{"title":"Profil de l’épilepsie vasculaire au service de neurologie du CHU de Conakry","authors":"Laila Toure, Mamady Camara","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.078","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Décrire les caractéristiques épidémiologiques, électrocliniques, thérapeutiques et évolutive au service de neurologie du CHU de Conakry.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une étude prospective de type descriptive, d’une durée d’un (1) an, réalisée au service de neurologie du CHU de Conakry. Ont été inclus dans notre étude, les patients admis pour au moins une crise épileptique non provoquée après un accident vasculaire cérébral (AVC) dans un délai supérieur à une semaine. Ont été exclus tous les patients ayant les antécédents d’épilepsie ou de traumatisme crânien.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Durant cette étude, nous avons enregistré une incidence de 6,3 % d’EV. L’âge moyen était de 58, 2<!--> <!-->±<!--> <!-->10, 4 ans avec des extrêmes de 48 ans et 73 ans. Nos patients étaient majoritairement des hommes soit un sex-ratio de 1,31. Le délai moyen d’apparition de l’EV était de 33,42<!--> <!-->±<!--> <!-->18,2 semaines. Les crises précoces ont été observé chez 21,6 % des patients. Le mode inaugural de l’EV était des crises sérielles (64,8 %), des crises isolées (32,4 %) et l’état de mal épileptique (EME) dans 10,8 % des cas. Les manifestations cliniques principalement les crises focales cloniques observées dans 40,5 % des cas, suivi des myoclonies dans 24,3 % des cas. L’électroencéphalogramme (EEG) de nos patients avait montré des ondes lentes (70,2 %) et des points (27,7 %), mais aussi un résultat normal (16,2 %). Les anomalies EEG étaient de topographie latéralisée (54,8 %), focale (32,2 %) et généralisée (12,9 %). Ces anomalies EEG étaient essentiellement des ondes lentes et des pointes soit respectivement 70,2 % et 29,7 des cas. Les antiépileptiques de longue durée utilisés au cours de cette étude étaient le valproate de sodium (54 %), puis le lamictal (37,8 %) et la lamotrigine (8,1 %). Nous avons observé une régression des CE dans 78,3 %, cependant 21,6 % des patients ont évolué vers un EME.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’épilepsie vasculaire est fréquente chez les hommes et les sujets jeunes dans notre contexte, et présente une bonne évolution.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 59"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Médecine du Sommeil","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1769449325000780","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Objectif
Décrire les caractéristiques épidémiologiques, électrocliniques, thérapeutiques et évolutive au service de neurologie du CHU de Conakry.
Méthodes
Il s’agissait d’une étude prospective de type descriptive, d’une durée d’un (1) an, réalisée au service de neurologie du CHU de Conakry. Ont été inclus dans notre étude, les patients admis pour au moins une crise épileptique non provoquée après un accident vasculaire cérébral (AVC) dans un délai supérieur à une semaine. Ont été exclus tous les patients ayant les antécédents d’épilepsie ou de traumatisme crânien.
Résultats
Durant cette étude, nous avons enregistré une incidence de 6,3 % d’EV. L’âge moyen était de 58, 2 ± 10, 4 ans avec des extrêmes de 48 ans et 73 ans. Nos patients étaient majoritairement des hommes soit un sex-ratio de 1,31. Le délai moyen d’apparition de l’EV était de 33,42 ± 18,2 semaines. Les crises précoces ont été observé chez 21,6 % des patients. Le mode inaugural de l’EV était des crises sérielles (64,8 %), des crises isolées (32,4 %) et l’état de mal épileptique (EME) dans 10,8 % des cas. Les manifestations cliniques principalement les crises focales cloniques observées dans 40,5 % des cas, suivi des myoclonies dans 24,3 % des cas. L’électroencéphalogramme (EEG) de nos patients avait montré des ondes lentes (70,2 %) et des points (27,7 %), mais aussi un résultat normal (16,2 %). Les anomalies EEG étaient de topographie latéralisée (54,8 %), focale (32,2 %) et généralisée (12,9 %). Ces anomalies EEG étaient essentiellement des ondes lentes et des pointes soit respectivement 70,2 % et 29,7 des cas. Les antiépileptiques de longue durée utilisés au cours de cette étude étaient le valproate de sodium (54 %), puis le lamictal (37,8 %) et la lamotrigine (8,1 %). Nous avons observé une régression des CE dans 78,3 %, cependant 21,6 % des patients ont évolué vers un EME.
Conclusion
L’épilepsie vasculaire est fréquente chez les hommes et les sujets jeunes dans notre contexte, et présente une bonne évolution.