{"title":"Family Matters: Navigating the Intentional Precarity of Racialized Migrant and Refugee Workers in Canadian Meatpacking","authors":"Bronwyn Bragg, J. Hyndman","doi":"10.1353/ces.2022.0023","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:In Canada, the meatpacking industry relies heavily on a workforce comprised of racialized migrants and immigrants, many of whom are former refugees. In the spring of 2020, the industry saw devastating COVID-19 outbreaks leading to hundreds of infections, numerous fatalities and plant closures in Southern Alberta. Based on findings from a community-university research partnership, the intersections of immigration status and the conditions of work faced by im/migrant-refugee workers are analyzed in the Alberta meatpacking industry. Drawing on 225 survey responses and 17 qualitative interviews with im/migrant and refugee workers, the concept of ‘intentional precarity’ is advanced to explore the strategies that the industry uses to maintain a docile workforce. This paper makes three contributions. First, we present original accounts of the 2020 COVID-19 outbreaks in Canadian meatpacking from the perspective of im/migrant workers; second, we demonstrate that im/migrant workers are not just autonomous labourers, but rather people embedded in caring and kin networks that are both local and transnational; and third, we unpack the fraught relationship between im/migrant workers, their families and the dirty, difficult, dangerous (3D) – and, during COVID-19, deadly – work environments. We argue that families act as a buffer against 3D work by offering protection and assistance in times of crisis, such as the COVID-19 outbreaks in slaughterhouses. Yet, obligations to support family are also often the primary reason for workers to take jobs in meatpacking in the first place.Résumé:Au Canada, l’industrie de conditionnement de la viande dépend fortement d’une main-d’œuvre composée d’immigrés et d’immigrants racialisés, dont beaucoup sont d’anciens réfugiés. Au print-emps 2020, l’industrie a connu des épidémies dévastatrices de COVID-19 qui ont entraîné des centaines d’infections, de nombreux décès et la fermeture d’usines dans le sud de l’Alberta. Sur la base des résultats d’un partenariat de recherche communauté-université, les intersections entre le statut d’immigration et les conditions de travail auxquelles sont confrontés les travailleurs immigrés-réfugiés sont analysées dans l’industrie de conditionnement de la viande en Alberta. À partir de 225 réponses à un sondage et de 17 entrevues qualitatives avec des travailleurs immigrants, immigrés et réfugiés, le concept de “ précarité intentionnelle “ est avancé pour explorer les stratégies utilisées par l’industrie pour maintenir une main-d’œuvre docile. Cet article apporte trois contributions. Premièrement, nous présentons des comptes-rendus originaux des épidémies de COVID-19 de 2020 dans l’industrie canadienne de conditionnement de la viande du point de vue des travailleurs immigrés et migrants ; deuxièmement, nous démontrons que les travailleurs immigrés et migrants ne sont pas seulement des travailleurs autonomes, mais plutôt des personnes intégrées dans des réseaux de soins et de parenté à la fois locaux et transnationaux ; et troisièmement, nous dévoilons la relation tendue entre les travailleurs immigrés et migrants, leurs familles et les environnements de travail sales, difficiles, dangereux (3D) et, pendant le COVID-19, mortels. Nous postulons que les familles agissent comme un tampon contre le travail en 3D en offrant protection et assistance en temps de crise, comme les épidémies de COVID-19 dans les abattoirs. Pourtant, l’obligation de subvenir aux besoins de la famille est souvent la raison principale pour laquelle les travailleurs acceptent un emploi dans l’industrie de la viande.","PeriodicalId":55968,"journal":{"name":"Canadian Ethnic Studies-Etudes Ethniques au Canada","volume":"54 1","pages":"31 - 9"},"PeriodicalIF":0.8000,"publicationDate":"2023-02-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Ethnic Studies-Etudes Ethniques au Canada","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1353/ces.2022.0023","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"ETHNIC STUDIES","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:In Canada, the meatpacking industry relies heavily on a workforce comprised of racialized migrants and immigrants, many of whom are former refugees. In the spring of 2020, the industry saw devastating COVID-19 outbreaks leading to hundreds of infections, numerous fatalities and plant closures in Southern Alberta. Based on findings from a community-university research partnership, the intersections of immigration status and the conditions of work faced by im/migrant-refugee workers are analyzed in the Alberta meatpacking industry. Drawing on 225 survey responses and 17 qualitative interviews with im/migrant and refugee workers, the concept of ‘intentional precarity’ is advanced to explore the strategies that the industry uses to maintain a docile workforce. This paper makes three contributions. First, we present original accounts of the 2020 COVID-19 outbreaks in Canadian meatpacking from the perspective of im/migrant workers; second, we demonstrate that im/migrant workers are not just autonomous labourers, but rather people embedded in caring and kin networks that are both local and transnational; and third, we unpack the fraught relationship between im/migrant workers, their families and the dirty, difficult, dangerous (3D) – and, during COVID-19, deadly – work environments. We argue that families act as a buffer against 3D work by offering protection and assistance in times of crisis, such as the COVID-19 outbreaks in slaughterhouses. Yet, obligations to support family are also often the primary reason for workers to take jobs in meatpacking in the first place.Résumé:Au Canada, l’industrie de conditionnement de la viande dépend fortement d’une main-d’œuvre composée d’immigrés et d’immigrants racialisés, dont beaucoup sont d’anciens réfugiés. Au print-emps 2020, l’industrie a connu des épidémies dévastatrices de COVID-19 qui ont entraîné des centaines d’infections, de nombreux décès et la fermeture d’usines dans le sud de l’Alberta. Sur la base des résultats d’un partenariat de recherche communauté-université, les intersections entre le statut d’immigration et les conditions de travail auxquelles sont confrontés les travailleurs immigrés-réfugiés sont analysées dans l’industrie de conditionnement de la viande en Alberta. À partir de 225 réponses à un sondage et de 17 entrevues qualitatives avec des travailleurs immigrants, immigrés et réfugiés, le concept de “ précarité intentionnelle “ est avancé pour explorer les stratégies utilisées par l’industrie pour maintenir une main-d’œuvre docile. Cet article apporte trois contributions. Premièrement, nous présentons des comptes-rendus originaux des épidémies de COVID-19 de 2020 dans l’industrie canadienne de conditionnement de la viande du point de vue des travailleurs immigrés et migrants ; deuxièmement, nous démontrons que les travailleurs immigrés et migrants ne sont pas seulement des travailleurs autonomes, mais plutôt des personnes intégrées dans des réseaux de soins et de parenté à la fois locaux et transnationaux ; et troisièmement, nous dévoilons la relation tendue entre les travailleurs immigrés et migrants, leurs familles et les environnements de travail sales, difficiles, dangereux (3D) et, pendant le COVID-19, mortels. Nous postulons que les familles agissent comme un tampon contre le travail en 3D en offrant protection et assistance en temps de crise, comme les épidémies de COVID-19 dans les abattoirs. Pourtant, l’obligation de subvenir aux besoins de la famille est souvent la raison principale pour laquelle les travailleurs acceptent un emploi dans l’industrie de la viande.