{"title":"Hugo, la Bible et Bob Marley : lectures tragiques dans les romans de Gisèle Pineau","authors":"C. Ndiaye","doi":"10.58282/colloques.2223","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Notre reflexion porte sur quelques « mauvaises lectures » dans deux romans de Gisele Pineau, La grande drive des esprits (1993) et L’Esperance-macadam (1995)1. Nous decouvrons en effet que la lecture prend souvent des accents dramatiques dans ses romans, ce qui peut surprendre. Il s’agira donc ici d’examiner le phenomene de plus pres et de tenter de mieux comprendre les mesaventures des lecteurs et lectrices de Pineau. Celle-ci compte parmi les ecrivains les plus prolifiques de la Guadeloupe; elle a publie une quinzaine de romans depuis 1992. Nous en retenons deux ou la question de la lecture prend une certaine importance et qui font reference a la lecture de plusieurs types de textes, lecture qui tourne toutefois pareillement a la catastrophe. Comme le suggere la formulation du titre, nous emploierons ici le mot « texte » au sens large, puisqu’il s’agit de trois genres differents dont les productions peuvent se transmettre oralement ou par ecrit : le texte sacre, dans le cas present la Bible; la poesie classique, representee par les œuvres de Victor Hugo; et la chanson populaire, telle que pratiquee par Bob Marley. Concretement, il s’agit donc d’une reception ou peut-etre faudrait-il dire d’une « consommation » de textes qui peut prendre une forme visuelle ou auditive, si l’on peut dire.Nous notons egalement que seules les chansons de Marley pourraient, au depart, etre percues comme de « mauvaises lectures » au sens ou elles auraient une qualite litteraire deficiente ou","PeriodicalId":220171,"journal":{"name":"Les mauvaises lectures","volume":"67 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2013-10-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Les mauvaises lectures","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.58282/colloques.2223","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Notre reflexion porte sur quelques « mauvaises lectures » dans deux romans de Gisele Pineau, La grande drive des esprits (1993) et L’Esperance-macadam (1995)1. Nous decouvrons en effet que la lecture prend souvent des accents dramatiques dans ses romans, ce qui peut surprendre. Il s’agira donc ici d’examiner le phenomene de plus pres et de tenter de mieux comprendre les mesaventures des lecteurs et lectrices de Pineau. Celle-ci compte parmi les ecrivains les plus prolifiques de la Guadeloupe; elle a publie une quinzaine de romans depuis 1992. Nous en retenons deux ou la question de la lecture prend une certaine importance et qui font reference a la lecture de plusieurs types de textes, lecture qui tourne toutefois pareillement a la catastrophe. Comme le suggere la formulation du titre, nous emploierons ici le mot « texte » au sens large, puisqu’il s’agit de trois genres differents dont les productions peuvent se transmettre oralement ou par ecrit : le texte sacre, dans le cas present la Bible; la poesie classique, representee par les œuvres de Victor Hugo; et la chanson populaire, telle que pratiquee par Bob Marley. Concretement, il s’agit donc d’une reception ou peut-etre faudrait-il dire d’une « consommation » de textes qui peut prendre une forme visuelle ou auditive, si l’on peut dire.Nous notons egalement que seules les chansons de Marley pourraient, au depart, etre percues comme de « mauvaises lectures » au sens ou elles auraient une qualite litteraire deficiente ou