Origine urbaine versus suburbaine et rurale : quelle influence sur la prévalence de l’asthme et des maladies allergiques chez les adolescents scolarisés à Constantine
{"title":"Origine urbaine versus suburbaine et rurale : quelle influence sur la prévalence de l’asthme et des maladies allergiques chez les adolescents scolarisés à Constantine","authors":"M. Djalleb , A. Dehimi , A. Hamada , B. Bioud","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.013","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>L’impact de l’origine urbaine, suburbaine et rurale sur la prévalence des symptômes d’asthme et des maladies allergiques chez les adolescents de 13–14 ans à Constantine.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les données ont été collectées auprès de 6692 élèves en utilisant le protocole ISAAC. Le questionnaire a évalué les symptômes d’asthme et des maladies allergiques, et les analyses statistiques ont été effectuées avec le logiciel SPSS 22.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>L’analyse a inclus 5444 élèves urbains et 1248 ruraux. La prévalence des sifflements, de la rhinoconjonctivite allergique et de l’eczéma atopique au cours des 12 derniers mois était de 7,0, 9,9 et 4,2 % chez les enfants urbains, et de 6,6, 10,8 et 4,6 % chez les enfants ruraux. Aucune différence significative n’a été trouvée dans la prévalence des sifflements annuels et de l’asthme diagnostiqué par un médecin. Cependant, un gradient a été observé pour les symptômes d’asthme induits par l’exercice et la toux nocturne chronique (<em>p</em> 0,03). La sévérité des sifflements, jugée par les troubles du sommeil, était plus fréquente chez les sujets ruraux (1,4 % contre 1,1 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). Pour la prévalence cumulative de l’eczéma atopique, nos résultats ont montré une différence significative en fonction des communes (<em>p</em> 0,006) et des secteurs géographiques (<em>p</em> 0,001).</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Conformément à d’autres études, les zones urbaines présentent une prévalence plus élevée de l’asthme et des maladies allergiques, soulignant l’impact de l’urbanisation sur ces conditions. Des recherches cliniques supplémentaires sont nécessaires pour explorer ces résultats plus en détail.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 76-77"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Perfectionnement en Pédiatrie","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2588932X25000130","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Contexte & objectifs
L’impact de l’origine urbaine, suburbaine et rurale sur la prévalence des symptômes d’asthme et des maladies allergiques chez les adolescents de 13–14 ans à Constantine.
Méthodes
Les données ont été collectées auprès de 6692 élèves en utilisant le protocole ISAAC. Le questionnaire a évalué les symptômes d’asthme et des maladies allergiques, et les analyses statistiques ont été effectuées avec le logiciel SPSS 22.
Résultats et discussion
L’analyse a inclus 5444 élèves urbains et 1248 ruraux. La prévalence des sifflements, de la rhinoconjonctivite allergique et de l’eczéma atopique au cours des 12 derniers mois était de 7,0, 9,9 et 4,2 % chez les enfants urbains, et de 6,6, 10,8 et 4,6 % chez les enfants ruraux. Aucune différence significative n’a été trouvée dans la prévalence des sifflements annuels et de l’asthme diagnostiqué par un médecin. Cependant, un gradient a été observé pour les symptômes d’asthme induits par l’exercice et la toux nocturne chronique (p 0,03). La sévérité des sifflements, jugée par les troubles du sommeil, était plus fréquente chez les sujets ruraux (1,4 % contre 1,1 %, p < 0,05). Pour la prévalence cumulative de l’eczéma atopique, nos résultats ont montré une différence significative en fonction des communes (p 0,006) et des secteurs géographiques (p 0,001).
Conclusions
Conformément à d’autres études, les zones urbaines présentent une prévalence plus élevée de l’asthme et des maladies allergiques, soulignant l’impact de l’urbanisation sur ces conditions. Des recherches cliniques supplémentaires sont nécessaires pour explorer ces résultats plus en détail.