{"title":"Frequent visitors to the ophthalmology emergency department: Clinical characteristics and management","authors":"J. Poret , C. Arndt , A. Barrucand , A. Henry","doi":"10.1016/j.jfo.2025.104448","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Purpose</h3><div>To describe the profiles and management patterns of frequent visitors to the ophthalmology emergency department in comparison to patients who visit only occasionally.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>This study conducted a retrospective analysis spanning a 2.5-year period encompassing all visits to the ophthalmology emergency department. Patients who visited four or more times during this period were identified as frequent users and compared with a control group randomly selected from patients who visited only once. Severity scores associated with diagnoses, ranging from 1 to 5 (Base Score), along with clinical characteristics and patient management strategies, were analyzed using both univariate and multivariate analyses.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Of 18,802 visits, 331 patients (constituting 2.23% of the total) were identified as frequent users during the 2.5-year period, with numbers of visits ranging from 4 to 23. In comparison to the control group, frequent users tended to be approximately 10 years older and presented with more severe diagnoses (Base Score 2.43<!--> <!-->±<!--> <!-->1.15 versus 1.89<!--> <!-->±<!--> <!-->0.94, <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->6.35<!--> <!-->×<!--> <!-->10<sup>−11</sup>). Their visits were predominantly associated with non-traumatic anterior segment pathologies (56% versus 27%) rather than traumatic pathologies (8.7% versus 27%). They were more likely to be referred to senior practitioners within the department (43% versus 33%), necessitated more frequent hospitalizations (33 cases versus 1), and required post-emergency follow-ups or referrals to hyper-specialized consultants.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Despite comprising a relatively small percentage of the total patient population, frequent users of ophthalmological emergency departments tend to present with more severe diagnoses. This underscores the importance of optimizing resources to alleviate some of the burden on specialized emergency services.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>Décrire les caractéristiques cliniques et la prise en charge des usagers fréquents des urgences ophtalmologiques et les comparer à celles des usagers occasionnels.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective de l’ensemble des consultations aux urgences ophtalmologiques d’un CHU de France sur une période de 2,5 ans. Tous les patients ayant consulté quatre fois ou plus pendant cette période ont été identifiés comme des usagers « fréquents » et comparés à un groupe contrôle sélectionné au hasard parmi les patients n’ayant consulté qu’occasionnellement (3 consultations ou moins sur cette période, usagers « occasionnels »). Les scores de gravité associés aux diagnostics retenus pour chaque consultation (sévérité gradée de 1 à 5 selon le Base Score), ainsi que les caractéristiques cliniques et les stratégies de prise en charge des patients, ont été comparées entre les 2 groupes par analyse univariée et multivariée.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur 18 802 visites, 331 patients (2,23 %) ont été identifiés comme des usagers « fréquents » des urgences ophtalmologiques avec un nombre de visites variant de 4 jusqu’à 23 visites sur cette période de 2,5 ans. Par rapport au groupe témoin des usagers « occasionnels », les usagers « fréquents » avaient tendance à être plus âgés d’une dizaine d’années et présentaient des diagnostics retenus ophtalmologiques plus sévères (Base Score de 2,43<!--> <!-->±<!--> <!-->1,15 contre 1,89<!--> <!-->±<!--> <!-->0,94, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->6,35<!--> <!-->×<!--> <!-->10<sup>−11</sup>). Leurs visites étaient davantage motivées par des pathologies non traumatiques du segment antérieur (56 % versus 27 %) plutôt que par des pathologies traumatiques (8,7 % contre 27 %). Leurs dossiers étaient plus souvent supervisés par l’un des praticiens seniors du service (43 % versus 33 %), et ont conduit à davantage d’hospitalisations (33 cas versus 1), de suivis « post-urgence » ou d’orientations vers des consultations hyperspécialisées.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Bien que représentant un pourcentage relativement faible des usagers des urgences ophtalmologiques, les usagers « fréquents » semblent présenter des diagnostics plus sévères. 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Abstract
Purpose
To describe the profiles and management patterns of frequent visitors to the ophthalmology emergency department in comparison to patients who visit only occasionally.
Methods
This study conducted a retrospective analysis spanning a 2.5-year period encompassing all visits to the ophthalmology emergency department. Patients who visited four or more times during this period were identified as frequent users and compared with a control group randomly selected from patients who visited only once. Severity scores associated with diagnoses, ranging from 1 to 5 (Base Score), along with clinical characteristics and patient management strategies, were analyzed using both univariate and multivariate analyses.
Results
Of 18,802 visits, 331 patients (constituting 2.23% of the total) were identified as frequent users during the 2.5-year period, with numbers of visits ranging from 4 to 23. In comparison to the control group, frequent users tended to be approximately 10 years older and presented with more severe diagnoses (Base Score 2.43 ± 1.15 versus 1.89 ± 0.94, P = 6.35 × 10−11). Their visits were predominantly associated with non-traumatic anterior segment pathologies (56% versus 27%) rather than traumatic pathologies (8.7% versus 27%). They were more likely to be referred to senior practitioners within the department (43% versus 33%), necessitated more frequent hospitalizations (33 cases versus 1), and required post-emergency follow-ups or referrals to hyper-specialized consultants.
Conclusion
Despite comprising a relatively small percentage of the total patient population, frequent users of ophthalmological emergency departments tend to present with more severe diagnoses. This underscores the importance of optimizing resources to alleviate some of the burden on specialized emergency services.
Objectif
Décrire les caractéristiques cliniques et la prise en charge des usagers fréquents des urgences ophtalmologiques et les comparer à celles des usagers occasionnels.
Méthodes
Étude rétrospective de l’ensemble des consultations aux urgences ophtalmologiques d’un CHU de France sur une période de 2,5 ans. Tous les patients ayant consulté quatre fois ou plus pendant cette période ont été identifiés comme des usagers « fréquents » et comparés à un groupe contrôle sélectionné au hasard parmi les patients n’ayant consulté qu’occasionnellement (3 consultations ou moins sur cette période, usagers « occasionnels »). Les scores de gravité associés aux diagnostics retenus pour chaque consultation (sévérité gradée de 1 à 5 selon le Base Score), ainsi que les caractéristiques cliniques et les stratégies de prise en charge des patients, ont été comparées entre les 2 groupes par analyse univariée et multivariée.
Résultats
Sur 18 802 visites, 331 patients (2,23 %) ont été identifiés comme des usagers « fréquents » des urgences ophtalmologiques avec un nombre de visites variant de 4 jusqu’à 23 visites sur cette période de 2,5 ans. Par rapport au groupe témoin des usagers « occasionnels », les usagers « fréquents » avaient tendance à être plus âgés d’une dizaine d’années et présentaient des diagnostics retenus ophtalmologiques plus sévères (Base Score de 2,43 ± 1,15 contre 1,89 ± 0,94, p = 6,35 × 10−11). Leurs visites étaient davantage motivées par des pathologies non traumatiques du segment antérieur (56 % versus 27 %) plutôt que par des pathologies traumatiques (8,7 % contre 27 %). Leurs dossiers étaient plus souvent supervisés par l’un des praticiens seniors du service (43 % versus 33 %), et ont conduit à davantage d’hospitalisations (33 cas versus 1), de suivis « post-urgence » ou d’orientations vers des consultations hyperspécialisées.
Conclusion
Bien que représentant un pourcentage relativement faible des usagers des urgences ophtalmologiques, les usagers « fréquents » semblent présenter des diagnostics plus sévères. Cette étude souligne l’importance de l’optimisation des ressources afin d’alléger le fardeau des services d’urgence spécialisées.
期刊介绍:
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