Enseignement du déficit en hormone de croissance dû à un traumatisme cérébral dans les programmes américains de formation postdoctorale en endocrinologie (Endocrinology Fellowship Programs)
N. Benchikh, K. Choong Ji Yuen, R. Adiga, N. Kelepouris, J. Cardenas
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Abstract
Une enquête a été menée auprès des directeurs de programmes américains de formation postdoctorale en endocrinologie, entre le 19 janvier 2022 et le 28 mars 2022, afin de comprendre l’enseignement du déficit en hormone de croissance (GHD) après un traumatisme crânien (TBI) et d’en identifier les potentielles lacunes. Des courriers postaux et électroniques ont été utilisés pour recruter des répondants. Au total, 167 programmes de fellowship en endocrinologie ont été contactés ; 28 directeurs y ont répondu. La formation de l’hypopituitarisme/TBI a été jugée assez/très importante à inclure dans ces formations (71 %). Les répondants pensent que les endocrinologues devraient être assez/très responsables de la prise en charge (PEC) de l’hypopituitarisme/GHD (100 %), du dépistage (89 %) et de l’ETP (93 %). Seulement 57 % ont déclaré que le GHD/TBI était abordé dans leur programme de formation. Le traitement par GH n’a pas été abordé du tout ou très peu selon 57 % des répondants. 43 % des répondants estiment que les apprenants sont assez/très bien préparés à la PEC du GHD post TBI. Les principaux obstacles à inclure cette thématique : la rareté de la maladie (64 %), le manque de temps (50 %), le manque de recommandations sur la PEC (43 %) et la rareté des données (43 %). Des recommandations consensuelles (100 %) aideraient à inclure davantage ce sujet durant les formations. Il est nécessaire de développer la formation sur la gestion du GHD induit par TBI aux USA afin de préparer les futurs endocrinologues à une PEC optimale de cette maladie.