{"title":"Le fonds Deloynes, une collection d'éphémères ? Questions à l'origine d’un projet de recherche","authors":"Olivier Belin Florence Ferran","doi":"10.58282/colloques.2886","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"PatrimEph, horizons d’un projetDefinir d’emblee ce que recouvrent les « ephemeres » releve quasiment de l’impossible : il s’agit d’une categorie tres heterogene, difficile a apprehender autrement que par la negative, ou bien par des definitions plus extensives que comprehensives. Ni livre ni periodique, l’ephemere releve du domaine de l’ecrit, mais aussi de l’illustration ; traditionnellement imprime, il devient aussi numerique, si on prend en compte aujourd’hui les tweets, blogs ou pop-ups. Libelles, pamphlets, tracts, affiches, etiquettes, cartes postales, cartes a jouer, programmes, images pieuses, imagerie populaire, travaux de ville… une simple enumeration ne saurait etre exhaustive ni representative des ephemeres conserves dans les fonds nationaux, grâce au depot legal editeur et imprimeur, mais aussi a l’action de collectionneurs et de conservateurs d’archives, de bibliotheques ou de musees.Les ephemeres qui sont parvenus jusqu’a nous sont paradoxalement tres nombreux ; les acteurs de leur patrimonialisation sont multiples, et les competences pour les traiter se sont deja manifestees dans des initiatives et des publications pionnieres. Mais en l’absence d’un vocabulaire commun pour les definir positivement, les decrire et les classer, autrement dit en l’absence d’une culture partagee ou tout du moins comparee de ces objets, leur connaissance apparait encore tres dispersee ou segmentee.Ces considerations sont determinantes pour le projet de recherche PatrimEph – La patr","PeriodicalId":235669,"journal":{"name":"Les éphémères, un patrimoine à construire","volume":"51 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2016-01-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Les éphémères, un patrimoine à construire","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.58282/colloques.2886","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
PatrimEph, horizons d’un projetDefinir d’emblee ce que recouvrent les « ephemeres » releve quasiment de l’impossible : il s’agit d’une categorie tres heterogene, difficile a apprehender autrement que par la negative, ou bien par des definitions plus extensives que comprehensives. Ni livre ni periodique, l’ephemere releve du domaine de l’ecrit, mais aussi de l’illustration ; traditionnellement imprime, il devient aussi numerique, si on prend en compte aujourd’hui les tweets, blogs ou pop-ups. Libelles, pamphlets, tracts, affiches, etiquettes, cartes postales, cartes a jouer, programmes, images pieuses, imagerie populaire, travaux de ville… une simple enumeration ne saurait etre exhaustive ni representative des ephemeres conserves dans les fonds nationaux, grâce au depot legal editeur et imprimeur, mais aussi a l’action de collectionneurs et de conservateurs d’archives, de bibliotheques ou de musees.Les ephemeres qui sont parvenus jusqu’a nous sont paradoxalement tres nombreux ; les acteurs de leur patrimonialisation sont multiples, et les competences pour les traiter se sont deja manifestees dans des initiatives et des publications pionnieres. Mais en l’absence d’un vocabulaire commun pour les definir positivement, les decrire et les classer, autrement dit en l’absence d’une culture partagee ou tout du moins comparee de ces objets, leur connaissance apparait encore tres dispersee ou segmentee.Ces considerations sont determinantes pour le projet de recherche PatrimEph – La patr