Imagerie des lésions musculotendineuses du grand pectoral chez le sportif : bases d’interprétation

Paul-Alexis Ranc , Alexandre Rudel , Luca-Jacopo Pavan , Thomas Vivarrat-Perrin , Nicolas Peyret , Simon Elbaze , Caroline Cointat , Nicolas Amoretti
{"title":"Imagerie des lésions musculotendineuses du grand pectoral chez le sportif : bases d’interprétation","authors":"Paul-Alexis Ranc ,&nbsp;Alexandre Rudel ,&nbsp;Luca-Jacopo Pavan ,&nbsp;Thomas Vivarrat-Perrin ,&nbsp;Nicolas Peyret ,&nbsp;Simon Elbaze ,&nbsp;Caroline Cointat ,&nbsp;Nicolas Amoretti","doi":"10.1016/j.jidi.2024.03.004","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’exploration du muscle grand pectoral et de son tendon comporte des particularités à connaître aux niveaux anatomique et technique afin de détecter et de décrire précisément les lésions. Le radiologue possède un rôle central pour réaliser un diagnostic précoce et un bilan lésionnel complet.</p></div><div><h3>Messages principaux</h3><p>Le muscle grand pectoral est composé d’une portion claviculaire et d’une portion sternale qui est prédominante. Le tendon conjoint distal s’insère sur le bord latéral de la gouttière intertubérositaire de l’humérus. Les lésions touchent principalement la jonction myotendineuse et le tendon distal chez l’homme de 20 à 40 ans lors d’efforts de contraction excentrique en abduction et rotation externe du bras. Le bilan en imagerie se fait dans un premier temps par échographie pour dépister précocement les lésions et orienter le patient vers un spécialiste. Celle-ci permet de visualiser la lésion sous la forme d’une infiltration liquidienne et/ou d’un hématome en regard du site de rupture. L’IRM doit être réalisée dès qu’une prise en charge chirurgicale est envisagée. Elle permet de préciser la topographie de la lésion sous la forme d’une plage œdémateuse en hypersignal T2 ou d’un hématome en regard du site de rupture, ainsi que la localisation et l’aspect du moignon tendineux. La prise en charge est volontiers chirurgicale pour les lésions de la jonction myotendineuse ou du tendon distal chez le patient jeune et actif. Son efficacité est conditionnée par la rapidité de la prise en charge.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le diagnostic et la caractérisation des lésions du grand pectoral reposent principalement sur l’IRM avec un protocole complet permettant de localiser la zone de rupture, caractériser la lésion comme complète ou incomplète et orienter la prise en charge thérapeutique.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Exploring the pectoralis major muscle and its tendon involves several anatomical and technical specificities that need to be understood in order to detect and describe the lesions accurately. The radiologist has a key role to fulfil in making an early diagnosis and providing a complete lesion assessment.</p></div><div><h3>Main messages</h3><p>The pectoralis major muscle is made up of a clavicular head and a predominant sternal head. The distal conjoint tendon inserts on the lateral margin of the inter-tuberosity groove of the humerus. Lesions mainly affect the myotendinous junction and the distal tendon, in men aged between 20 and 40, during eccentric contraction efforts in abduction and external rotation. Imaging is initially performed using ultrasound to detect lesions at an early stage and refer the patient to a specialist. This will reveal the lesion in the appearance of a hypoechoic patch and/or haematoma adjacent to the site of rupture. MRI should be carried out if surgery is being considered. This will identify the topography of the lesion in the form of an edematous T2 hypersignal area or a haematoma at the site of rupture, and specify the location and appearance of the tendon stump. Management is usually surgical for injuries involving the myotendinous junction or the distal tendon in young, active patients. Its effectiveness depends on the speed with which the treatment is carried out.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Diagnosis and characterization of pectoralis major lesions rely mainly on MRI, with a complete protocol for locating the zone of rupture, characterizing the lesion as complete or partial, and guiding therapeutic management.</p></div>","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 3","pages":"Pages 116-121"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-04-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S254334312400040X","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract

Introduction

L’exploration du muscle grand pectoral et de son tendon comporte des particularités à connaître aux niveaux anatomique et technique afin de détecter et de décrire précisément les lésions. Le radiologue possède un rôle central pour réaliser un diagnostic précoce et un bilan lésionnel complet.

