{"title":"La Manfrediana Methodus en Allemagne, au Danemark et en Bohême: réminiscences au-delà des confins caravagesques connus","authors":"Kitsirin Kitisakon","doi":"10.1080/00233609.2022.2124306","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Summary Cet article est une mise au point des études sur la Manfrediana methodus. Populaire dans les années 1610 et 1620, la ‘méthode’ de Manfredi est surtout employée par les artistes étrangers, principalement néerlandais, venus à Rome, séduits par le caravagisme. Elle s’exportera ensuite vers d’autres pays, notamment aux Pays-Bas du Nord et du Sud et il est généralement considéré qu’elle s’éteint vers 1630. Cependant, notre recherche, bien qu’axée principalement sur des considérations stylistiques, cherchera à montrer que certaines œuvres font preuve de sa survivance au-delà de ses frontières géographique et chronologique connues. Ainsi à Brême, Simon Peter Tilmann signe, au début des années 1630, deux Diseuses de bonne aventure dont l’artiste aurait pu prendre connaissance de ce sujet lors de ses voyages italiens. Puis entre 1650 et 1660, Wolfgang Heimbach, qui a notamment visité Rome, réalise deux œuvres, la première en Bohême ou à Oldenbourg et la seconde à Copenhague, rappelant le manfrédisme. Enfin, en Bohême au début du XVIIIe siècle, quelques toiles de Petr Brandl présentent des traces picturales tardives de la ‘méthode’ dont il aurait pris connaissance à travers la collection royale de la cour praguoise.","PeriodicalId":164200,"journal":{"name":"Konsthistorisk tidskrift/Journal of Art History","volume":"150 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-07-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Konsthistorisk tidskrift/Journal of Art History","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1080/00233609.2022.2124306","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Summary Cet article est une mise au point des études sur la Manfrediana methodus. Populaire dans les années 1610 et 1620, la ‘méthode’ de Manfredi est surtout employée par les artistes étrangers, principalement néerlandais, venus à Rome, séduits par le caravagisme. Elle s’exportera ensuite vers d’autres pays, notamment aux Pays-Bas du Nord et du Sud et il est généralement considéré qu’elle s’éteint vers 1630. Cependant, notre recherche, bien qu’axée principalement sur des considérations stylistiques, cherchera à montrer que certaines œuvres font preuve de sa survivance au-delà de ses frontières géographique et chronologique connues. Ainsi à Brême, Simon Peter Tilmann signe, au début des années 1630, deux Diseuses de bonne aventure dont l’artiste aurait pu prendre connaissance de ce sujet lors de ses voyages italiens. Puis entre 1650 et 1660, Wolfgang Heimbach, qui a notamment visité Rome, réalise deux œuvres, la première en Bohême ou à Oldenbourg et la seconde à Copenhague, rappelant le manfrédisme. Enfin, en Bohême au début du XVIIIe siècle, quelques toiles de Petr Brandl présentent des traces picturales tardives de la ‘méthode’ dont il aurait pris connaissance à travers la collection royale de la cour praguoise.
本文是对Manfrediana方法研究的更新。曼弗雷迪的“方法”在1610年和1620年流行,主要被外国艺术家使用,主要是荷兰人,他们来到罗马,受到卡拉瓦吉主义的诱惑。后来,它被出口到其他国家,特别是荷兰北部和南部,人们普遍认为它在1630年左右消失了。然而,我们的研究,虽然主要集中在风格上的考虑,将试图表明一些作品证明了它的生存超越了已知的地理和时间边界。17世纪30年代初,西蒙·彼得·蒂尔曼(Simon Peter Tilmann)在不来梅签下了两位算命师,这位艺术家本可以在意大利旅行时了解到这两位算命师。1650年至1660年间,沃尔夫冈·海姆巴赫(Wolfgang Heimbach)访问了罗马,创作了两部作品,第一部在波西米亚或奥尔登堡,第二部在哥本哈根,让人想起曼弗雷德主义。最后,在18世纪初的波西米亚,彼得·布兰德(Petr Brandl)的一些画作展示了他在布拉格宫廷皇家收藏中发现的“方法”的后期绘画痕迹。