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Abstract
Kamel Daoud a choisi la phrase suivante pour annoncer le roman : « Aujourd’hui, M’maest encore vivante ». Cette phrase servirait de contrepied à « Aujourd’hui maman est morte »2, phrase introductive culte de L’Étranger de Camus. Après d’innombrables études et écrits autour de Camus et de son oeuvre, Le dernier été d’un jeune homme de Salim Bachi3 paru en 2013 voilà qu’un autre Algérien, Kamel Daoud, nous propose la même année une nouvelle lecture, une nouvelle vision du célèbre roman de Camus qui se déroule à Alger il y a soixante-dix ans. Si S. Bachi met au-devant de la scène le jeune Camus, c’est un personnage « anonyme » du roman de ce dernier qui intéresse K. Daoud : l’Arabe.