La chirurgie mini-invasive des fractures périprothétiques fémorales augmente le taux et réduit le temps de consolidation osseuse sans augmenter le taux de complications
Marie Le Baron , Thibaut Battut , Thierry Bégué , Matthieu Ehlinger , Xavier Flecher , SOFCOT
{"title":"La chirurgie mini-invasive des fractures périprothétiques fémorales augmente le taux et réduit le temps de consolidation osseuse sans augmenter le taux de complications","authors":"Marie Le Baron , Thibaut Battut , Thierry Bégué , Matthieu Ehlinger , Xavier Flecher , SOFCOT","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.003","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les fractures fémorales sur prothèse de genou (FFPG) deviennent plus fréquentes du fait de l’augmentation du nombre d’arthroplasties et du vieillissement de la population chez qui le maintien de l’autonomie et de la fonction reste un enjeu. L’apparition des plaques verrouillées a amélioré les résultats fonctionnels et favorisé l’essor des voies d’abord « mini-invasives » (MIS). Même si la littérature compare les différents types d’ostéosynthèse sur FFPG, peu d’informations sont disponibles sur les complications de l’ostéosynthèse par plaque verrouillée en fonction de la voie d’abord. Nous avons donc réalisé une étude multicentrique (neuf centres : Dijon, Grenoble, Lille, Marseille, Nice, Paris, Saint-Étienne, Strasbourg, Colmar) rétrospective dans le cadre d’un symposium de la Société française de chirurgie orthopédique et de traumatologie (SOFCOT). Les objectifs étaient après ostéosynthèse de FFPG par plaques verrouillées réalisées par un abord classique ou par voie mini-invasive (MIS) : (1) de comparer les complications, (2) d’évaluer si les résultats radiocliniques (taux et délai de consolidation, reprise d’appui, défaut de réduction, autonomie postopératoire) sont comparables dans les deux groupes.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>L’hypothèse était que la réalisation d’une voie MIS dans ces indications ne donne pas plus de complications qu’une voie d’abord classique, et ce avec de meilleurs résultats fonctionnels et radiologiques.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Cinq cent soixante-treize patients ont présenté une FFPG sur les périodes étudiées (série rétrospective de janvier 2012 à décembre 2016, puis série prospective de janvier à décembre 2019). Après application des critères d’inclusion (FFPG par plaque verrouillée) et d’exclusion (contexte tumoral, infectieux, fractures peropératoires, fractures sur prothèse descellée, autres modes d’ostéosynthèses, traitement par révision prothétique, patients mineurs, suivi inférieur à 1 an, les dossiers incomplets), une série globale de 306 patients a été retenue. Deux groupes ont été créés selon la voie d’abord réalisée : un groupe voie d’abord standard (S, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->228) et un groupe voie d’abord mini-invasive (MIS, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->78). Les données démographiques de la population ont été relevées, et les critères d’autonomie (score de Parker, lieu de vie). Les complications postopératoires ont été recherchées (infection, complication mécanique, reprise chirurgicale). Enfin les résultats radiocliniques ont été évalués (taux et délai de consolidation, reprise d’appui, défaut de réduction, autonomie postopératoire).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La comparaison des deux sous-groupes S et MIS a retrouvé des taux de complications sont comparables dans les deux groupes quant aux infections (groupe S : <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->18 [7,9 %], groupe MIS : <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2 [2,6 %]), complications mécaniques (S : <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->23 [10,1 %], MIS : <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2 [2,6 %]), et reprise chirurgicale (S : <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->33 [14,5 %], MIS : <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7 [8,9 %]), et une absence de différence quant à l’autonomie postopératoire (Parker groupe S : 4,7<!--> <!-->±<!--> <!-->2,4 [0–9] vs groupe MIS : 5<!--> <!-->±<!--> <!-->2,7 [0–9]). En revanche, le délai pour la reprise de l’appui était plus court dans le groupe MIS (4,3<!--> <!-->±<!--> <!-->3,5 semaines [0–12] versus 10,1<!--> <!-->±<!--> <!-->10,1 semaines [0–110], <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Le taux de pseudarthrose était plus faible dans le groupe MIS (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1 vs <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->20, soit 1,7 vs 11,1 % [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,031]) et le délai de consolidation plus court (7,5<!