caractéristique en contraste spontané, notamment en IRM. La présence de graisse peut être un attribut principal de la lésion, un critère auxiliaire ou une particularité plus inhabituelle. Cependant, la présence d’un contingent graisseux peut être piégeuse en modifiant l’aspect caractéristique de certaines lésions sur les séquences habituelles à l’IRM. Une lésion graisseuse intra-hépatique peut correspondre à des pseudo-lésions stéatosiques, mais peut également être le signe d’une lésion hépatocytaire primitive bénigne ou maligne. La détection d’un contingent graisseux intralésionnel s’intègre désormais dans les algorithmes diagnostiques des cancers primitifs du foie, mais également comme un outil utile pour le sous-typage des lésions hépatocytaires.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Confronté à la présence de lésions graisseuses en imagerie, le raisonnement radiologique doit permettre d’établir un diagnostic formel de pseudo-lésions stéatosiques ou de certaines lésions hépatocytaires, mais également d’évoquer les principaux diagnostics différentiels et de proposer la réalisation d’une biopsie, dans certains cas, afin de ne pas méconnaître les diagnostics plus difficiles des lésions primitives atypiques ou mésenchymateuses.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Fat-containing liver lesions include many diagnoses, and they are most often distinguished by imaging.</p></div><div><h3>Recent data</h3><p>The analysis of intralesional fat is based on CT, ultrasound or MRI, but the latter is the most sensitive technique in allowing macroscopic and microscopic fat to be differentiated. Hepatic lesions that may contain fat present a characteristic semiology, especially on MRI. The presence of fat may be a primary attribute of the lesion, an ancillary feature, or a more unusual feature. However, the presence of a fatty contingent can be tricky, impacting the characteristic appearance of certain lesions. Intrahepatic fatty lesions may correspond to pseudo-steatosic lesions, but may also be the sign of a benign or malignant primary hepatocellular lesion. The detection of an intralesional fatty contingent is now integrated into the diagnostic algorithms of primary liver cancers, but also as a useful tool for the subtyping of hepatocyte lesions.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Confronted with the presence of fatty lesions in imaging, radiological reasoning should make it possible to establish a formal diagnosis of steatotic pseudo-lesions or of certain primary liver lesions, but also to raise the possibility of differential diagnoses, so as not to miss the more difficult diagnoses, such as atypical primary liver tumors or mesenchymal lesions.</p></div>","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"6 5","pages":"Pages 322-336"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2543343123000969","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
Les lésions hépatiques contenant de la graisse comprennent une large gamme de diagnostics différentiels, et l’imagerie permet le plus souvent de les distinguer.
Données récentes
L’analyse de la graisse intralésionnelle s’appuie sur la TDM, l’échographie ou l’IRM, mais cette dernière est la technique la plus sensible en permettant de différencier la graisse macroscopique et microscopique. Les lésions hépatiques pouvant contenir de la graisse présentent une sémiologie caractéristique en contraste spontané, notamment en IRM. La présence de graisse peut être un attribut principal de la lésion, un critère auxiliaire ou une particularité plus inhabituelle. Cependant, la présence d’un contingent graisseux peut être piégeuse en modifiant l’aspect caractéristique de certaines lésions sur les séquences habituelles à l’IRM. Une lésion graisseuse intra-hépatique peut correspondre à des pseudo-lésions stéatosiques, mais peut également être le signe d’une lésion hépatocytaire primitive bénigne ou maligne. La détection d’un contingent graisseux intralésionnel s’intègre désormais dans les algorithmes diagnostiques des cancers primitifs du foie, mais également comme un outil utile pour le sous-typage des lésions hépatocytaires.
Conclusion
Confronté à la présence de lésions graisseuses en imagerie, le raisonnement radiologique doit permettre d’établir un diagnostic formel de pseudo-lésions stéatosiques ou de certaines lésions hépatocytaires, mais également d’évoquer les principaux diagnostics différentiels et de proposer la réalisation d’une biopsie, dans certains cas, afin de ne pas méconnaître les diagnostics plus difficiles des lésions primitives atypiques ou mésenchymateuses.
Introduction
Fat-containing liver lesions include many diagnoses, and they are most often distinguished by imaging.
Recent data
The analysis of intralesional fat is based on CT, ultrasound or MRI, but the latter is the most sensitive technique in allowing macroscopic and microscopic fat to be differentiated. Hepatic lesions that may contain fat present a characteristic semiology, especially on MRI. The presence of fat may be a primary attribute of the lesion, an ancillary feature, or a more unusual feature. However, the presence of a fatty contingent can be tricky, impacting the characteristic appearance of certain lesions. Intrahepatic fatty lesions may correspond to pseudo-steatosic lesions, but may also be the sign of a benign or malignant primary hepatocellular lesion. The detection of an intralesional fatty contingent is now integrated into the diagnostic algorithms of primary liver cancers, but also as a useful tool for the subtyping of hepatocyte lesions.
Conclusion
Confronted with the presence of fatty lesions in imaging, radiological reasoning should make it possible to establish a formal diagnosis of steatotic pseudo-lesions or of certain primary liver lesions, but also to raise the possibility of differential diagnoses, so as not to miss the more difficult diagnoses, such as atypical primary liver tumors or mesenchymal lesions.