{"title":"Traduire, moderniser, re-raconter : glose de traducteurs dans trois récits traduits en wolof","authors":"Alice Chaudemanche","doi":"10.7202/1091411ar","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article s’intéresse aux gloses métalinguistiques dans trois récits traduits en wolof : L’Enfant noir (Goneg nit ku ñuul gi) de Camara Laye, Une si longue lettre (Bataaxal bu gudde nii) de Mariama Bâ et L’Africain (Baay sama, doomu Afrig) de J.M.G. Le Clézio. Nous montrons que ces trois textes font apparaître trois usages différents de la glose qui nous renseignent sur le projet de traduction des traducteur(trice)s et construisent des ethos différents depuis le traducteur-passeur (Goneg nit ku ñuul gi) jusqu’au traducteur-raconteur (Baay sama, doomu Afrig), en passant par la linguiste militante (Bataaxal bu gudde ni).","PeriodicalId":247633,"journal":{"name":"Études littéraires africaines","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-08-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Études littéraires africaines","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.7202/1091411ar","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
Cet article s’intéresse aux gloses métalinguistiques dans trois récits traduits en wolof : L’Enfant noir (Goneg nit ku ñuul gi) de Camara Laye, Une si longue lettre (Bataaxal bu gudde nii) de Mariama Bâ et L’Africain (Baay sama, doomu Afrig) de J.M.G. Le Clézio. Nous montrons que ces trois textes font apparaître trois usages différents de la glose qui nous renseignent sur le projet de traduction des traducteur(trice)s et construisent des ethos différents depuis le traducteur-passeur (Goneg nit ku ñuul gi) jusqu’au traducteur-raconteur (Baay sama, doomu Afrig), en passant par la linguiste militante (Bataaxal bu gudde ni).