Boost de radiothérapie à 74 Gy basé sur la TEP-FDG à 42 Gy de la radiochimiothérapie dans le cancer pulmonaire stade III (étude prospective RTEP7-IFCT1401)
P. Vera , P. Giraud , S. Hapdey , R. Modzelewski , G. Pierrick , A. Langlais , G. Zalcman , P. Chaumet Riffaud , S. Thureau
{"title":"Boost de radiothérapie à 74 Gy basé sur la TEP-FDG à 42 Gy de la radiochimiothérapie dans le cancer pulmonaire stade III (étude prospective RTEP7-IFCT1401)","authors":"P. Vera , P. Giraud , S. Hapdey , R. Modzelewski , G. Pierrick , A. Langlais , G. Zalcman , P. Chaumet Riffaud , S. Thureau","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.01.032","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Évaluer la faisabilité et l’innocuité d’une augmentation de dose à 74<!--> <!-->Gy de la radiochimiothérapie (RCT) basée sur la FDG-PET/CT (FDG) chez les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) inopérable de stade III.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Au total, 158 patients ont été inclus prospectivement dans une étude prospective multicentrique de phase II–III. Les patients ont été randomisés en deux groupes : les patients du groupe A (expérimental) avec un métabolisme résiduel sur FDG2 à 42<!--> <!-->Gy ont reçu un boost (74<!--> <!-->Gy), tandis que les patients sans fixation résiduelle sur FDG2 à 42<!--> <!-->Gy ont reçu 66<!--> <!-->Gy. Les patients du bras B (standard) ont reçu une dose standard de radiothérapie (66<!--> <!-->Gy). Le taux de contrôle local (LCR), la survie globale médiane (SG, mois) et la survie sans progression (SSP, mois) ont été analysés pendant trois ans après la fin de la RCT. Les paramètres FDG-TEP ont été mesurés à l’inclusion (FDG1), 42<!--> <!-->Gy (FDG2) et 1 an après la fin de la RCT (FDG3). Tous les patients ont été évalués selon les critères RECIST 1.1. L’objectif principal était le LCR 1 an après la fin de la RCT. La toxicité précoce et tardive (><!--> <!-->6 mois) a été évaluée à l’aide du CTCAE.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les caractéristiques démographiques des patients et les paramètres FDG-TEP étaient similaires entre les deux bras (A vs B). L’âge moyen était de 62 ans ; 46,8 % des lésions étaient de stade IIIA et 51,9 % étaient de stade IIIB. La dose moyenne de rayonnement était de 71,65<!--> <!-->Gy pour le bras expérimental et de 66<!--> <!-->Gy pour le bras standard (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). La durée médiane du suivi était de 45,1 mois. Le LCR à 1 an était de 77,6 % [IC%95 : 67,6–87,6 %] dans le bras A et de 71,2 % [IC%95 : 60,8–81,6 %] dans le bras B. La SG médiane et la SSP (mois) étaient, respectivement, NR [IC%95 : 40,9–NR] dans le bras A et 43,3 [IC%95 : 33,4–NR] dans le bras B, et 22,3 [IC%95 : 14,8–33,7] dans le bras A et 12,3 [IC%95 : 9,4–23,3] dans le bras B. En utilisant l’analyse multivariée, le SUVmax du FDG2 est un facteur pronostique indépendant de la SSP. Aucune toxicité aiguë ou tardive de grade 4 ou 5 n’a été observée dans le groupe A, y compris une toxicité pulmonaire, œsophagienne et cardiaque.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Un boost à 74<!--> <!-->Gy basé sur la TEP-FDG en cours de RCT est faisable et sans toxicité aiguë ou tardive. Le SUVmax de la TEP à 42<!--> <!-->Gy de la RCT est un facteur pronostique indépendant de la SSP chez les patients atteints d’un CPNPC inopérable de stade III.</p></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"48 2","pages":"Page 59"},"PeriodicalIF":0.2000,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","FirstCategoryId":"3","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0928125824000329","RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"PATHOLOGY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
Évaluer la faisabilité et l’innocuité d’une augmentation de dose à 74 Gy de la radiochimiothérapie (RCT) basée sur la FDG-PET/CT (FDG) chez les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) inopérable de stade III.
Matériel et méthodes
Au total, 158 patients ont été inclus prospectivement dans une étude prospective multicentrique de phase II–III. Les patients ont été randomisés en deux groupes : les patients du groupe A (expérimental) avec un métabolisme résiduel sur FDG2 à 42 Gy ont reçu un boost (74 Gy), tandis que les patients sans fixation résiduelle sur FDG2 à 42 Gy ont reçu 66 Gy. Les patients du bras B (standard) ont reçu une dose standard de radiothérapie (66 Gy). Le taux de contrôle local (LCR), la survie globale médiane (SG, mois) et la survie sans progression (SSP, mois) ont été analysés pendant trois ans après la fin de la RCT. Les paramètres FDG-TEP ont été mesurés à l’inclusion (FDG1), 42 Gy (FDG2) et 1 an après la fin de la RCT (FDG3). Tous les patients ont été évalués selon les critères RECIST 1.1. L’objectif principal était le LCR 1 an après la fin de la RCT. La toxicité précoce et tardive (> 6 mois) a été évaluée à l’aide du CTCAE.
Résultats
Les caractéristiques démographiques des patients et les paramètres FDG-TEP étaient similaires entre les deux bras (A vs B). L’âge moyen était de 62 ans ; 46,8 % des lésions étaient de stade IIIA et 51,9 % étaient de stade IIIB. La dose moyenne de rayonnement était de 71,65 Gy pour le bras expérimental et de 66 Gy pour le bras standard (p < 0,001). La durée médiane du suivi était de 45,1 mois. Le LCR à 1 an était de 77,6 % [IC%95 : 67,6–87,6 %] dans le bras A et de 71,2 % [IC%95 : 60,8–81,6 %] dans le bras B. La SG médiane et la SSP (mois) étaient, respectivement, NR [IC%95 : 40,9–NR] dans le bras A et 43,3 [IC%95 : 33,4–NR] dans le bras B, et 22,3 [IC%95 : 14,8–33,7] dans le bras A et 12,3 [IC%95 : 9,4–23,3] dans le bras B. En utilisant l’analyse multivariée, le SUVmax du FDG2 est un facteur pronostique indépendant de la SSP. Aucune toxicité aiguë ou tardive de grade 4 ou 5 n’a été observée dans le groupe A, y compris une toxicité pulmonaire, œsophagienne et cardiaque.
Conclusion
Un boost à 74 Gy basé sur la TEP-FDG en cours de RCT est faisable et sans toxicité aiguë ou tardive. Le SUVmax de la TEP à 42 Gy de la RCT est un facteur pronostique indépendant de la SSP chez les patients atteints d’un CPNPC inopérable de stade III.
期刊介绍:
Le but de Médecine nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique est de fournir une plate-forme d''échange d''informations cliniques et scientifiques pour la communauté francophone de médecine nucléaire, et de constituer une expérience pédagogique de la rédaction médicale en conformité avec les normes internationales.