Stress urinary incontinence in French elite women's rugby

IF 0.8 4区 医学 Q4 SPORT SCIENCES
H. Clapin , L. Ramiz , S. Raoul des Essarts , V. Trandeau de Marsac , C. Maître
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The French Rugby Federation and the Institut de Santé Publique d’Epidémiologie et de Développement (ISPED – University of Bordeaux) supported this work.</div></div><div><h3>Study design</h3><div>A thirty-eight-question diagnostic survey based on the ICIQ (International Consultation Incontinence Questionnaire) and Contilife, looking into triggering factors, primary and secondary prevention, or quality of life was submitted to female players via their club doctor from April 2 to May 2, 2024. A full description was drawn up, along with statistical tests to identify the players most likely to suffer from urinary stress incontinence.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Among the players, 159 had responded to the survey from the twelve Elite 1 clubs, i.e. around 33% of the target population. The estimated prevalence of stress urinary incontinence was 49.4%. Symptoms preferentially affected players with a high BMI (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0,005), particularly forwards (<em>P</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001). The main situations at risk are jumping (33%), landing jumps (26%), being tackled (26%), sprinting (26%), carrying loads (24%), and concentric abdominal strengthening (17%). Although the majority of players do not express any discomfort, just under a third of them are negatively affected in their rugby playing and around one in four in everyday life.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Stress urinary incontinence in Elite women's rugby is still subject to inadequate primary prevention, delayed diagnosis and still fragile secondary prevention. Yet it is a source of discomfort in the daily lives of one player in four, and as such should no longer be considered a taboo or an inconvenience inherent in intensive sports practice.</div></div><div><h3>Contexte</h3><div>L’incontinence urinaire d’effort chez la sportive de haut niveau a fait l’objet de nombreuses études mais peu d’entre elles s’intéressent spécifiquement au rugby, pourtant sport à risque avec des contraintes sur le périnée à fortes composantes dynamiques et isométriques.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Ce travail s’est intéressé aux symptômes d’incontinence urinaire d’effort retrouvés chez les joueuses majeures des douze équipes d’Elite 1 et de réserve durant la saison 2023/2024 dans le but de lever le tabou sur cette pathologie et de permettre la mise en place de contenus pédagogiques à destination des joueuses. La Fédération française de rugby et l’Institut de Santé publique d’épidémiologie et de développement (ISPED – université de Bordeaux) ont soutenu ce travail.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Un questionnaire diagnostic de trente-huit questions s’inspirant de l’ICIQ (International Consultation Incontinence Questionnaire) et du Contilife, et s’intéressant entre autres aux facteurs favorisants, à la prévention primaire et secondaire, ou encore à la qualité de vie a été soumis aux joueuses par l’intermédiaire de leur médecin de club du 2 avril au 2 mai 2024. Un descriptif complet a été réalisé ainsi que des tests statistiques pour identifier les joueuses les plus susceptibles de présenter une incontinence urinaire d’effort.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La prévalence estimée d’incontinence urinaire d’effort dans la population étudiée a été évaluée à 49,4 %. 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Abstract

Background

Stress urinary incontinence in elite sportswomen has been the subject of numerous studies, but few have focused on rugby despite being a high-risk sport with dynamic and isometric stresses on the perineum.

Objectives

This study looked at the symptoms of stress urinary incontinence found in players over 18 of the twelve Elite 1 and reserve teams during the 2023/2024 season, with the aim of removing the taboo surrounding this pathology and enabling the development of educational content for players and staffs. The French Rugby Federation and the Institut de Santé Publique d’Epidémiologie et de Développement (ISPED – University of Bordeaux) supported this work.

Study design

A thirty-eight-question diagnostic survey based on the ICIQ (International Consultation Incontinence Questionnaire) and Contilife, looking into triggering factors, primary and secondary prevention, or quality of life was submitted to female players via their club doctor from April 2 to May 2, 2024. A full description was drawn up, along with statistical tests to identify the players most likely to suffer from urinary stress incontinence.

