{"title":"Comparaisons d’égalité et de similitude : comme du pareil au même","authors":"C. Chamoreau, Yvonne Treis","doi":"10.1163/19589514-05001004","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Stassen (1985 : 24, 2001 : 993, 2005 : 490) a défini la comparaison en termes cognitifs comme un acte mental par lequel deux entités ou plus sont évaluées l’une par rapport à l’autre. La comparaison peut être graduée et quantitative, chaque entité recevra alors une position sur une échelle prédicative. Elle peut aussi être non graduée et qualitative. Cette activité mentale possède dans chaque langue des stratégies pour l’exprimer, ce sont les constructions de comparaison. Pour la comparaison quantitative, les positions de chaque entité sur l’échelle prédicative sont pertinentes : si elles sont différentes, il s’agira d’une comparaison d’inégalité (supériorité ou infériorité), dans le cas contraire, ce sera une comparaison d’égalité. Pour la comparaison qualitative, les constructions comparatives indiqueront la similitude entre les entités. Alors que les constructions de comparaison d’inégalité (en particulier, celles de supériorité) ont été relativement bien étudiées d’un point de vue descriptif et typologique (Andersen 1983, Stassen 1985, 2001, 2005, Heine 1997, Cuzzolin & Lehmann 2004, Dixon 2008, Stolz 2013, Treis & Wojtylak (eds) sous presse, entre autres) les constructions de comparaison d’égalité, comme l’exemple (1), ont attiré jusqu’à présent moins l’attention dans la littérature typologique. De même, la comparaison de similitude, parfois appelée similarité dans la littérature (ou comparaison de manière) comme illustrée par l’exemple (2) a commencé à être étudiée au niveau typologique que très récemment :","PeriodicalId":90499,"journal":{"name":"Faits de langues","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-12-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1163/19589514-05001004","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Faits de langues","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1163/19589514-05001004","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Stassen (1985 : 24, 2001 : 993, 2005 : 490) a défini la comparaison en termes cognitifs comme un acte mental par lequel deux entités ou plus sont évaluées l’une par rapport à l’autre. La comparaison peut être graduée et quantitative, chaque entité recevra alors une position sur une échelle prédicative. Elle peut aussi être non graduée et qualitative. Cette activité mentale possède dans chaque langue des stratégies pour l’exprimer, ce sont les constructions de comparaison. Pour la comparaison quantitative, les positions de chaque entité sur l’échelle prédicative sont pertinentes : si elles sont différentes, il s’agira d’une comparaison d’inégalité (supériorité ou infériorité), dans le cas contraire, ce sera une comparaison d’égalité. Pour la comparaison qualitative, les constructions comparatives indiqueront la similitude entre les entités. Alors que les constructions de comparaison d’inégalité (en particulier, celles de supériorité) ont été relativement bien étudiées d’un point de vue descriptif et typologique (Andersen 1983, Stassen 1985, 2001, 2005, Heine 1997, Cuzzolin & Lehmann 2004, Dixon 2008, Stolz 2013, Treis & Wojtylak (eds) sous presse, entre autres) les constructions de comparaison d’égalité, comme l’exemple (1), ont attiré jusqu’à présent moins l’attention dans la littérature typologique. De même, la comparaison de similitude, parfois appelée similarité dans la littérature (ou comparaison de manière) comme illustrée par l’exemple (2) a commencé à être étudiée au niveau typologique que très récemment :