Kaouthar Maatouk, S. Zaafrane, Hedia Attia El Hili
{"title":"突尼斯鲷鱼(Sparus aurata)和鲈鱼(Dicentrarchus labrax)光细菌病的监测","authors":"Kaouthar Maatouk, S. Zaafrane, Hedia Attia El Hili","doi":"10.19182/remvt.36981","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Photobacterium damselae subsp. piscicida, responsable de la photobactériose connue aussi sous le nom de pasteurellose ou pseudotuberculose, a été identifié plusieurs fois chez le bar (Dicentrarchus labrax) et la daurade (Sparus aurata), élevés dans des cages en mer en Tunisie. L’étude clinique, lésionnelle et épidémiologique de cette maladie chez ces deux espèces de poissons, pendant la période 2010‒2020, a confirmé que la maladie était endémique et survenait à une température de l’eau variant entre 18 et 25 °C. Toutefois, le nombre total d’échantillons contaminés par P. damselae piscicida a été surtout élevé en automne et au printemps. Les moyennes saisonnières des mortalités ont été fortement corrélées avec le nombre d’épisodes saisonniers de la maladie. Par ailleurs, la bactériose a surtout affecté les daurades jeunes ayant une classe de poids variant entre 5 et 30 g. La comparaison du nombre de poissons morts en fonction de l’espèce pouvait être biaisée car les conditions de vie du bar et de la daurade étaient différentes. Dans ce cadre, de nombreuses études ont montré que plusieurs autres facteurs de prédisposition à la maladie, outre la température de l’eau, l’espèce et l’âge des poissons, ont un impact sur l’apparition de la photobactériose. Sur le plan clinique et lésionnel, les résultats ont été identiques chez le bar et la daurade : des lésions de nécrose et de dégénérescence ont été retrouvées au niveau du foie et du rein, et une augmentation du nombre de centres mélanomacrophages a été observée dans la rate.","PeriodicalId":21379,"journal":{"name":"Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-07-07","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Surveillance de la photobactériose chez la daurade (Sparus aurata) et le bar (Dicentrarchus labrax) élevés en Tunisie\",\"authors\":\"Kaouthar Maatouk, S. 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Surveillance de la photobactériose chez la daurade (Sparus aurata) et le bar (Dicentrarchus labrax) élevés en Tunisie
Photobacterium damselae subsp. piscicida, responsable de la photobactériose connue aussi sous le nom de pasteurellose ou pseudotuberculose, a été identifié plusieurs fois chez le bar (Dicentrarchus labrax) et la daurade (Sparus aurata), élevés dans des cages en mer en Tunisie. L’étude clinique, lésionnelle et épidémiologique de cette maladie chez ces deux espèces de poissons, pendant la période 2010‒2020, a confirmé que la maladie était endémique et survenait à une température de l’eau variant entre 18 et 25 °C. Toutefois, le nombre total d’échantillons contaminés par P. damselae piscicida a été surtout élevé en automne et au printemps. Les moyennes saisonnières des mortalités ont été fortement corrélées avec le nombre d’épisodes saisonniers de la maladie. Par ailleurs, la bactériose a surtout affecté les daurades jeunes ayant une classe de poids variant entre 5 et 30 g. La comparaison du nombre de poissons morts en fonction de l’espèce pouvait être biaisée car les conditions de vie du bar et de la daurade étaient différentes. Dans ce cadre, de nombreuses études ont montré que plusieurs autres facteurs de prédisposition à la maladie, outre la température de l’eau, l’espèce et l’âge des poissons, ont un impact sur l’apparition de la photobactériose. Sur le plan clinique et lésionnel, les résultats ont été identiques chez le bar et la daurade : des lésions de nécrose et de dégénérescence ont été retrouvées au niveau du foie et du rein, et une augmentation du nombre de centres mélanomacrophages a été observée dans la rate.