Les maux cachés, sexualité de la femme en post-ménopause. Ou, comment, révéler les secrets des fonctions sexuelles à la ménopause

Objectif

Découvrir les mots cachés de la ménopause, parler de la sexualité de la post-ménopause. Pourquoi ? Montrer que la post-ménopause ne signifie pas la fin de la sexualité mais une sexualité différente. Comment ? Valider qu’une consultation avec respect attention et écoute active, doit permettre d’aider les patientes à révéler ces maux secrets qui affectent leur santé et leur santé sexuelle en particulier, de positiver ce tiers de vie, d’accompagner nos patientes en tenant compte contexte physiologique psycho-socio-culturel et relationnel.

Méthodes

Pour appréhender et comprendre ces maux cachés, nous allons envisager trois axes de réflexions : carence hormonale, vieillissement et environnement relationnel-social culturel ethnique. Pour se faire, nous nous appuieront sur la physiologie et la littérature internationale.

Résultats

Les études retrouvent une prévalence de problèmes sexuels féminins de 43 % or la sexualité reste une donnée majeure de la qualité de vie et ce à tout âge. Elles montrent également une plus grande vulnérabilité psychique à cette période de vie, un taux plus important de dépression source de dysfonctionnement sexuel. Au total, 55 % des femmes souffrent de sécheresse vaginale. Le SGUM concerne 85 % des femmes ménopausées depuis plus de 6 ans. Et pourtant les femmes ont du mal à en parler et attendent que ce soit nous qui abordions la question. Nous envisagerons où et comment révéler ces secrets et l’importance d’une consultation dirigée.

Conclusions

Nous avons des moyens à notre disposition encore faut-il que les patientes intègrent que la compliance au traitement est pour la vie car les maux secrets ne peuvent qu’évoluer avec le temps. Des caps difficiles doivent être franchis, accepter son image et « Se libérer de ce que l’on a été pour jouir pleinement de ce qui nous reste encore ».

Objective

Discover the hidden words of menopause, talk about the sexuality of post-menopause. Why? Show that postmenopausal does not mean the end of sexuality but a different sexuality. How? Validate that a consultation with respect and active listening, should help patients to reveal these secret ailments that affect their health and sexual health in particular, to positive this third of life, to accompany our patients by taking psycho-socio-cultural and relational physiological context.

Methods

To understand and understand these hidden ills, we will consider three lines of reflection: hormonal deficiency, aging and an ethnic cultural relational-social environment. To do this we will rely on physiology and international literature.

Results

Studies find a prevalence of female sexual problems of 43%, excluding sexuality remains a major quality of life data at any age. They also show a greater psychic vulnerability to this period of life, a higher rate of depression causing sexual dysfunction. In all, 55% of women suffer from vaginal dryness. THE GPM affects 85% of postmenopausal women for more than 6 years. And yet women find it hard to talk about it and wait for us to address the issue. We will consider where and how to reveal these secrets and the importance of a directed consultation.

Conclusions

We have the means at our disposal, but patients need to integrate that compliance with treatment is for life because secret ailments can only change over time. Difficult milestones must be crossed, accept its image and “free ourselves from what we have been to fully enjoy what is left of us”.