P. Céruse , S. Vergez , J.-P. Marie , B. Baujat , F. Jegoux , Olivier Malard , S. Albert , L. Badet , J. Blanc , S. Deneuve , F. Faure , C. Fuchsmann , E. Morelon , P. Philouze , le Groupe ECLAT
{"title":"Greffe laryngée après laryngectomie totale chez l’homme : analyse SWiM","authors":"P. Céruse , S. Vergez , J.-P. Marie , B. Baujat , F. Jegoux , Olivier Malard , S. Albert , L. Badet , J. Blanc , S. Deneuve , F. Faure , C. Fuchsmann , E. Morelon , P. Philouze , le Groupe ECLAT","doi":"10.1016/j.aforl.2023.08.009","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Évaluation des résultats de la transplantation laryngée (TL) chez l’homme.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Analyse de 3 bases de données avec les mots clefs « <em>larynx, transplantation, autograft</em> ». Lecture de 626 résumés et sélection de 25 articles. L’objectif principal était l’analyse des caractéristiques des patients transplantés. Les objectifs accessoires étaient l’analyse de la technique opératoire, du traitement immunosuppresseur instauré et des résultats.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quatre articles étaient retenus. Deux patients étaient transplantés après laryngectomie totale pour carcinome laryngé et deux pour larynx traumatique. Trois des 4 patients avaient une véritable transplantation avec micro-anastomoses artérielles, veineuses et nerveuse. Deux patients étaient décanulés. Trois des quatre patients avaient une phonation de bonne qualité et s’alimentaient sans sonde. Un patient décédait d’une poursuite évolutive de son carcinome. Un patient était explanté 14 ans après l’intervention.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le nombre de TL publiés est trop faible pour établir une conclusion scientifiquement valide de la place de cette intervention en laryngologie. Les résultats publiés pourraient suggérer en première analyse, que l’avenir de la TL est incertain. Plusieurs éléments suggèrent cependant que les otorhinolaryngologistes doivent continuer à s’intéresser à cette technique.</p></div>","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"141 2","pages":"Pages 77-82"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1879726123002243","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Objectif
Évaluation des résultats de la transplantation laryngée (TL) chez l’homme.
Matériel et méthode
Analyse de 3 bases de données avec les mots clefs « larynx, transplantation, autograft ». Lecture de 626 résumés et sélection de 25 articles. L’objectif principal était l’analyse des caractéristiques des patients transplantés. Les objectifs accessoires étaient l’analyse de la technique opératoire, du traitement immunosuppresseur instauré et des résultats.
Résultats
Quatre articles étaient retenus. Deux patients étaient transplantés après laryngectomie totale pour carcinome laryngé et deux pour larynx traumatique. Trois des 4 patients avaient une véritable transplantation avec micro-anastomoses artérielles, veineuses et nerveuse. Deux patients étaient décanulés. Trois des quatre patients avaient une phonation de bonne qualité et s’alimentaient sans sonde. Un patient décédait d’une poursuite évolutive de son carcinome. Un patient était explanté 14 ans après l’intervention.
Conclusion
Le nombre de TL publiés est trop faible pour établir une conclusion scientifiquement valide de la place de cette intervention en laryngologie. Les résultats publiés pourraient suggérer en première analyse, que l’avenir de la TL est incertain. Plusieurs éléments suggèrent cependant que les otorhinolaryngologistes doivent continuer à s’intéresser à cette technique.