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« Une loi, une foi, un roi » : tolérance et concorde en Nouvelle-France à l’époque d’Henri IV*
L’arrivée des Européens en Amérique les expose aux populations locales et à l’attitude qu’il leur fallait adopter face à elles. Les Français, lorsqu’ils abordèrent les rives de l’Acadie et du Saint-Laurent, adoptèrent logiquement la politique qui avait permis à leur roi de calmer les troubles qui avaient secoué le royaume durant la seconde moitié du XVIe siècle : la tolérance provisoire des différences – un mal nécessaire – devait mener à la concorde, c’est-à-dire à l’unité sous une seule loi, une seule foi et un seul roi de l’ensemble des habitants du territoire, indigènes comme non-indigènes. La première partie de cet article explique la différence qui existait à cette époque entre tolérance et concorde et expose comment la première était un moyen, et non un objectif, permettant d’atteindre des buts politiques, religieux ou économiques précis. La deuxième partie analyse comment la politique royale s’est transposée en Nouvelle-France sous le règne d’Henri IV.