The Role of Financial Insecurity, Racial Discrimination, and Comorbid Health Conditions on Mental Health in Canada and the United States During the COVID-19 Pandemic
Jasmine Thomas, Murlat-Valérie Georges, Sally Ogoe, Avery Hallberg, Nikol Veisman, Lori Wilkinson, Paul Holley, R. Shrestha, Kiera L. Ladner
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We then assessed the broader impact of experiencing discrimination on depressive symptoms using logistic regression analysis. In both Canada and the US, multivariate logistic regression maintained that experiencing discrimination resulted in higher probabilities of reporting moderate to severe depressive symptoms. Other important factors included age, financial insecurity, and comorbid health conditions. Overall findings suggest that Indigenous, Black, and other racialized communities who experienced discrimination reported higher rates of depressive symptoms despite controlling for other factors. From a comparative perspective, discrimination rates were similar in Canada and the US, and had similar proportions across racial/ethnic groups. Discrimination rates did not vary significantly by gender, nor was gender a statistically significant risk factor for depressive symptoms. Further research, including qualitative studies, could fully assess the impact of gender on experiences of racism and depressive symptoms during the pandemic. The paper concludes with policy and public education suggestions to combat racial discrimination and highlights the need for added government action during times of crises.Résumé:Le Canada et les États-Unis ont une longue histoire de racisme qui se retrouve dans toutes les institutions et structures de nos sociétés. Bien que les mouvements antiracistes aient gagné en force ces dernières années, nous savons très peu de choses sur les taux actuels de discrimination dans les deux pays ou sur l’impact sur les communautés pendant la pandémie de COVID-19. S’inspirant de la théorie féministe du racisme critique, cet article examine les niveaux de discrimination subis par les participants du Canada and des États-Unis pendant la pandémie de COVID-19, à l’aide d’une enquête transversale menée en Octobre 2021. Nous avons ensuite évalué l’impact plus large de l’expérience de la discrimination sur les symptômes dépressifs en utilisant une analyse de régression logistique. Au Canada comme aux États-Unis, la régression logistique multivariée a confirmé que le fait d’avoir été victime de discrimination entraînait une probabilité plus élevée de signaler des symptômes dépressifs modérés ou graves. Les autres facteurs importants étaient l’âge, l’insécurité financière et la comorbidité. Les résultats globaux suggèrent que les communautés indigènes, noires et autres communautés racialisées ayant été victimes de discrimination présen-tent des taux plus élevés de symptômes dépressifs, malgré la prise en compte d’autres facteurs. D’un point de vue comparatif, les taux de discrimination étaient similaires au Canada et aux États-Unis, et présentaient des proportions similaires dans tous les groupes raciaux/ethniques. Les taux de discrimination ne varient pas de manière significative en fonction du sexe, et le sexe n’est pas un facteur de risque statistiquement significatif pour les symptômes dépressifs. D’autres recherches, notamment des études qualitatives, pourraient permettre d’évaluer pleinement l’impact du sexe sur les expériences de racisme et les symptômes dépressifs pendant la pandémie. 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Abstract
Abstract:Canada and the United States have long histories of racism that permeate every institution and structure in our societies. While anti-racism movements have gained strength in recent years, we know very little about current rates of discrimination in the two countries or the impact on communities during the COVID-19 pandemic. Informed by critical race feminist theory, this paper examines levels of discrimination experienced by survey participants from Canada and the United States during the COVID-19 pandemic with a cross-sectional survey conducted during October 2021. We then assessed the broader impact of experiencing discrimination on depressive symptoms using logistic regression analysis. In both Canada and the US, multivariate logistic regression maintained that experiencing discrimination resulted in higher probabilities of reporting moderate to severe depressive symptoms. Other important factors included age, financial insecurity, and comorbid health conditions. Overall findings suggest that Indigenous, Black, and other racialized communities who experienced discrimination reported higher rates of depressive symptoms despite controlling for other factors. From a comparative perspective, discrimination rates were similar in Canada and the US, and had similar proportions across racial/ethnic groups. Discrimination rates did not vary significantly by gender, nor was gender a statistically significant risk factor for depressive symptoms. Further research, including qualitative studies, could fully assess the impact of gender on experiences of racism and depressive symptoms during the pandemic. The paper concludes with policy and public education suggestions to combat racial discrimination and highlights the need for added government action during times of crises.Résumé:Le Canada et les États-Unis ont une longue histoire de racisme qui se retrouve dans toutes les institutions et structures de nos sociétés. Bien que les mouvements antiracistes aient gagné en force ces dernières années, nous savons très peu de choses sur les taux actuels de discrimination dans les deux pays ou sur l’impact sur les communautés pendant la pandémie de COVID-19. S’inspirant de la théorie féministe du racisme critique, cet article examine les niveaux de discrimination subis par les participants du Canada and des États-Unis pendant la pandémie de COVID-19, à l’aide d’une enquête transversale menée en Octobre 2021. Nous avons ensuite évalué l’impact plus large de l’expérience de la discrimination sur les symptômes dépressifs en utilisant une analyse de régression logistique. Au Canada comme aux États-Unis, la régression logistique multivariée a confirmé que le fait d’avoir été victime de discrimination entraînait une probabilité plus élevée de signaler des symptômes dépressifs modérés ou graves. Les autres facteurs importants étaient l’âge, l’insécurité financière et la comorbidité. Les résultats globaux suggèrent que les communautés indigènes, noires et autres communautés racialisées ayant été victimes de discrimination présen-tent des taux plus élevés de symptômes dépressifs, malgré la prise en compte d’autres facteurs. D’un point de vue comparatif, les taux de discrimination étaient similaires au Canada et aux États-Unis, et présentaient des proportions similaires dans tous les groupes raciaux/ethniques. Les taux de discrimination ne varient pas de manière significative en fonction du sexe, et le sexe n’est pas un facteur de risque statistiquement significatif pour les symptômes dépressifs. D’autres recherches, notamment des études qualitatives, pourraient permettre d’évaluer pleinement l’impact du sexe sur les expériences de racisme et les symptômes dépressifs pendant la pandémie. L’article se termine par des suggestions de politiques et d’éducation du public pour lutter contre la discrimination raciale et souligne la nécessité d’une action gouvernementale supplémentaire en période de crise.