{"title":"Adoption of beneficial management practices to improve soil health","authors":"Ananka Shah, A. Weersink, R. Vyn","doi":"10.1139/cjss-2021-0187","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract Healthy soils are fundamental to building prosperous and resilient farms and to efforts to reduce greenhouse gas emissions and enhance overall environmental impacts from agriculture. Understanding the adoption of beneficial management practices (BMPs) that promote soil health is necessary for these benefits to be obtained. Drawing from a survey of Ontario farmers (n = 247) with 60% being crop producers and 22% livestock farmers, we explore the variation in adoption for six soil health BMPs: cover crops, crop rotations, no-till, soil testing, conservation buffers, and organic amendments. Soil testing had the highest rate of adoption, while conservation buffers had the least. The majority of farmers (73%) implemented four or more BMPs as the use of practices such as a rotation with winter wheat, cover cropping, and no-till tend to be positively correlated. Adopters of the BMPs tend to operate larger farms both in the area operated and farm cash receipts than non-adopters. Improving soil health was the most widely selected motivation for adoption across all six BMPs. The most effective interventions to enhance adoption among non-adopters include financial incentives, easily accessible information and advice, and farmer-to-farmer learning. Our results suggest that farmers that adopt BMPs do so primarily to enhance soil health rather than solely for economic considerations. Encouraging use among non-adopters may require monitoring and promoting the benefits of soil health. The results should aid in the development of strategic frameworks that facilitate innovations in policy to enhance soil health. Résumé Des fermes prospères et résilientes ont besoin de sols vigoureux, sans lesquels on ne pourra d’ailleurs pas réduire les émissions de gaz à effet de serre ni atténuer les répercussions générales de l’agriculture sur l’environnement. Pour que de tels avantages se concrétisent, il faut comprendre l’adoption des bonnes pratiques de gestion (BPGs) qui confèrent au sol sa vitalité. Partant d’un sondage auprès des agriculteurs ontariens (n = 247), pour 60 % spécialisés dans les productions végétales et pour 22 % dans les productions animales, les auteurs ont examiné dans quelle mesure variait l’adoption de six BPGs associées à la vitalité du sol : cultures-abris, assolements, non-travail du sol, analyse du sol, bandes de préservation et amendements organiques. L’analyse du sol est la pratique la mieux acceptée, alors que les bandes de préservation se situent à l’opposé du spectre. La plupart des agriculteurs (73 %) appliquent quatre BPGs ou davantage et les pratiques comme l’assolement avec le blé d’hiver, les cultures-abris ainsi que le non-travail du sol présentent une corrélation positive. Ceux qui épousent les BPGs ont tendance à exploiter de plus grandes fermes que ceux qui ne les ont pas adoptées, tant au niveau de la superficie qu’à celui des recettes en espèces. Rendre le sol plus fertile est sans doute la raison principale qui motive l’adoption des six BPGs. Parmi les meilleurs moyens pour inciter les agriculteurs réticents à opter pour les BPGs figurent un incitatif monétaire, la facilité d’accès de l’information et des conseils ainsi que la transmission des connaissances entre producteurs. Ces résultats laissent croire que les agriculteurs qui adoptent les BPGs le font plus pour accroître la fertilité du sol que pour des raisons purement économiques. On devrait peut-être suivre les encouragements prodigués aux agriculteurs réticents ainsi que la promotion des bienfaits de telles pratiques pour le sol. Les résultats de cette étude devraient faciliter l’élaboration de cadres stratégiques qui conduiront à des innovations dans les politiques visant à améliorer la vitalité du sol. [Traduit par la Rédaction]","PeriodicalId":9384,"journal":{"name":"Canadian Journal of Soil Science","volume":"102 1","pages":"825 - 834"},"PeriodicalIF":1.5000,"publicationDate":"2022-04-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Journal of Soil Science","FirstCategoryId":"97","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1139/cjss-2021-0187","RegionNum":4,"RegionCategory":"农林科学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"SOIL SCIENCE","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract Healthy soils are fundamental to