{"title":"Educational Gradient in Unintended First Births in Korea","authors":"Keuntae Kim","doi":"10.3138/jcfs.53.4.030","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:A number of studies have used samples from Western societies to assess educational differences in the likelihood of unintended pregnancies and births, but the issue is vastly understudied in Korea. To fill the gap in the literature, this paper draws data from the two most recent rounds of the National Survey on Fertility, Family Health, and Welfare (N = 20,669), and adopted a competing risks framework to estimate the hazards of an intended first birth and unintended first birth relative to no birth. Results from discrete-time event history analyses indicate that women’s educational attainment significantly reduces the odds of unintended first childbirth, even after accounting for various sociodemographic factors. Women with two- and four-year college degrees were 47.5% and 63.9% less likely to experience unintended childbearing compared with those without a high school degree. Women’s higher educational attainment is also negatively associated with the odds of intended childbearing relative to no birth. Hence, the present study suggests that there is a strong negative association between unintended childbearing and educational attainment among Korean women. These results are in accordance with Western patterns, and do not support an inverted correlation reported in Japan. Interaction between gender role ideology and educational attainment also indicated that women’s higher education tends to reduce the probability of experiencing unintended childbirth except when women have a very strong beliefs in gender equity. A better understanding on the determinants of unintended childbearing may be useful for identifying vulnerable segments of the population and preventing the intergenerational transmission of social disadvantages through fertility behaviors.Résumé:Un certain nombre d'études ont utilisé des échantillons de sociétés occidentales pour évaluer les différences de scolarité dans la probabilité de grossesses et de naissances non désirées, mais la question est largement sousétudiée en Corée. Pour combler le vide dans la littérature, cet article s’appuie sur les données des deux cycles les plus récents de l'enquête nationale sur la fécondité, la santé familiale et le bien-être (N = 20,669) et adopte un modèle à risques concurrents pour estimer les dangers d'une première naissance désirée et d’une première naissance non désirée par rapport à l'absence de naissance. Les résultats des analyses de l’historique des événements en temps discret indiquent que le niveau de scolarité des femmes réduit considérablement les probabilités de première naissance non désirée, même après avoir pris en compte divers facteurs sociodémographiques. Les femmes titulaires d'un diplôme universitaire de deux ou quatre ans étaient moins susceptibles (47,5 % et 63,9 %) d'avoir des grossesses non désirées que celles qui n'avaient pas de diplôme d'études secondaires. Le niveau de scolarité plus élevé des femmes est également associé négativement aux probabilités de grossesse désirée par rapport à l'absence de naissance. Par conséquent, la présente étude suggère qu'il existe une forte association négative entre les grossesses non désirées et le niveau de scolarité chez les femmes coréennes. Ces résultats sont conformes aux schémas occidentaux et ne corroborent pas la corrélation inversée qui fut rapportée au Japon. L'interaction entre l'idéologie du rôle de genre et le niveau de scolarité a également indiqué que l'éducation supérieure des femmes tend à réduire la probabilité d'avoir une grossesse non désirée, sauf lorsque les femmes croient fermement en l'équité entre les sexes. Une meilleure compréhension des déterminants des grossesses non désirées peut être utile pour identifier les segments vulnérables de la population et prévenir la transmission intergénérationnelle des désavantages sociaux par les comportements de fécondité.","PeriodicalId":47212,"journal":{"name":"Journal of Comparative Family Studies","volume":"53 1","pages":"479 - 501"},"PeriodicalIF":0.8000,"publicationDate":"2023-01-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal of Comparative Family Studies","FirstCategoryId":"90","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/jcfs.53.4.030","RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"FAMILY STUDIES","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:A number of studies have used samples from Western societies to assess educational differences in the likelihood of unintended pregnancies and births, but the issue is vastly understudied in Korea. To fill the gap in the literature, this paper draws data from the two most recent rounds of the National Survey on Fertility, Family Health, and Welfare (N = 20,669), and adopted a competing risks framework to estimate the hazards of an intended first birth and unintended first birth relative to no birth. Results from discrete-time event history analyses indicate that women’s educational attainment significantly reduces the odds of unintended first childbirth, even after accounting for various sociodemographic factors. Women with two- and four-year college degrees were 47.5% and 63.9% less likely to experience unintended childbearing compared with those without a high school degree. Women’s higher educational attainment is also negatively associated with the odds of intended childbearing relative to no birth. Hence, the present study suggests that there is a strong negative association between unintended childbearing and educational attainment among Korean women. These results are in accordance with Western patterns, and do not support an inverted correlation reported in Japan. Interaction between gender role ideology and educational attainment also indicated that women’s higher education tends to reduce the probability of experiencing unintended childbirth except when women have a very strong beliefs in gender equity. A better understanding on the determinants of unintended childbearing may be useful for identifying vulnerable segments of the population and preventing the intergenerational transmission of social disadvantages through fertility behaviors.Résumé:Un certain nombre d'études ont utilisé des échantillons de sociétés occidentales pour évaluer les différences de scolarité dans la probabilité de grossesses et de naissances non désirées, mais la question est largement sousétudiée en Corée. Pour combler le vide dans la littérature, cet article s’appuie sur les données des deux cycles les plus récents de l'enquête nationale sur la fécondité, la santé familiale et le bien-être (N = 20,669) et adopte un modèle à risques concurrents pour estimer les dangers d'une première naissance désirée et d’une première naissance non désirée par rapport à l'absence de naissance. Les résultats des analyses de l’historique des événements en temps discret indiquent que le niveau de scolarité des femmes réduit considérablement les probabilités de première naissance non désirée, même après avoir pris en compte divers facteurs sociodémographiques. Les femmes titulaires d'un diplôme universitaire de deux ou quatre ans étaient moins susceptibles (47,5 % et 63,9 %) d'avoir des grossesses non désirées que celles qui n'avaient pas de diplôme d'études secondaires. Le niveau de scolarité plus élevé des femmes est également associé négativement aux probabilités de grossesse désirée par rapport à l'absence de naissance. Par conséquent, la présente étude suggère qu'il existe une forte association négative entre les grossesses non désirées et le niveau de scolarité chez les femmes coréennes. Ces résultats sont conformes aux schémas occidentaux et ne corroborent pas la corrélation inversée qui fut rapportée au Japon. L'interaction entre l'idéologie du rôle de genre et le niveau de scolarité a également indiqué que l'éducation supérieure des femmes tend à réduire la probabilité d'avoir une grossesse non désirée, sauf lorsque les femmes croient fermement en l'équité entre les sexes. Une meilleure compréhension des déterminants des grossesses non désirées peut être utile pour identifier les segments vulnérables de la population et prévenir la transmission intergénérationnelle des désavantages sociaux par les comportements de fécondité.