Results

Among the players, 159 had responded to the survey from the twelve Elite 1 clubs, i.e. around 33% of the target population. The estimated prevalence of stress urinary incontinence was 49.4%. Symptoms preferentially affected players with a high BMI (P = 0,005), particularly forwards (P < 0,001). The main situations at risk are jumping (33%), landing jumps (26%), being tackled (26%), sprinting (26%), carrying loads (24%), and concentric abdominal strengthening (17%). Although the majority of players do not express any discomfort, just under a third of them are negatively affected in their rugby playing and around one in four in everyday life.

Conclusion

Stress urinary incontinence in Elite women's rugby is still subject to inadequate primary prevention, delayed diagnosis and still fragile secondary prevention. Yet it is a source of discomfort in the daily lives of one player in four, and as such should no longer be considered a taboo or an inconvenience inherent in intensive sports practice.

Contexte

L’incontinence urinaire d’effort chez la sportive de haut niveau a fait l’objet de nombreuses études mais peu d’entre elles s’intéressent spécifiquement au rugby, pourtant sport à risque avec des contraintes sur le périnée à fortes composantes dynamiques et isométriques.

Objectifs

Ce travail s’est intéressé aux symptômes d’incontinence urinaire d’effort retrouvés chez les joueuses majeures des douze équipes d’Elite 1 et de réserve durant la saison 2023/2024 dans le but de lever le tabou sur cette pathologie et de permettre la mise en place de contenus pédagogiques à destination des joueuses. La Fédération française de rugby et l’Institut de Santé publique d’épidémiologie et de développement (ISPED – université de Bordeaux) ont soutenu ce travail.

Matériels et méthodes

Un questionnaire diagnostic de trente-huit questions s’inspirant de l’ICIQ (International Consultation Incontinence Questionnaire) et du Contilife, et s’intéressant entre autres aux facteurs favorisants, à la prévention primaire et secondaire, ou encore à la qualité de vie a été soumis aux joueuses par l’intermédiaire de leur médecin de club du 2 avril au 2 mai 2024. Un descriptif complet a été réalisé ainsi que des tests statistiques pour identifier les joueuses les plus susceptibles de présenter une incontinence urinaire d’effort.

Résultats

La prévalence estimée d’incontinence urinaire d’effort dans la population étudiée a été évaluée à 49,4 %. Les symptômes touchent préférentiellement les joueuses avec un IMC élevé (p = 0,005), en particulier les avants. Les principales situations à risque sont le saut (33 %), la réception de sauts (26 %), être plaquée (26 %), les sprints (26 %), le port de charges (24 %), et le renforcement concentrique des abdominaux (17 %). Bien que la majorité des joueuses n’exprime pas de gêne, un peu moins d’un tiers d’entre elles sont impactées négativement dans la pratique du rugby et environ une sur quatre dans la vie quotidienne.

