{"title":"La place de l’art et de la culture au sein du féminisme québécois ou Jovette Marchessault d’hier et d’aujourd’hui","authors":"J. Michaud","doi":"10.3138/ijcs-2021-0004","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Résumé:Cet article se penche sur la place des arts et de la culture au sein du féminisme de la fin des années 1960 jusqu’au milieu des années 1980 au Québec. Il met en lumière le fait que les arts et la culture occupent des espaces à l’intérieur des mouvements politiques qui ne sont pas statiques. Au cours de la première partie de cette période, les mouvements féministes/mouvements des femmes avaient créé un nombre incalculable d’instruments culturels qu’ils ont mis au service des luttes politiques contre l’oppression et l’exploitation des femmes. À l’époque, les militantes féministes avaient la conscience que les arts et la culture constituaient des aires d’expression radicale et rebelle ; des lieux où il était possible de contester la contrainte à l’hétérosexualité, la morale des institutions religieuses ; des espaces où se discutaient les idées marxistes, anticapitalistes ou anticoloniales. Le présent article réserve une attention spéciale à la production littéraire et dramatique de Jovette Marchessault.Abstract:This article looks at the space occupied by the arts and culture within feminism from the end of the 1960s until the middle of the 1980s in Quebec. It highlights the fact that arts and culture hold a space within political movements which is not static. During the first phase of the period studied, feminist movements/women’s movements had created countless numbers of cultural instruments placed at the service of political struggles against women’s oppression and women’s exploitation. At that time, feminist activists were conscious that the arts and culture constituted areas of radical and rebellious expression ; that from these spaces it was possible to contest compulsory heterosexuality and the morality of religious institutions ; that these spaces were terrains for debating Marxist ideas, anti-capitalism and anticolonialism. This article focuses on Jovette Marchessault’s literary work and theatre productions.","PeriodicalId":29739,"journal":{"name":"International Journal of Canadian Studies","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.3000,"publicationDate":"2023-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"International Journal of Canadian Studies","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/ijcs-2021-0004","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"AREA STUDIES","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Résumé:Cet article se penche sur la place des arts et de la culture au sein du féminisme de la fin des années 1960 jusqu’au milieu des années 1980 au Québec. Il met en lumière le fait que les arts et la culture occupent des espaces à l’intérieur des mouvements politiques qui ne sont pas statiques. Au cours de la première partie de cette période, les mouvements féministes/mouvements des femmes avaient créé un nombre incalculable d’instruments culturels qu’ils ont mis au service des luttes politiques contre l’oppression et l’exploitation des femmes. À l’époque, les militantes féministes avaient la conscience que les arts et la culture constituaient des aires d’expression radicale et rebelle ; des lieux où il était possible de contester la contrainte à l’hétérosexualité, la morale des institutions religieuses ; des espaces où se discutaient les idées marxistes, anticapitalistes ou anticoloniales. Le présent article réserve une attention spéciale à la production littéraire et dramatique de Jovette Marchessault.Abstract:This article looks at the space occupied by the arts and culture within feminism from the end of the 1960s until the middle of the 1980s in Quebec. It highlights the fact that arts and culture hold a space within political movements which is not static. During the first phase of the period studied, feminist movements/women’s movements had created countless numbers of cultural instruments placed at the service of political struggles against women’s oppression and women’s exploitation. At that time, feminist activists were conscious that the arts and culture constituted areas of radical and rebellious expression ; that from these spaces it was possible to contest compulsory heterosexuality and the morality of religious institutions ; that these spaces were terrains for debating Marxist ideas, anti-capitalism and anticolonialism. This article focuses on Jovette Marchessault’s literary work and theatre productions.