{"title":"Soi-même comme un autre. Jean-Marc Tera’ituatini Pambrun: Ethos d’un écrivain mā’ohi","authors":"Mohamed Aït-Aarab","doi":"10.1353/nef.2023.a905918","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Un écrivain, dit-on, écrit toujours le même livre pour parler d’un seul et unique sujet, lui-même. L’œuvre de Jean-Marc Tera’ituatini Pambrun, multiple, éclatée, diverse, se distingue notamment par sa faculté et sa volonté d’aborder des territoires littéraires multiples. On connaît peu et mal l’homme, trop tôt disparu (2011), écorché vif aux engagements incandescents. Son roman Le Bambou noir (2005) dévoilait, précautionneusement, une personnalité inquiète, souvent à contre-courant de la pensée dominante, des valeurs du groupe. L’œuvre de Pambrun est traversée par les questionnements sur une identité (personnelle, collective) qu’il s’agit de mettre au jour, ensevelie qu’elle fut (qu’elle est?) sous des “flots d’encre” (Margueron). Mais une réflexion sur le sujet ne peut s’envisager sans tenir compte de l’Autre. La confrontation avec l’altérité, qu’elle s’avance bienveillante ou se révèle dominatrice, est un passage obligé pour qui veut penser sa présence au monde, sa place dans l’histoire.","PeriodicalId":19369,"journal":{"name":"Nouvelles Études Francophones","volume":"49 1","pages":"21 - 7"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Nouvelles Études Francophones","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1353/nef.2023.a905918","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:Un écrivain, dit-on, écrit toujours le même livre pour parler d’un seul et unique sujet, lui-même. L’œuvre de Jean-Marc Tera’ituatini Pambrun, multiple, éclatée, diverse, se distingue notamment par sa faculté et sa volonté d’aborder des territoires littéraires multiples. On connaît peu et mal l’homme, trop tôt disparu (2011), écorché vif aux engagements incandescents. Son roman Le Bambou noir (2005) dévoilait, précautionneusement, une personnalité inquiète, souvent à contre-courant de la pensée dominante, des valeurs du groupe. L’œuvre de Pambrun est traversée par les questionnements sur une identité (personnelle, collective) qu’il s’agit de mettre au jour, ensevelie qu’elle fut (qu’elle est?) sous des “flots d’encre” (Margueron). Mais une réflexion sur le sujet ne peut s’envisager sans tenir compte de l’Autre. La confrontation avec l’altérité, qu’elle s’avance bienveillante ou se révèle dominatrice, est un passage obligé pour qui veut penser sa présence au monde, sa place dans l’histoire.