{"title":"Psychiatrie et sclérose en plaques : l’œuf ou la poule ?","authors":"O. Heinzlef","doi":"10.1016/j.praneu.2025.01.012","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><div>La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune et démyélinisante du système nerveux central (SNC) qui touche plus de 120 000 personnes en France. Vivre avec une maladie chronique comme la SEP augmente le risque de développer des troubles psychiatriques, en particulier la dépression et l’anxiété. Des études ont rapporté des taux de maladies psychiatriques significativement plus élevés chez les patients atteints de SEP que dans la population générale. Cette augmentation est également constatée avant l’apparition des premiers symptômes de sclérose en plaques. Un mécanisme commun lésionnel, neuroinflammatoire ou génétique pourrait expliquer cette augmentation. Les comorbidités psychiatriques ont un impact important sur la qualité de vie des patients mais également sur la prise en charge thérapeutique et sont souvent sous-diagnostiquées et sous-traitées.</div></div><div><div>Multiple sclerosis (MS) is an autoimmune, demyelinating disease of the central nervous system (CNS) that affects over 120,000 people in France. Living with a chronic illness such as MS increases the risk of developing psychiatric disorders, particularly depression and anxiety. Studies have reported significantly higher rates of psychiatric illness in MS patients than in the general population. This increase is also observed before the onset of the first symptoms of multiple sclerosis. A common lesional, neuroinflammatory or genetic mechanism could explain this increase. Psychiatric comorbidities have a major impact on patients’ quality of life, but also on therapeutic management, and are often under-diagnosed and under-treated.</div></div>","PeriodicalId":53613,"journal":{"name":"Pratique Neurologique - FMC","volume":"16 1","pages":"Pages 85-90"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Pratique Neurologique - FMC","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878776225000123","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune et démyélinisante du système nerveux central (SNC) qui touche plus de 120 000 personnes en France. Vivre avec une maladie chronique comme la SEP augmente le risque de développer des troubles psychiatriques, en particulier la dépression et l’anxiété. Des études ont rapporté des taux de maladies psychiatriques significativement plus élevés chez les patients atteints de SEP que dans la population générale. Cette augmentation est également constatée avant l’apparition des premiers symptômes de sclérose en plaques. Un mécanisme commun lésionnel, neuroinflammatoire ou génétique pourrait expliquer cette augmentation. Les comorbidités psychiatriques ont un impact important sur la qualité de vie des patients mais également sur la prise en charge thérapeutique et sont souvent sous-diagnostiquées et sous-traitées.
Multiple sclerosis (MS) is an autoimmune, demyelinating disease of the central nervous system (CNS) that affects over 120,000 people in France. Living with a chronic illness such as MS increases the risk of developing psychiatric disorders, particularly depression and anxiety. Studies have reported significantly higher rates of psychiatric illness in MS patients than in the general population. This increase is also observed before the onset of the first symptoms of multiple sclerosis. A common lesional, neuroinflammatory or genetic mechanism could explain this increase. Psychiatric comorbidities have a major impact on patients’ quality of life, but also on therapeutic management, and are often under-diagnosed and under-treated.