H. Guerini, B. Montalvan, J. Parier, P. Le Hir, F. Thévenin, O. Judet, V. Vuillemin, R. Campagna, J.-L. Drapé
{"title":"运动员肌肉损伤的核磁共振成像","authors":"H. Guerini, B. Montalvan, J. Parier, P. Le Hir, F. Thévenin, O. Judet, V. Vuillemin, R. Campagna, J.-L. Drapé","doi":"10.1016/j.jradio.2017.09.007","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><p>Les lésions musculaires font partie de la vie d’un sportif professionnel. L’impératif de reprise du jeu est la question centrale du sportif mais également de toute l’équipe gérant sa saison. La place de l’IRM prend alors une importance majeure dans la gestion de la blessure alors que cela est en contradiction avec la littérature. En effet, si l’IRM n’a pas d’équivalent pour dépister une lésion musculaire, elle n’a de valeur prédictive que négative permettant alors de prédire une reprise en moyenne dans les 10<!--> <!-->jours. Plusieurs dizaines de classifications ont été proposées, ayant pour la plupart un intérêt descriptif mais pas d’intérêt pronostic. Même si la taille de la lésion semble être un facteur de gravité, la diversité des groupes musculaires atteints en fonction de chaque sport rend pour l’instant impossible une véritable règle concernant la reprise sportive. L’IRM peut également avoir un intérêt en cas de doute avec une atteinte tendineuse potentiellement chirurgicale, en cas de doute diagnostic ou avec une tumeur en cas de tuméfaction douteuse. Il s’agit alors des seules indications à réserver au sportif amateur.</p></div>","PeriodicalId":49027,"journal":{"name":"Journal De Radiologie Diagnostique et Interventionnelle","volume":"98 6","pages":"Pages 267-275"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2017-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jradio.2017.09.007","citationCount":"2","resultStr":"{\"title\":\"L’IRM des lésions musculaires du sportif\",\"authors\":\"H. Guerini, B. Montalvan, J. Parier, P. Le Hir, F. Thévenin, O. Judet, V. Vuillemin, R. Campagna, J.-L. Drapé\",\"doi\":\"10.1016/j.jradio.2017.09.007\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"<div><p>Les lésions musculaires font partie de la vie d’un sportif professionnel. L’impératif de reprise du jeu est la question centrale du sportif mais également de toute l’équipe gérant sa saison. La place de l’IRM prend alors une importance majeure dans la gestion de la blessure alors que cela est en contradiction avec la littérature. En effet, si l’IRM n’a pas d’équivalent pour dépister une lésion musculaire, elle n’a de valeur prédictive que négative permettant alors de prédire une reprise en moyenne dans les 10<!--> <!-->jours. Plusieurs dizaines de classifications ont été proposées, ayant pour la plupart un intérêt descriptif mais pas d’intérêt pronostic. Même si la taille de la lésion semble être un facteur de gravité, la diversité des groupes musculaires atteints en fonction de chaque sport rend pour l’instant impossible une véritable règle concernant la reprise sportive. L’IRM peut également avoir un intérêt en cas de doute avec une atteinte tendineuse potentiellement chirurgicale, en cas de doute diagnostic ou avec une tumeur en cas de tuméfaction douteuse. Il s’agit alors des seules indications à réserver au sportif amateur.</p></div>\",\"PeriodicalId\":49027,\"journal\":{\"name\":\"Journal De Radiologie Diagnostique et Interventionnelle\",\"volume\":\"98 6\",\"pages\":\"Pages 267-275\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2017-12-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jradio.2017.09.007\",\"citationCount\":\"2\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Journal De Radiologie Diagnostique et Interventionnelle\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S221157061730084X\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal De Radiologie Diagnostique et Interventionnelle","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S221157061730084X","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Les lésions musculaires font partie de la vie d’un sportif professionnel. L’impératif de reprise du jeu est la question centrale du sportif mais également de toute l’équipe gérant sa saison. La place de l’IRM prend alors une importance majeure dans la gestion de la blessure alors que cela est en contradiction avec la littérature. En effet, si l’IRM n’a pas d’équivalent pour dépister une lésion musculaire, elle n’a de valeur prédictive que négative permettant alors de prédire une reprise en moyenne dans les 10 jours. Plusieurs dizaines de classifications ont été proposées, ayant pour la plupart un intérêt descriptif mais pas d’intérêt pronostic. Même si la taille de la lésion semble être un facteur de gravité, la diversité des groupes musculaires atteints en fonction de chaque sport rend pour l’instant impossible une véritable règle concernant la reprise sportive. L’IRM peut également avoir un intérêt en cas de doute avec une atteinte tendineuse potentiellement chirurgicale, en cas de doute diagnostic ou avec une tumeur en cas de tuméfaction douteuse. Il s’agit alors des seules indications à réserver au sportif amateur.