{"title":"Parasomnies et le genre féminin","authors":"Siham Bahbouh","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.082","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Les parasomnies sont relativement nombreuses chez l’adulte. Cependant, elles sont peu étudiées chez les femmes, tout comme les facteurs de risque associés à leur survenue, laissant un champ important à explorer.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>L’étude était transversale incluant un échantillon de 2500 sujets âgés de 18 ans et plus qui ont été interrogé à l’aide d’un questionnaire relatif aux parasomnies actuelles. Nous avons utilisé des analyses de régression logistique multivariée pour étudier les associations entre le sommeil et ses troubles avec les parasomnies chez le genre féminin, afin d’identifier les facteurs de risque. Le seuil de signification était fixé à <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 57 % des femmes ont rapporté des parasomnies. L’âge moyen était de 46,17 (18,85) ans (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Après ajustement des facteurs de risque de survenue de parasomnies, les facteurs indépendants identifiés étaient le sexe féminin (ORa 1,45 ; IC 95 % [1,21 ; 1,75] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001] ; le chronotype indiffèrent (ORa 1,41 ; IC 95 % [1,14 ; 1,75] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001] ; l’utilisation d’écran avant le coucher (ORa 1,35 ; IC 95 % [1,12 ; 1,64] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001] ; fumer avant le coucher (ORa 1,06 ; IC 95 % [0,64 ; 1,76] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,810] ; l’heure de coucher moyenne en semaine par rapport à minuit (ORa 0,98 ; IC 95 % [0,90 ; 1,07] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,656] ; l’heure de coucher moyenne le weekend par rapport à minuit (ORa 1,09 ; IC 95 % [0,99 ; 1,20] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05] ; l’heure de lever moyenne le week-end par rapport à midi (ORa 1,00 ; IC 95 % [0,95 ; 1,06] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,928] ; le réveil spontané en semaine (ORa 2,16 ; IC 95 % [1,18 ; 3,95] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01] ; avoir l’habitude de boire du thé (ORa 1,27 ; IC 95 % [1,03 ; 1,56] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01] ; du café (ORa 1,77 ; IC 95 % [1,48 ; 2,12] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001] ; et fumer (ORa 1,23 ; IC 95 % [0,89 ; 1,71] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,21].</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’identification des facteurs de risque des parasomnies chez les femmes dans notre population nécessite des recherches plus ciblées afin de comprendre les déclencheurs spécifiques liés au sexe et pouvoir gérer ces troubles.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 61"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Médecine du Sommeil","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1769449325000822","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Objectif
Les parasomnies sont relativement nombreuses chez l’adulte. Cependant, elles sont peu étudiées chez les femmes, tout comme les facteurs de risque associés à leur survenue, laissant un champ important à explorer.
Méthodes
L’étude était transversale incluant un échantillon de 2500 sujets âgés de 18 ans et plus qui ont été interrogé à l’aide d’un questionnaire relatif aux parasomnies actuelles. Nous avons utilisé des analyses de régression logistique multivariée pour étudier les associations entre le sommeil et ses troubles avec les parasomnies chez le genre féminin, afin d’identifier les facteurs de risque. Le seuil de signification était fixé à p < 0,05.
Résultats
Au total, 57 % des femmes ont rapporté des parasomnies. L’âge moyen était de 46,17 (18,85) ans (p < 0,001). Après ajustement des facteurs de risque de survenue de parasomnies, les facteurs indépendants identifiés étaient le sexe féminin (ORa 1,45 ; IC 95 % [1,21 ; 1,75] ; p < 0,001] ; le chronotype indiffèrent (ORa 1,41 ; IC 95 % [1,14 ; 1,75] ; p < 0,001] ; l’utilisation d’écran avant le coucher (ORa 1,35 ; IC 95 % [1,12 ; 1,64] ; p < 0,001] ; fumer avant le coucher (ORa 1,06 ; IC 95 % [0,64 ; 1,76] ; p = 0,810] ; l’heure de coucher moyenne en semaine par rapport à minuit (ORa 0,98 ; IC 95 % [0,90 ; 1,07] ; p = 0,656] ; l’heure de coucher moyenne le weekend par rapport à minuit (ORa 1,09 ; IC 95 % [0,99 ; 1,20] ; p < 0,05] ; l’heure de lever moyenne le week-end par rapport à midi (ORa 1,00 ; IC 95 % [0,95 ; 1,06] ; p = 0,928] ; le réveil spontané en semaine (ORa 2,16 ; IC 95 % [1,18 ; 3,95] ; p < 0,01] ; avoir l’habitude de boire du thé (ORa 1,27 ; IC 95 % [1,03 ; 1,56] ; p < 0,01] ; du café (ORa 1,77 ; IC 95 % [1,48 ; 2,12] ; p < 0,001] ; et fumer (ORa 1,23 ; IC 95 % [0,89 ; 1,71] ; p = 0,21].
Conclusion
L’identification des facteurs de risque des parasomnies chez les femmes dans notre population nécessite des recherches plus ciblées afin de comprendre les déclencheurs spécifiques liés au sexe et pouvoir gérer ces troubles.