{"title":"Autofiction et fiction d’une identité multiculturelle. Qu’est-ce que l’illustration chez Yiling Changues?","authors":"Irina Armianu","doi":"10.1353/nef.2023.a905920","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract: Les œuvres plastiques et les illustrations de Yiling Changues rappellent le lyrisme de Gauguin, tout comme elles évoquent l’identité mêlée d’une Polynésienne métissée. En revenant sur ses origines multiculturelles, l’artiste, de retour dans ses îles, se confie: “On part pour mieux revenir” (Rambaud 1). Cet article examine en quoi l’enjeu de cette identité culturelle est la création d’une œuvre d’art comme lieu de mémoire du multiculturalisme à Tahiti. Yiling s’y réapproprie ses racines dans un métissage des traditions folkloriques chinoises et tahitiennes, pour remplir un “vide” qu’elle considère comme essentiel dans son voyage vers une identité culturelle intériorisée. Incursion dans le passé, l’ambiance moderne de son style et de sa technique retient l’attention: des lignes en noir et blanc impriment comme des impulsions énergiques aux contours d’une nature exotique. Ces lignes ondulatoires transmettent la spontanéité de la vie locale, reliant de façon surprenante la modernité du style et de la technique à l’illustration de la nature et de la vie des gens portraitisés.","PeriodicalId":19369,"journal":{"name":"Nouvelles Études Francophones","volume":"68 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Nouvelles Études Francophones","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1353/nef.2023.a905920","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract: Les œuvres plastiques et les illustrations de Yiling Changues rappellent le lyrisme de Gauguin, tout comme elles évoquent l’identité mêlée d’une Polynésienne métissée. En revenant sur ses origines multiculturelles, l’artiste, de retour dans ses îles, se confie: “On part pour mieux revenir” (Rambaud 1). Cet article examine en quoi l’enjeu de cette identité culturelle est la création d’une œuvre d’art comme lieu de mémoire du multiculturalisme à Tahiti. Yiling s’y réapproprie ses racines dans un métissage des traditions folkloriques chinoises et tahitiennes, pour remplir un “vide” qu’elle considère comme essentiel dans son voyage vers une identité culturelle intériorisée. Incursion dans le passé, l’ambiance moderne de son style et de sa technique retient l’attention: des lignes en noir et blanc impriment comme des impulsions énergiques aux contours d’une nature exotique. Ces lignes ondulatoires transmettent la spontanéité de la vie locale, reliant de façon surprenante la modernité du style et de la technique à l’illustration de la nature et de la vie des gens portraitisés.