--> <!-->±<!--> <!-->4,3 semaines [6–30] versus 15,2<!--> <!-->±<!--> <!-->9,4 semaines [5–78] [<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001]).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La réalisation d’une voie MIS dans la prise en charge des FFPG ostéosynthésées par plaque verrouillée ne donne pas plus de complications qu’une voie d’abord classique. De plus, on obtient un taux de consolidation plus élevé dans des délais plus courts. Au terme de ce travail, il semble raisonnable de proposer en première intention une ostéosynthèse par voie MIS lorsqu’une prise en charge par plaque verrouillée est retenue pour une FFPG sous réserve de l’expertise technique.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude observationnelle.</p></div><div><h3>Background</h3><p>Knee periprosthetic femoral fractures (KPPFF) are becoming more frequent due to the increasing number of arthroplasties and the aging population, for whom maintaining autonomy and function remains a challenge. The use of locking plates has improved functional results and promoted the development of “minimally invasive” surgical (MIS) approaches. Despite the availability of literature comparing between different types of osteosynthesis for KPPFF, there is a paucity of information available on the complications of osteosynthesis using locking plates, depending on the approach. We therefore carried out a retrospective multicenter study (nine centers: Dijon, Grenoble, Lille, Marseille, Nice, Paris, Saint-Étienne, Strasbourg, Colmar) as part of a Symposium of the French Society of Orthopedic Surgery and Traumatology (SOFCOT). Following osteosynthesis of KPPFF by locking plates carried out by a standard approach or by a minimally invasive approach (MIS), the objectives were: (1) to compare the complications, (2) to evaluate whether the radiological and clinical results (rate and time of consolidation, resumption of weight bearing, lack of reduction, postoperative autonomy) were comparable in the two groups.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>The hypothesis was that performing an MIS approach in these indications does not confer more complications than a standard approach, and rather, the MIS approach offers better functional and radiological results.</p></div><div><h3>Material and method</h3><p>Five hundred and seventy-three patients presented with KPPFF over the periods studied (retrospective series from January 2012 to December 2016, then prospective series from January to December 2019). After applying the inclusion criteria (KPPFF by locking plate) and exclusion criteria (tumor context, infectious, intraoperative fractures, fractures on loose prostheses, other osteosynthesis methods, treatment by prosthetic revision, patients under the age of 18, follow-up less than 1-year, incomplete files), a global series of 306 patients was retained. Two groups were created according to the approach performed: a standard approach group (S, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->228) and a minimally invasive approach group (MIS, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->78). The demographic data of the population were recorded, as was the criteria for autonomy (Parker score, place of living). Postoperative complications were sought (infection, mechanical complication, surgical revision). Finally, the radiological and clinical results were evaluated (rate of, and time to consolidation, resumption of weight bearing, lack of reduction, postoperative autonomy).</p></div><div><h3>Results</h3><p>The comparison of the two subgroups, S and MIS, found complication rates are comparable in the two groups in terms of infections (S group: <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->18 [7.9%], MIS group: <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2 [2.6%]), mechanical complications (S: <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->23 [10.1%], MIS: <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2 [2.6%]), and surgical revision (S: <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->33 [14.5%], MIS: <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7 [8.9%]), and a lack of difference in postoperative autonomy (Parker; S group: 4.7<!--> <!-->±<!--> <!-->2.4 [0–9] vs. MIS group: 5<!--> <!-->±<!--> <!-->2, 7 [0–9]). On the other hand, the time to return to weight bearing was shorter in the MIS group (4.3<!--> <!-->±<!--> <!-->3.5 weeks [0–12] versus 10.1<!--> <!-->±<!--> <!