Tomás Ilabaca Turri, Claudia Cecchi Bernales, Karla Moreno Matus
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Abstract
Face à la sous-représentation des étudiants des classes populaires dans l’enseignement supérieur chilien, un Programme d’accès à l’enseignement supérieur (intitulé PACE) a été mis en place en 2014. Ce programme, se réclamant d’une politique d’inclusion, consiste à ouvrir une voie d’accès propre aux étudiants les plus performants des lycées publics considérés comme vulnérables. Le dispositif entend ainsi atténuer les effets de la sélection académique et sociale à l’œuvre dans le système éducatif chilien. Cet article propose une étude critique de la notion d’inclusion qui sous-tend cette politique publique, à partir de l’analyse discursive des termes du programme ainsi que d’entretiens menés avec des responsables de la mise en œuvre de PACE dans cinq universités qui l’ont adopté. Cette analyse met en lumière une interprétation dominante de l’inclusion en termes de redistribution des opportunités d’accès à l’enseignement, mais aussi l’émergence progressive d’orientations faisant appel à une rhétorique de la reconnaissance ainsi qu’à une logique d’accompagnement intégral de l’étudiant dans ses dimensions académiques et extra-académiques.
针对工薪阶层学生在智利高等教育中代表性不足的问题,2014年制定了高等教育入学方案(简称PACE)。该方案以包容政策为基础,包括为公立高中中被视为弱势的成绩最好的学生开辟一条特殊的入学途径。其目的是减轻智利教育系统中学术和社会选择的影响。本文基于对该计划条款的话语分析,以及对五所采用该计划的大学中负责实施 PACE 的人员的访谈,对支撑这一公共政策的全纳概念进行了批判性研究。该分析强调了从重新分配受教育机会的角度对全纳的主要解释,但也强调了基于认可的修辞和在学术和学术外方面为学生提供整体支持的理由而逐渐出现的方法。