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Abstract
In the Sententiae associated with Publilius, there are two main characteristics of anger: its brevity and its danger. Such a view was common by the end of the Republic. The moral assessment of anger can vary: when it is the result of a thoughtless impulsion, which occurs most of the time, the anger is blamed, but several verses seem to approve it when it came from a wise man. It is hard to understand whether this fact is influenced by a philosophy (Epicuraneism) or by dramaturgic necessities we do not know because of the fragmentary state of our corpus. It is nevertheless possible to assign a role to anger in several usual mime plots: it can provoke an argument as well as a reconciliation between two people who are in love and, as it appeared in Classical Comedy, it seems to occur often in a father-son relationship.
Dans les Sentences attribuées à Publilius, deux traits sont inhérents à la colère: sa brièveté et sa dangerosité, ce qui reflète une vision largement partagée à la fin de la République. L’appréciation morale, elle, est variable: lorsqu’elle procède d’un élan irréfléchi, ce qui est le cas ordinaire, la colère est condamnée, mais plusieurs vers semblent l’approuver quand elle émane d’un sage. Il est difficile de déterminer si ce fait résulte d’une influence philosophique (l’épicurisme) ou de nécessités dramaturgiques qui nous échappent en raison du caractère fragmentaire du corpus. Il est toutefois possible d’assigner un rôle à la colère dans certaines intrigues probablement classiques du mime: elle est susceptible de provoquer aussi bien la fâcherie que la réconciliation entre amoureux et, à l’instar de la comédie classique, paraît fréquente dans les relations entre un père et son fils.