-->10.1 weeks [0–110], <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001). The rate of nonunion was lower in the MIS group (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1 vs. <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->20, i.e. 1.7 vs. 11.1% [<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.031]) and the time to consolidation was shorter (7.5<!--> <!-->±<!--> <!-->4.3 weeks [6–30] versus 15.2<!--> <!-->±<!--> <!-->9.4 weeks [5–78] [<em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001]).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Performing an MIS approach in the management of KPPFF by locking plate osteosynthesis does not cause any more complications than a standard approach. In addition, higher consolidation rates can be obtained in shorter periods of time. This study suggests that it proposing osteosynthesis using the MIS approach as a primary surgery is a reasonable choice when treatment using locking plates is chosen for a KPPFF, subject to technical expertise.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>III; observational study.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724000753","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Contexte
Les fractures fémorales sur prothèse de genou (FFPG) deviennent plus fréquentes du fait de l’augmentation du nombre d’arthroplasties et du vieillissement de la population chez qui le maintien de l’autonomie et de la fonction reste un enjeu. L’apparition des plaques verrouillées a amélioré les résultats fonctionnels et favorisé l’essor des voies d’abord « mini-invasives » (MIS). Même si la littérature compare les différents types d’ostéosynthèse sur FFPG, peu d’informations sont disponibles sur les complications de l’ostéosynthèse par plaque verrouillée en fonction de la voie d’abord. Nous avons donc réalisé une étude multicentrique (neuf centres : Dijon, Grenoble, Lille, Marseille, Nice, Paris, Saint-Étienne, Strasbourg, Colmar) rétrospective dans le cadre d’un symposium de la Société française de chirurgie orthopédique et de traumatologie (SOFCOT). Les objectifs étaient après ostéosynthèse de FFPG par plaques verrouillées réalisées par un abord classique ou par voie mini-invasive (MIS) : (1) de comparer les complications, (2) d’évaluer si les résultats radiocliniques (taux et délai de consolidation, reprise d’appui, défaut de réduction, autonomie postopératoire) sont comparables dans les deux groupes.
Hypothèse
L’hypothèse était que la réalisation d’une voie MIS dans ces indications ne donne pas plus de complications qu’une voie d’abord classique, et ce avec de meilleurs résultats fonctionnels et radiologiques.
Matériel et méthode
Cinq cent soixante-treize patients ont présenté une FFPG sur les périodes étudiées (série rétrospective de janvier 2012 à décembre 2016, puis série prospective de janvier à décembre 2019). Après application des critères d’inclusion (FFPG par plaque verrouillée) et d’exclusion (contexte tumoral, infectieux, fractures peropératoires, fractures sur prothèse descellée, autres modes d’ostéosynthèses, traitement par révision prothétique, patients mineurs, suivi inférieur à 1 an, les dossiers incomplets), une série globale de 306 patients a été retenue. Deux groupes ont été créés selon la voie d’abord réalisée : un groupe voie d’abord standard (S, n = 228) et un groupe voie d’abord mini-invasive (MIS, n = 78). Les données démographiques de la population ont été relevées, et les critères d’autonomie (score de Parker, lieu de vie). Les complications postopératoires ont été recherchées (infection, complication mécanique, reprise chirurgicale). Enfin les résultats radiocliniques ont été évalués (taux et délai de consolidation, reprise d’appui, défaut de réduction, autonomie postopératoire).
Résultats
La comparaison des deux sous-groupes S et MIS a retrouvé des taux de complications sont comparables dans les deux groupes quant aux infections (groupe S : n = 18 [7,9 %], groupe MIS : n = 2 [2,6 %]), complications mécaniques (S : n = 23 [10,1 %], MIS : n = 2 [2,6 %]), et reprise chirurgicale (S : n = 33 [14,5 %], MIS : n = 7 [8,9 %]), et une absence de différence quant à l’autonomie postopératoire (Parker groupe S : 4,7 ± 2,4 [0–9] vs groupe MIS : 5 ± 2,7 [0–9]). En revanche, le délai pour la reprise de l’appui était plus court dans le groupe MIS (4,3 ± 3,5 semaines [0–12] versus 10,1 ± 10,1 semaines [0–110], p < 0,001). Le taux de pseudarthrose était plus faible dans le groupe MIS (n = 1 vs n = 20, soit 1,7 vs 11,1 % [p = 0,031]) et le délai de consolidation plus court (7,5 ± 4,3 semaines [6–30] versus 15,2 ± 9,4 semaines [5–78] [p < 0,001]).
