{"title":"Mémoire collective, mésomémoire et caprification mémorielle dans Hotaru d’Aki Shimazaki","authors":"Abderrahman Beggar","doi":"10.26522/vp.v20i1.4312","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cette étude se concentre sur Hutaru, cinquième volet de la saga Le poids du secret, écrit par l’écrivaine québécoise d’origine japonaise Aki Shimazaki. Le roman explore la thématique du traumatisme intergénérationnel. Pour libérer la mémoire des chaînes de l’amnésie, la narration prend la forme d’une caprification, un procédé propre à la botanique que l’auteure utilise pour établir des connexions mnémoniques et combler les vides laissés par l’oubli traumatique. De cette manière, l’auteure crée une mémoire solidaire et combattante, une mésomémoire qui s’oppose à la fragmentation et résiste aux forces de la fixité et d’homogénéité. Dans l’univers diégétique du roman, la mégamémoire du drame atomique vécu par les Japonais s’harmonise avec les heurts et malheurs de la vie quotidienne, créant un lieu où la diversité est célébrée et où la résilience triomphe.","PeriodicalId":40155,"journal":{"name":"Voix Plurielles","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2023-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Voix Plurielles","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.26522/vp.v20i1.4312","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"LITERATURE","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cette étude se concentre sur Hutaru, cinquième volet de la saga Le poids du secret, écrit par l’écrivaine québécoise d’origine japonaise Aki Shimazaki. Le roman explore la thématique du traumatisme intergénérationnel. Pour libérer la mémoire des chaînes de l’amnésie, la narration prend la forme d’une caprification, un procédé propre à la botanique que l’auteure utilise pour établir des connexions mnémoniques et combler les vides laissés par l’oubli traumatique. De cette manière, l’auteure crée une mémoire solidaire et combattante, une mésomémoire qui s’oppose à la fragmentation et résiste aux forces de la fixité et d’homogénéité. Dans l’univers diégétique du roman, la mégamémoire du drame atomique vécu par les Japonais s’harmonise avec les heurts et malheurs de la vie quotidienne, créant un lieu où la diversité est célébrée et où la résilience triomphe.