Conclusion

L’incontinence urinaire d’effort dans le rugby professionnel fait encore l’objet d’une prévention primaire insuffisante, d’un retard diagnostic, et d’une prévention secondaire encore fragile. Elle est pourtant source de gêne dans la vie quotidienne d’une joueuse sur quatre et à ce titre ne doit plus être considérée comme tabou ni comme désagrément inhérent à la pratique sportive intensive.
法国精英女子橄榄球运动员的压力性尿失禁
优秀女运动员的压力性尿失禁一直是众多研究的主题,但很少有人关注橄榄球,尽管橄榄球是一项高风险的运动,会阴部受到动态和等长应力。本研究观察了2023/2024赛季12支精英1队和预备队中18名以上球员的压力性尿失禁症状,旨在消除围绕这种病理的禁忌,并为球员和工作人员提供教育内容。法国橄榄球联合会和圣公共卫生组织(ISPED -波尔多大学)支持这项工作。研究设计2024年4月2日至5月2日,通过俱乐部医生向女球员提交了一份基于ICIQ(国际失禁咨询问卷)和Contilife的38个问题的诊断调查,探讨诱发因素、一级和二级预防或生活质量。他们起草了一份完整的描述,并进行了统计测试,以确定最有可能患尿压力性失禁的球员。结果来自12家精英俱乐部的159名球员回应了调查,约占目标人群的33%。估计压力性尿失禁的患病率为49.4%。BMI指数高的球员更易出现症状(P = 0.005),尤其是前锋(P <;0001)。主要的危险情况是跳跃(33%)、落地跳跃(26%)、被擒抱(26%)、短跑(26%)、负重(24%)和腹部同心式强化(17%)。虽然大多数球员没有表现出任何不适,但只有不到三分之一的球员在橄榄球比赛中受到负面影响,而在日常生活中,这一比例约为四分之一。结论优秀女子橄榄球运动员压力性尿失禁一级预防不足,诊断滞后,二级预防薄弱。然而,在四分之一的运动员的日常生活中,这是一个不舒服的来源,因此不应再被视为禁忌,也不应再被视为高强度体育训练中固有的不便。背景:“失禁的尿不出来”和“运动的努力”与“运动的努力”和“运动的努力”都与“运动的努力”和“运动的努力”有关,“运动的努力”与“运动的努力”和“运动的努力”都与“运动的努力”有关,“运动的努力”与“运动的努力”有关,“运动的努力”与“运动的努力”有关,“运动的努力”与“运动的努力”有关。目的:观察妊娠期与妊娠期的关系,观察妊娠期与妊娠期的关系。观察妊娠期与妊娠期的关系。观察妊娠期与妊娠期的关系。观察妊娠期与妊娠期的关系。观察妊娠期的关系。波尔多大学(ISPED - universitoise de Bordeaux)、法国拉格比大学(La La fassdanci.911cha.com)和法国圣公共学院(institut de santuise)、法国公共学院(institut de sautenuce travail)。国际失禁咨询问卷(the International Consultation Incontinence questionnaire, iciciq)和conlife等问题的问卷诊断,以及与其他因素有关的调查,以及与其他因素有关的调查,以及与其他因素有关的调查,以及与其他因素有关的调查,以及与其他因素有关的调查,以及与其他因素有关的调查。未描述的完成了一项关于 和其他类型的测试、统计、识别、控制、控制和易受影响的和其他类型的和/或的研究。rs - 1 - rs - 1 - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rs - rsLes symptômes touchent pracementspracementsjoueuses avec unimcsamevest (p = 0,005),特别是Les avants。“原则上的情况”(risque sont le saut)(33%)、“升迁升迁”(26%)、“升迁升迁”(26%)、“升迁升迁”(26%)、“升迁升迁”(24%)、“升迁升迁”(17%)。好,la majorite des joueuses n 'exprime不是基因,它们中的一些减去d一个层次的人是impactees negativement在实际操作中du橄榄球等环绕一个苏尔四点心疼在la vie人儿。结论尿失禁与橄榄球运动员的尿失禁相比,具有明显的相关性,可预防原发性尿失禁,可诊断性尿失禁,可预防继发性尿失禁。Elle est pourtant source de gêne dans la vie quotidienne d 'une joueuse sur quire et e. ne doit + être认为, - -与- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
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来源期刊
Science & Sports
Science & Sports 社会科学-运动科学
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19.7 weeks
期刊介绍: Science & Sports is a peer-reviewed journal, publishing worldwide high-quality and impactful papers of medical, scientific and applied technical research in the different fields of sports and physical activities: sport medicine, exercise physiology, sport physiology and performance, nutrition, traumatology relating to sport, rehabilitation or adapted physical activities. It facilitates the transfer of knowledge and technology between the clinic, research and practice in physical and athletic activity.
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