Conclusion
La réalisation d’une voie MIS dans la prise en charge des FFPG ostéosynthésées par plaque verrouillée ne donne pas plus de complications qu’une voie d’abord classique. De plus, on obtient un taux de consolidation plus élevé dans des délais plus courts. Au terme de ce travail, il semble raisonnable de proposer en première intention une ostéosynthèse par voie MIS lorsqu’une prise en charge par plaque verrouillée est retenue pour une FFPG sous réserve de l’expertise technique.
Niveau de preuve
III ; étude observationnelle.
Background
Knee periprosthetic femoral fractures (KPPFF) are becoming more frequent due to the increasing number of arthroplasties and the aging population, for whom maintaining autonomy and function remains a challenge. The use of locking plates has improved functional results and promoted the development of “minimally invasive” surgical (MIS) approaches. Despite the availability of literature comparing between different types of osteosynthesis for KPPFF, there is a paucity of information available on the complications of osteosynthesis using locking plates, depending on the approach. We therefore carried out a retrospective multicenter study (nine centers: Dijon, Grenoble, Lille, Marseille, Nice, Paris, Saint-Étienne, Strasbourg, Colmar) as part of a Symposium of the French Society of Orthopedic Surgery and Traumatology (SOFCOT). Following osteosynthesis of KPPFF by locking plates carried out by a standard approach or by a minimally invasive approach (MIS), the objectives were: (1) to compare the complications, (2) to evaluate whether the radiological and clinical results (rate and time of consolidation, resumption of weight bearing, lack of reduction, postoperative autonomy) were comparable in the two groups.
Hypothesis
The hypothesis was that performing an MIS approach in these indications does not confer more complications than a standard approach, and rather, the MIS approach offers better functional and radiological results.
Material and method
Five hundred and seventy-three patients presented with KPPFF over the periods studied (retrospective series from January 2012 to December 2016, then prospective series from January to December 2019). After applying the inclusion criteria (KPPFF by locking plate) and exclusion criteria (tumor context, infectious, intraoperative fractures, fractures on loose prostheses, other osteosynthesis methods, treatment by prosthetic revision, patients under the age of 18, follow-up less than 1-year, incomplete files), a global series of 306 patients was retained. Two groups were created according to the approach performed: a standard approach group (S, n = 228) and a minimally invasive approach group (MIS, n = 78). The demographic data of the population were recorded, as was the criteria for autonomy (Parker score, place of living). Postoperative complications were sought (infection, mechanical complication, surgical revision). Finally, the radiological and clinical results were evaluated (rate of, and time to consolidation, resumption of weight bearing, lack of reduction, postoperative autonomy).
Results
The comparison of the two subgroups, S and MIS, found complication rates are comparable in the two groups in terms of infections (S group: n = 18 [7.9%], MIS group: n = 2 [2.6%]), mechanical complications (S: n = 23 [10.1%], MIS: n = 2 [2.6%]), and surgical revision (S: n = 33 [14.5%], MIS: n = 7 [8.9%]), and a lack of difference in postoperative autonomy (Parker; S group: 4.7 ± 2.4 [0–9] vs. MIS group: 5 ± 2, 7 [0–9]). On the other hand, the time to return to weight bearing was shorter in the MIS group (4.3 ± 3.5 weeks [0–12] versus 10.1 ± 10.1 weeks [0–110], P < 0.001). The rate of nonunion was lower in the MIS group (n = 1 vs. n = 20, i.e. 1.7 vs. 11.1% [P = 0.031]) and the time to consolidation was shorter (7.5 ± 4.3 weeks [6–30] versus 15.2 ± 9.4 weeks [5–78] [P < 0.001]).
Conclusion
Performing an MIS approach in the management of KPPFF by locking plate osteosynthesis does not cause any more complications than a standard approach. In addition, higher consolidation rates can be obtained in shorter periods of time. This study suggests that it proposing osteosynthesis using the MIS approach as a primary surgery is a reasonable choice when treatment using locking plates is chosen for a KPPFF, subject to technical expertise.
期刊介绍:
A 118 ans, la Revue de Chirurgie orthopédique franchit, en 2009, une étape décisive dans son développement afin de renforcer la diffusion et la notoriété des publications francophones auprès des praticiens et chercheurs non-francophones. Les auteurs ayant leurs racines dans la francophonie trouveront ainsi une chance supplémentaire de voir reconnus les qualités et le intérêt de leurs recherches par le plus grand nombre.