W.P.A.H. Bagbila, A. Sawadogo, N. Some, Y. Sagna, G.C. Kyelem, T.M. Yameogo, S.M. Ouedraogo, Y.J. Drabo
{"title":"Dysthyroïdies dans le service de médecine interne du CHU Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)","authors":"W.P.A.H. Bagbila, A. Sawadogo, N. Some, Y. Sagna, G.C. Kyelem, T.M. Yameogo, S.M. Ouedraogo, Y.J. Drabo","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.244","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Les thyropathies ont une épidémiologie mal connue variant en fonction des diversités des populations, des facteurs environnementaux et de la génétique. Les dysthyroïdies comprennent les hypothyroïdies et les hyperthyroïdies. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et paracliniques des dysthyroïdies des patients suivis dans le service de médecine interne du CHU Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso. Il s’est agi d’une étude transversale à visée descriptive de patients présentant une dysthyroïdie, suivis en ambulatoire dans le service de Médecine interne du CHUSS, au cours de la période du 01 janvier 2019 au 31 septembre 2020. Les données sociodémographiques, cliniques et paracliniques ont été collectées à partir des registres de consultation et des fiches de suivi des patients. Au total, 76 patients ont été inclus dans l’étude sur un total de 11623 patients vus en consultation externe soit une prévalence hospitalière de 0,65 %. Les hyperthyroïdies avec un effectif de 65 patients, représentaient 85,5 % des patients. L’hypothyroïdie représentaient 14,5 % (n = 11) des patients. Les étiologies des hyperthyroïdies étaient dominées par les goitres multinodulaires toxiques et la maladies de basedow respectivement dans 55,4 % (n = 36) et 32,3 % (n = 21) des cas. Celle de l’hypothyroïdies sont représentées par la thyroïdite de Hashimoto et la thyroïdite du post-partum avec respectivement dans 36,4 % (n = 4) et 18,2 % (n = 2) des cas. Les dysthyroïdies sont marquées par une proportion importante des hyperthyroïdies représentées par les GMNT et la maladie de Basedow. Les hypothyroïdies étant sous-estimées dans notre contexte.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales d'endocrinologie","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.244","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Les thyropathies ont une épidémiologie mal connue variant en fonction des diversités des populations, des facteurs environnementaux et de la génétique. Les dysthyroïdies comprennent les hypothyroïdies et les hyperthyroïdies. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et paracliniques des dysthyroïdies des patients suivis dans le service de médecine interne du CHU Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso. Il s’est agi d’une étude transversale à visée descriptive de patients présentant une dysthyroïdie, suivis en ambulatoire dans le service de Médecine interne du CHUSS, au cours de la période du 01 janvier 2019 au 31 septembre 2020. Les données sociodémographiques, cliniques et paracliniques ont été collectées à partir des registres de consultation et des fiches de suivi des patients. Au total, 76 patients ont été inclus dans l’étude sur un total de 11623 patients vus en consultation externe soit une prévalence hospitalière de 0,65 %. Les hyperthyroïdies avec un effectif de 65 patients, représentaient 85,5 % des patients. L’hypothyroïdie représentaient 14,5 % (n = 11) des patients. Les étiologies des hyperthyroïdies étaient dominées par les goitres multinodulaires toxiques et la maladies de basedow respectivement dans 55,4 % (n = 36) et 32,3 % (n = 21) des cas. Celle de l’hypothyroïdies sont représentées par la thyroïdite de Hashimoto et la thyroïdite du post-partum avec respectivement dans 36,4 % (n = 4) et 18,2 % (n = 2) des cas. Les dysthyroïdies sont marquées par une proportion importante des hyperthyroïdies représentées par les GMNT et la maladie de Basedow. Les hypothyroïdies étant sous-estimées dans notre contexte.