{"title":"DENONCIATION DES PRATIQUES VIOLENTES DANS LE ROMAN : DECRYPTAGE SOCIOCRITIQUE ET FEMINISTE DE DEUX ROMANS CAMEROUNAIS CONTEMPORAINS","authors":"Marie Kakeu Makougang","doi":"10.53555/eijhss.v8i2.128","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Fondée sur la grille de lecture féministe, la présente étude scrute la dimension dénonciatrice des pratiques violentes dans le roman camerounais contemporain. Dans une logique tripartite, elle consiste à montrer que l’écriture romanesque féminin est un canal préférentiel des romancières pour exprimer leur inconfort existentiel dans une société au sein de laquelle, victimes des construits phallocratiques et hystériques, elles se sont jetées dans l’écriture qu’elles considèrent comme un outil nécessaire de dire l’indicible afin de se repositionner dans le champ social qui est le leur. On se demande alors s’il n’est pas minimaliste de considérer la littérature comme un simple objet d’art. Ceci explique à suffisance pourquoi l’étude débouche sur la conclusion selon laquelle, le discours romanesque de Carine Mambou et Lydie Biby Meghuiope sont des récits virulents qui mettent à découvert, les violences physiques et morales orchestrées par la gent masculine prise dans l’ensemble dans un style qui, mobilisant les données stylistiques de haute facture, incite et invite les hommes à sortir de leur travers, du spectre de dominant dans lequel ils se sont engouffrés, pour construire avec les femmes, une nouvelle société dans laquelle le vivre-ensemble entre le masculin et le féminin sera une réalité palpable.","PeriodicalId":109852,"journal":{"name":"EPH - International Journal of Humanities and Social Science","volume":"115 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-05-05","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"EPH - International Journal of Humanities and Social Science","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.53555/eijhss.v8i2.128","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Fondée sur la grille de lecture féministe, la présente étude scrute la dimension dénonciatrice des pratiques violentes dans le roman camerounais contemporain. Dans une logique tripartite, elle consiste à montrer que l’écriture romanesque féminin est un canal préférentiel des romancières pour exprimer leur inconfort existentiel dans une société au sein de laquelle, victimes des construits phallocratiques et hystériques, elles se sont jetées dans l’écriture qu’elles considèrent comme un outil nécessaire de dire l’indicible afin de se repositionner dans le champ social qui est le leur. On se demande alors s’il n’est pas minimaliste de considérer la littérature comme un simple objet d’art. Ceci explique à suffisance pourquoi l’étude débouche sur la conclusion selon laquelle, le discours romanesque de Carine Mambou et Lydie Biby Meghuiope sont des récits virulents qui mettent à découvert, les violences physiques et morales orchestrées par la gent masculine prise dans l’ensemble dans un style qui, mobilisant les données stylistiques de haute facture, incite et invite les hommes à sortir de leur travers, du spectre de dominant dans lequel ils se sont engouffrés, pour construire avec les femmes, une nouvelle société dans laquelle le vivre-ensemble entre le masculin et le féminin sera une réalité palpable.