Messages principaux

Le muscle grand pectoral est composé d’une portion claviculaire et d’une portion sternale qui est prédominante. Le tendon conjoint distal s’insère sur le bord latéral de la gouttière intertubérositaire de l’humérus. Les lésions touchent principalement la jonction myotendineuse et le tendon distal chez l’homme de 20 à 40 ans lors d’efforts de contraction excentrique en abduction et rotation externe du bras. Le bilan en imagerie se fait dans un premier temps par échographie pour dépister précocement les lésions et orienter le patient vers un spécialiste. Celle-ci permet de visualiser la lésion sous la forme d’une infiltration liquidienne et/ou d’un hématome en regard du site de rupture. L’IRM doit être réalisée dès qu’une prise en charge chirurgicale est envisagée. Elle permet de préciser la topographie de la lésion sous la forme d’une plage œdémateuse en hypersignal T2 ou d’un hématome en regard du site de rupture, ainsi que la localisation et l’aspect du moignon tendineux. La prise en charge est volontiers chirurgicale pour les lésions de la jonction myotendineuse ou du tendon distal chez le patient jeune et actif. Son efficacité est conditionnée par la rapidité de la prise en charge.

Conclusion

Le diagnostic et la caractérisation des lésions du grand pectoral reposent principalement sur l’IRM avec un protocole complet permettant de localiser la zone de rupture, caractériser la lésion comme complète ou incomplète et orienter la prise en charge thérapeutique.

Introduction

Exploring the pectoralis major muscle and its tendon involves several anatomical and technical specificities that need to be understood in order to detect and describe the lesions accurately. The radiologist has a key role to fulfil in making an early diagnosis and providing a complete lesion assessment.

Main messages

The pectoralis major muscle is made up of a clavicular head and a predominant sternal head. The distal conjoint tendon inserts on the lateral margin of the inter-tuberosity groove of the humerus. Lesions mainly affect the myotendinous junction and the distal tendon, in men aged between 20 and 40, during eccentric contraction efforts in abduction and external rotation. Imaging is initially performed using ultrasound to detect lesions at an early stage and refer the patient to a specialist. This will reveal the lesion in the appearance of a hypoechoic patch and/or haematoma adjacent to the site of rupture. MRI should be carried out if surgery is being considered. This will identify the topography of the lesion in the form of an edematous T2 hypersignal area or a haematoma at the site of rupture, and specify the location and appearance of the tendon stump. Management is usually surgical for injuries involving the myotendinous junction or the distal tendon in young, active patients. Its effectiveness depends on the speed with which the treatment is carried out.

Conclusion

Diagnosis and characterization of pectoralis major lesions rely mainly on MRI, with a complete protocol for locating the zone of rupture, characterizing the lesion as complete or partial, and guiding therapeutic management.

运动员胸大肌肌腱损伤成像:解读依据
导言检查胸大肌及其肌腱涉及特定的解剖和技术方面,需要了解这些方面才能准确地检测和描述病变。主要信息胸大肌由锁骨部分和胸骨为主的部分组成。远端肌腱插入肱骨结节间沟的外侧边缘。病变主要影响肌腱连接处和远端肌腱,20 至 40 岁的男性在手臂外展和外旋时发生偏心收缩。最初使用超声波进行成像,以便在早期发现病变,并将患者转诊至专科医生。这样就可以看到病变部位附近的液体浸润和/或血肿。一旦考虑手术,就应立即进行核磁共振成像检查。核磁共振成像可显示病变的地形,表现为带有 T2 超信号的水肿区或破裂部位对面的血肿,以及肌腱残端位置和外观。对于肌腱交界处或肌腱远端受伤的年轻好动患者,通常采用手术治疗。结论胸大肌病变的诊断和定性主要依靠核磁共振成像,其综合方案可确定断裂区的位置,将病变定性为完全性或不完全性病变,并指导治疗管理。引言胸大肌及其肌腱的检查涉及多个解剖学和技术方面的特殊性,需要了解这些特殊性才能准确检测和描述病变。主要信息胸大肌由锁骨头和主要的胸骨头组成。远端肌腱插入肱骨瘤间沟的外侧缘。病变主要影响肌腱连接处和远端肌腱,好发于20至40岁的男性,在外展和外旋的偏心收缩过程中发生。最初使用超声波进行成像,以便在早期发现病变,并将患者转诊至专科医生。超声波检查可发现病变,表现为破裂部位附近的低回声斑块和/或血肿。如果考虑手术,则应进行核磁共振成像检查。这将以水肿性T2高信号区或断裂处血肿的形式确定病变的地形,并明确肌腱残端的位置和外观。对于涉及肌腱交界处或远端肌腱的损伤,年轻、活跃的患者通常采用手术治疗。结论胸大肌损伤的诊断和定性主要依靠核磁共振成像,它有一个完整的方案来确定断裂区域的位置,将损伤定性为完全或部分损伤,并指导治疗管理。
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