Le resurfaçage patellaire d’un deuxième côté lors d’une prothèse totale de genou pourrait ne pas être nécessaire même s’il a été effectué du premier côté
{"title":"Le resurfaçage patellaire d’un deuxième côté lors d’une prothèse totale de genou pourrait ne pas être nécessaire même s’il a été effectué du premier côté","authors":"Baptiste Picart, Angelos Scaltsas, Nicolas Pujol","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.010","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La pertinence ou la nécessité de réaliser un resurfaçage patellaire lors de l’implantation d’une prothèse totale de genou (PTG) n’est pas clairement établie. L’objectif de l’étude était de comparer les résultats cliniques et fonctionnels de patients opérés d’un côté par PTG avec resurfaçage rotulien et de l’autre côté par PTG sans resurfaçage patellaire. L’hypothèse était qu’il n’y avait pas de différence entre les deux côtés opérés.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Il s’agit d’une cohorte rétrospective de patients opérés pour gonarthrose d’un deuxième côté par PTG sans resurfaçage patellaire (PTG R−) et ayant pour antécédent une première arthroplastie totale de genou controlatérale avec resurfaçage rotulien (PTG R+). Vingt patients consécutifs ayant eu une deuxième PTG de première intention étaient leur propre groupe témoin (40 genoux). L’âge moyen était de 75,9 ans<!--> <!-->±<!--> <!-->6,2. Les scores Iwano étaient comparables. Le délai moyen entre les deux interventions était de 20,6 mois<!--> <!-->±<!--> <!-->11,9.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Il n’y avait pas de différence sur les scores SF-36, KOOS et Lillois entre le genou droit et le genou gauche. Soixante-cinq pour cent des patients étaient incapables de différencier leurs genoux dans les activités de la vie quotidienne.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’évaluation de notre cohorte ne permettait pas de différencier les résultats avec et sans resurfaçage, montrant les limites du resurfaçage sur le gain fonctionnel précoce après PTG primaire. Il ne serait donc pas indispensable de le réaliser, même lorsque que celui-ci a été fait du premier côté.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; Étude de cohorte rétrospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>The appropriateness or necessity of patellar resurfacing in total knee arthroplasty (TKA) is not clearly established. The objective of the present study was to compare the clinical and functional results of patients operated on one side by TKA with patellar resurfacing and on the other side by TKA without patellar resurfacing. The hypothesis was that there was no difference in results between the two sides.</p></div><div><h3>Method</h3><p>This was a retrospective cohort of patients operated on by TKA without patellar resurfacing (TKA R−) in a second osteoarthritic knee after contralateral TKA with patellar resurfacing (TKA R<!--> <!-->+<!--> <!-->). Twenty consecutive patients who underwent second primary TKA constituted their own control group (40 knees). Iwano scores were comparable. Mean age was 75.9<!--> <!-->±<!--> <!-->6.2<!--> <!-->years. Mean time between the two procedures was 20.6<!--> <!-->±<!--> <!-->11.9<!--> <!-->months.</p></div><div><h3>Results</h3><p>There were no differences in SF-36, KOOS or Lillois scores between the right and left knees. Sixty-five percent of patients were unable to differentiate the performance their knees in activities of daily living.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>The present study did not differentiate results according to patellar resurfacing, showing the limitations of resurfacing on early functional gain after primary TKA. Resurfacing might thus not be essential, even if it was performed in replacement of the first knee.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>IV; retrospective cohort study.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724000455","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
La pertinence ou la nécessité de réaliser un resurfaçage patellaire lors de l’implantation d’une prothèse totale de genou (PTG) n’est pas clairement établie. L’objectif de l’étude était de comparer les résultats cliniques et fonctionnels de patients opérés d’un côté par PTG avec resurfaçage rotulien et de l’autre côté par PTG sans resurfaçage patellaire. L’hypothèse était qu’il n’y avait pas de différence entre les deux côtés opérés.
Méthode
Il s’agit d’une cohorte rétrospective de patients opérés pour gonarthrose d’un deuxième côté par PTG sans resurfaçage patellaire (PTG R−) et ayant pour antécédent une première arthroplastie totale de genou controlatérale avec resurfaçage rotulien (PTG R+). Vingt patients consécutifs ayant eu une deuxième PTG de première intention étaient leur propre groupe témoin (40 genoux). L’âge moyen était de 75,9 ans ± 6,2. Les scores Iwano étaient comparables. Le délai moyen entre les deux interventions était de 20,6 mois ± 11,9.
Résultats
Il n’y avait pas de différence sur les scores SF-36, KOOS et Lillois entre le genou droit et le genou gauche. Soixante-cinq pour cent des patients étaient incapables de différencier leurs genoux dans les activités de la vie quotidienne.
Conclusion
L’évaluation de notre cohorte ne permettait pas de différencier les résultats avec et sans resurfaçage, montrant les limites du resurfaçage sur le gain fonctionnel précoce après PTG primaire. Il ne serait donc pas indispensable de le réaliser, même lorsque que celui-ci a été fait du premier côté.
Niveau de preuve
IV ; Étude de cohorte rétrospective.
Introduction
The appropriateness or necessity of patellar resurfacing in total knee arthroplasty (TKA) is not clearly established. The objective of the present study was to compare the clinical and functional results of patients operated on one side by TKA with patellar resurfacing and on the other side by TKA without patellar resurfacing. The hypothesis was that there was no difference in results between the two sides.
Method
This was a retrospective cohort of patients operated on by TKA without patellar resurfacing (TKA R−) in a second osteoarthritic knee after contralateral TKA with patellar resurfacing (TKA R + ). Twenty consecutive patients who underwent second primary TKA constituted their own control group (40 knees). Iwano scores were comparable. Mean age was 75.9 ± 6.2 years. Mean time between the two procedures was 20.6 ± 11.9 months.
Results
There were no differences in SF-36, KOOS or Lillois scores between the right and left knees. Sixty-five percent of patients were unable to differentiate the performance their knees in activities of daily living.
Conclusion
The present study did not differentiate results according to patellar resurfacing, showing the limitations of resurfacing on early functional gain after primary TKA. Resurfacing might thus not be essential, even if it was performed in replacement of the first knee.
期刊介绍:
A 118 ans, la Revue de Chirurgie orthopédique franchit, en 2009, une étape décisive dans son développement afin de renforcer la diffusion et la notoriété des publications francophones auprès des praticiens et chercheurs non-francophones. Les auteurs ayant leurs racines dans la francophonie trouveront ainsi une chance supplémentaire de voir reconnus les qualités et le intérêt de leurs recherches par le plus grand nombre.