{"title":"Impeded Sociability: Racial Consciousness and Racialized Immigrants' Sense of Sociable and Unsociable Places in Semi-rural Alberta, Canada","authors":"Choon-Lee Chai, Sarah Orcutt, Jones K. Adjei","doi":"10.1353/ces.2023.a902153","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Immigrant settlement success hinges on effectively reconstructing social life in the receiving society. With the increased admission of racialized immigrants to Canada, it is imperative to investigate how their sense of sociability and belonging manifests within the broader context of white-dominant Canadian society. This research examines everyday place-based experiences of settlement sociability among racialized immigrants based on the understanding that racial matters are spatial matters. Using the photovoice method, ten racialized recent immigrant men aged 27 to 50, mostly from African and West Asian origins, expressed their settlement experiences through photo-rendering of places of comfort and discomfort. The participants had lived in Canada for less than ten years and immigrated to Canada through the refugee, family, and economic immigration admission categories. Findings indicate that racialized immigrants felt comfortable in \"de-racialized\" spaces, where they were temporarily relieved from their ethnic visibility and a sense of being out of place. They were uncomfortable in areas that triggered \"racialized insecurity,\" where they felt vulnerable because of their racialized identity. The analysis further points to the emotional and embodied nature of racial experiences: participants' uneasy sense of otherness is rooted in their racialized physiques that inhabit a socio-cultural environment where whiteness is the somatic norm. The findings of this research call attention to the need for a closer inspection of how places of immigrant settlement and race are inextricably linked. The promotion of settlement sociability needs to go beyond physical proximity to social closeness, valuing co-ethnicity and cultural familiarity, especially in the initial stage of settlement.Résumé:La réussite de l'établissement des immigrants dépend de sa capacité à reconstruire efficacement la vie sociale dans la société d'accueil. Avec l'admission croissante d'immigrants racialisés au Canada, il est impératif d'étudier comment leur sentiment de sociabilité et d'appartenance se manifeste dans le contexte plus large de la société canadienne dominée par les Blancs. Cette recherche examine les expériences quotidiennes de sociabilité d'établissement basées sur le lieu parmi les immigrants racialisés, en partant du principe que les questions raciales sont des questions spatiales. En utilisant la méthode de copie vocale, dix hommes racialisés récemment immigrés, âgés de 27 à 50 ans, pour la plupart d'origine africaine et ouest-asiatique, ont partagé leurs expériences d'installation par le biais de récits imagés de lieux de confort et d'inconfort. Les participants vivaient au Canada depuis moins de dix ans et avaient immigré au Canada dans les catégories des réfugiés reçus, du regroupement familial et de l'immigration économique. Les résultats indiquent que les immigrants racialisés se sentent à l'aise dans les espaces \"déracialisés\", où ils sont temporairement libérés de leur visibilité ethnique et du sentiment de ne pas être à leur place. Ils se sentent mal à l'aise dans les espaces qui déclenchent une \"insécurité racialisée\", où ils se sentent vulnérables en raison de leur identité raciale. L'analyse souligne en outre la nature émotionnelle et incarnée des expériences raciales : le malaise des participants face à l'altérité est enraciné dans leur physique racialisé, dans un environnement socioculturel où la blancheur est la norme somatique. Les résultats de cette recherche mettent en lumière la nécessité d'examiner de plus près la manière dont les lieux d'installation des immigrants et la race sont inextricablement liés. La promotion de la sociabilité de l'établissement doit aller au-delà de la proximité physique et s'étendre à la proximité sociale, en valorisant la co-ethnicité et la familiarité culturelle, en particulier au cours de la phase initiale de l'établissement.","PeriodicalId":55968,"journal":{"name":"Canadian Ethnic Studies-Etudes Ethniques au Canada","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.8000,"publicationDate":"2023-07-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Ethnic Studies-Etudes Ethniques au Canada","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1353/ces.2023.a902153","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"ETHNIC STUDIES","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:Immigrant settlement success hinges on effectively reconstructing social life in the receiving society. With the increased admission of racialized immigrants to Canada, it is imperative to investigate how their sense of sociability and belonging manifests within the broader context of white-dominant Canadian society. This research examines everyday place-based experiences of settlement sociability among racialized immigrants based on the understanding that racial matters are spatial matters. Using the photovoice method, ten racialized recent immigrant men aged 27 to 50, mostly from African and West Asian origins, expressed their settlement experiences through photo-rendering of places of comfort and discomfort. The participants had lived in Canada for less than ten years and immigrated to Canada through the refugee, family, and economic immigration admission categories. Findings indicate that racialized immigrants felt comfortable in "de-racialized" spaces, where they were temporarily relieved from their ethnic visibility and a sense of being out of place. They were uncomfortable in areas that triggered "racialized insecurity," where they felt vulnerable because of their racialized identity. The analysis further points to the emotional and embodied nature of racial experiences: participants' uneasy sense of otherness is rooted in their racialized physiques that inhabit a socio-cultural environment where whiteness is the somatic norm. The findings of this research call attention to the need for a closer inspection of how places of immigrant settlement and race are inextricably linked. The promotion of settlement sociability needs to go beyond physical proximity to social closeness, valuing co-ethnicity and cultural familiarity, especially in the initial stage of settlement.Résumé:La réussite de l'établissement des immigrants dépend de sa capacité à reconstruire efficacement la vie sociale dans la société d'accueil. Avec l'admission croissante d'immigrants racialisés au Canada, il est impératif d'étudier comment leur sentiment de sociabilité et d'appartenance se manifeste dans le contexte plus large de la société canadienne dominée par les Blancs. Cette recherche examine les expériences quotidiennes de sociabilité d'établissement basées sur le lieu parmi les immigrants racialisés, en partant du principe que les questions raciales sont des questions spatiales. En utilisant la méthode de copie vocale, dix hommes racialisés récemment immigrés, âgés de 27 à 50 ans, pour la plupart d'origine africaine et ouest-asiatique, ont partagé leurs expériences d'installation par le biais de récits imagés de lieux de confort et d'inconfort. Les participants vivaient au Canada depuis moins de dix ans et avaient immigré au Canada dans les catégories des réfugiés reçus, du regroupement familial et de l'immigration économique. Les résultats indiquent que les immigrants racialisés se sentent à l'aise dans les espaces "déracialisés", où ils sont temporairement libérés de leur visibilité ethnique et du sentiment de ne pas être à leur place. Ils se sentent mal à l'aise dans les espaces qui déclenchent une "insécurité racialisée", où ils se sentent vulnérables en raison de leur identité raciale. L'analyse souligne en outre la nature émotionnelle et incarnée des expériences raciales : le malaise des participants face à l'altérité est enraciné dans leur physique racialisé, dans un environnement socioculturel où la blancheur est la norme somatique. Les résultats de cette recherche mettent en lumière la nécessité d'examiner de plus près la manière dont les lieux d'installation des immigrants et la race sont inextricablement liés. La promotion de la sociabilité de l'établissement doit aller au-delà de la proximité physique et s'étendre à la proximité sociale, en valorisant la co-ethnicité et la familiarité culturelle, en particulier au cours de la phase initiale de l'établissement.