{"title":"L’utilité des parasites ou l’utilité de l’inutile","authors":"M. Gharbi","doi":"10.1016/j.anicom.2024.12.006","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><div>Les parasites sont des êtres vivants qui vivent aux dépens d’autres sans les tuer. Certains sont à l’origine de problèmes de santé chez l’homme et les animaux poussant les praticiens de santé à recourir aux antiparasitaires médicamenteux. Néanmoins, environ 40 % des espèces animales vivantes sont des parasites. On oublie souvent qu’ils rendent plusieurs services écosystémiques et que plusieurs d’entre eux sont peu ou pas pathogènes. Le vétérinaire doit développer une connaissance fine des parasites, de l’épidémiologie parasitaire et des méthodes modernes de lutte contre ces parasites, qui devrait reposer sur la mise en place d’un « panier d’options de lutte » et ne pas se limiter aux antiparasitaires médicamenteux classiques. Un débat doit être initié pour faire réussir cette mutation des pratiques vétérinaires.</div></div><div><div>Parasites live on other animals without killing them. Some of these parasites generate health problems for humans and animals pushing health practitioners to use antiparasitic chemical drugs. Nevertheless, approximately 40% of the living animal species are parasites and we forget that these parasites have several ecosystem services and many of them are lightly or not pathogenic. Veterinary doctor should develop his knowledge on parasites, on the epidemiology of parasitic diseases and the modern methods of fighting these parasites that could be performed using a “basket of control options” and not limited to chemical antiparasitic drugs. A debate should be initiated to succeed the mutations of veterinary practice.</div></div>","PeriodicalId":38077,"journal":{"name":"Revue Veterinaire Clinique","volume":"60 2","pages":"Pages 83-88"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-12-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue Veterinaire Clinique","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2214567224001121","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Veterinary","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Les parasites sont des êtres vivants qui vivent aux dépens d’autres sans les tuer. Certains sont à l’origine de problèmes de santé chez l’homme et les animaux poussant les praticiens de santé à recourir aux antiparasitaires médicamenteux. Néanmoins, environ 40 % des espèces animales vivantes sont des parasites. On oublie souvent qu’ils rendent plusieurs services écosystémiques et que plusieurs d’entre eux sont peu ou pas pathogènes. Le vétérinaire doit développer une connaissance fine des parasites, de l’épidémiologie parasitaire et des méthodes modernes de lutte contre ces parasites, qui devrait reposer sur la mise en place d’un « panier d’options de lutte » et ne pas se limiter aux antiparasitaires médicamenteux classiques. Un débat doit être initié pour faire réussir cette mutation des pratiques vétérinaires.
Parasites live on other animals without killing them. Some of these parasites generate health problems for humans and animals pushing health practitioners to use antiparasitic chemical drugs. Nevertheless, approximately 40% of the living animal species are parasites and we forget that these parasites have several ecosystem services and many of them are lightly or not pathogenic. Veterinary doctor should develop his knowledge on parasites, on the epidemiology of parasitic diseases and the modern methods of fighting these parasites that could be performed using a “basket of control options” and not limited to chemical antiparasitic drugs. A debate should be initiated to succeed the mutations of veterinary practice.