building prosperous and resilient farms and to efforts to reduce greenhouse gas emissions and enhance overall environmental impacts from agriculture. Understanding the adoption of beneficial management practices (BMPs) that promote soil health is necessary for these benefits to be obtained. Drawing from a survey of Ontario farmers (n = 247) with 60% being crop producers and 22% livestock farmers, we explore the variation in adoption for six soil health BMPs: cover crops, crop rotations, no-till, soil testing, conservation buffers, and organic amendments. Soil testing had the highest rate of adoption, while conservation buffers had the least. The majority of farmers (73%) implemented four or more BMPs as the use of practices such as a rotation with winter wheat, cover cropping, and no-till tend to be positively correlated. Adopters of the BMPs tend to operate larger farms both in the area operated and farm cash receipts than non-adopters. Improving soil health was the most widely selected motivation for adoption across all six BMPs. The most effective interventions to enhance adoption among non-adopters include financial incentives, easily accessible information and advice, and farmer-to-farmer learning. Our results suggest that farmers that adopt BMPs do so primarily to enhance soil health rather than solely for economic considerations. Encouraging use among non-adopters may require monitoring and promoting the benefits of soil health. The results should aid in the development of strategic frameworks that facilitate innovations in policy to enhance soil health. Résumé Des fermes prospères et résilientes ont besoin de sols vigoureux, sans lesquels on ne pourra d’ailleurs pas réduire les émissions de gaz à effet de serre ni atténuer les répercussions générales de l’agriculture sur l’environnement. Pour que de tels avantages se concrétisent, il faut comprendre l’adoption des bonnes pratiques de gestion (BPGs) qui confèrent au sol sa vitalité. Partant d’un sondage auprès des agriculteurs ontariens (n = 247), pour 60 % spécialisés dans les productions végétales et pour 22 % dans les productions animales, les auteurs ont examiné dans quelle mesure variait l’adoption de six BPGs associées à la vitalité du sol : cultures-abris, assolements, non-travail du sol, analyse du sol, bandes de préservation et amendements organiques. L’analyse du sol est la pratique la mieux acceptée, alors que les bandes de préservation se situent à l’opposé du spectre. La plupart des agriculteurs (73 %) appliquent quatre BPGs ou davantage et les pratiques comme l’assolement avec le blé d’hiver, les cultures-abris ainsi que le non-travail du sol présentent une corrélation positive. Ceux qui épousent les BPGs ont tendance à exploiter de plus grandes fermes que ceux qui ne les ont pas adoptées, tant au niveau de la superficie qu’à celui des recettes en espèces. Rendre le sol plus fertile est sans doute la raison principale qui motive l’adoption des six BPGs. Parmi les meilleurs moyens pour inciter les agriculteurs réticents à opter pour les BPGs figurent un incitatif monétaire, la facilité d’accès de l’information et des conseils ainsi que la transmission des connaissances entre producteurs. Ces résultats laissent croire que les agriculteurs qui adoptent les BPGs le font plus pour accroître la fertilité du sol que pour des raisons purement économiques. On devrait peut-être suivre les encouragements prodigués aux agriculteurs réticents ainsi que la promotion des bienfaits de telles pratiques pour le sol. Les résultats de cette étude devraient faciliter l’élaboration de cadres stratégiques qui conduiront à des innovations dans les politiques visant à améliorer la vitalité du sol. [Traduit par la Rédaction]
期刊介绍:
The Canadian Journal of Soil Science is an international peer-reviewed journal published in cooperation with the Canadian Society of Soil Science. The journal publishes original research on the use, management, structure and development of soils and draws from the disciplines of soil science, agrometeorology, ecology, agricultural engineering, environmental science, hydrology, forestry, geology, geography and climatology. Research is published in a number of topic sections including: agrometeorology; ecology, biological processes and plant interactions; composition and chemical processes; physical processes and interfaces; genesis, landscape processes and relationships; contamination and environmental stewardship; and management for agricultural, forestry and urban uses.