{"title":"Entretien avec Marie Darrieussecq (27/02/2017)","authors":"M. Darrieussecq","doi":"10.58282/colloques.6352","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Marie Darrieussecq est l’autrice de nombreux romans. Cet entretien est essentiellement consacre a l’un d’entre eux : Il faut beaucoup aimer les hommes (2013). Elle est egalement depuis 2019 la traductrice de James Baldwin (Chroniques d’un enfant du pays). AT : Nous sommes d’autant plus heureuses que Marie Darrieussecq soit la avec nous ce soir qu’elle avait accepte de participer l’annee derniere au seminaire « Habiter » organise par Claire Collard et Zoe Courtois. Cette premiere rencontre avait ete l’occasion d’explorer une veine geographique de votre ecriture – ancree dans le pays basque, mais pas seulement – et vous aviez evoque alors la connaissance que vous aviez d’un continent africain dont vous souligniez l’extreme variete. Vous parliez aussi du gout que vous aviez pour le jeu sur les collusions d’espace, les globes qu’on fait tourner et les faisceaux horaires. C’est precisement sur ce que vous appeliez l’annee derniere des « effets de delogement » qui nous font percevoir la planete autrement que nous aurions voulu nous arreter avec vous aujourd’hui, en revenant sur l’expedition africaine qui fait le cœur de votre roman Il faut beaucoup aimer les hommes, paru en 2013 chez P.O.L. Ce roman, qui a obtenu le Prix Medicis, examine le fonctionnement d’un couple mixte et propose une relecture du stereotype africain dans l’imaginaire occidental. Sous l’auspice de ces amours « insupportables » qu’evoquait Marguerite Duras, la rencontre que nous proposons sera donc l’occasion de","PeriodicalId":286325,"journal":{"name":"Afriques transversales","volume":"5 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-10-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Afriques transversales","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.58282/colloques.6352","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Marie Darrieussecq est l’autrice de nombreux romans. Cet entretien est essentiellement consacre a l’un d’entre eux : Il faut beaucoup aimer les hommes (2013). Elle est egalement depuis 2019 la traductrice de James Baldwin (Chroniques d’un enfant du pays). AT : Nous sommes d’autant plus heureuses que Marie Darrieussecq soit la avec nous ce soir qu’elle avait accepte de participer l’annee derniere au seminaire « Habiter » organise par Claire Collard et Zoe Courtois. Cette premiere rencontre avait ete l’occasion d’explorer une veine geographique de votre ecriture – ancree dans le pays basque, mais pas seulement – et vous aviez evoque alors la connaissance que vous aviez d’un continent africain dont vous souligniez l’extreme variete. Vous parliez aussi du gout que vous aviez pour le jeu sur les collusions d’espace, les globes qu’on fait tourner et les faisceaux horaires. C’est precisement sur ce que vous appeliez l’annee derniere des « effets de delogement » qui nous font percevoir la planete autrement que nous aurions voulu nous arreter avec vous aujourd’hui, en revenant sur l’expedition africaine qui fait le cœur de votre roman Il faut beaucoup aimer les hommes, paru en 2013 chez P.O.L. Ce roman, qui a obtenu le Prix Medicis, examine le fonctionnement d’un couple mixte et propose une relecture du stereotype africain dans l’imaginaire occidental. Sous l’auspice de ces amours « insupportables » qu’evoquait Marguerite Duras, la rencontre que nous proposons sera donc l’occasion de