Shattering the middle ground: violence and the imperatives of reportage in Félix Fénéon’s Nouvelles en trois lignes

Abstract

Felix Feneon’s Nouvelles en trois lignes are a selection of witty and darkly subversive rewritings of news agency reports which he produced for a column appearing in the daily newspaper Le Matin in 1906. Although Feneon was principally known to belle epoque readers for his art criticism, these faits divers are notable for their highly distinctive treatment of the aporia of violence. Situating the Nouvelles en trois lignes in the long wake of the 1894 Proces des Trente, this article firstly explores the subtle ways in which these texts reflect pervasive anxieties about militant anarchism and the extension of criminality into new geographical and social milieux. Secondly, adopting a word-and-image approach, it contends that Feneon’s implicit emphasis on the difficulty of accounting for violence in verbal terms merits comparison with features of the graphic art of his contemporary Felix Vallotton, arguing that both artist and writer present an acerbic critique of an emergent journalisme d’information and the values of reportorial objectivity. Redigees pour une rubrique paraissant dans le quotidien Le Matin en 1906, les Nouvelles en trois lignes de Felix Feneon sont constituees de textes provenant de la reecriture satirique et subversive de depeches d’agence. Bien que Feneon fut principalement connu aupres du lectorat de la Belle Epoque en qualite de critique d’art, ces faits divers se distinguent par un traitement singulier de l’aporie de la violence. Tout en insistant sur l’importance du Proces des Trente de 1894 pour une analyse des Nouvelles en trois lignes, cet article evalue la grande subtilite avec laquelle ces textes brefs se font l’echo d’une inquietude generalisee a l’egard de l’anarchisme militant et de l’extension de la criminalite dans de nouveaux secteurs geographiques et sociaux. Deuxiemement, en adoptant une approche a la fois textuelle et visuelle, cet article soutient que la mise en evidence par Feneon de la difficulte de rendre compte verbalement de cette violence peut etre rapprochee de certains aspects de l’œuvre graphique de son contemporain Felix Vallotton. Tous deux, en effet, effectuent une critique acerbe de la presse a grande diffusion et des pretentions a l’objectivite du journalisme, en plein developpement a cette epoque.