B. Dallaudière, F. Lecouvet, B. Vande Berg, P. Omoumi, V. Perlepe, M. Cerny, J. Malghem, A. Larbi
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Dans notre expérience, ses capacités de détection en pathologie oncologique en font une technique validée dans le bilan d’extension (local, régional et à distance) de certains cancers solides. En termes de caractérisation tissulaire, elle ne peut pour l’instant constituer, selon nous, qu’une aide diagnostique mais toujours en comparaison avec le signal de la lésion sur les séquences conventionnelles, surtout en cas de pathologie oncologique. 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Y a-t-il une place pour la séquence diffusion en imagerie musculosquelettique ?
L’IRM en imagerie musculosquelettique est, de nos jours, un outil indispensable pour la prise en charge diagnostique, le « staging » et le suivi des patients. La diffusion (DWI) fait partie des séquences fonctionnelles qui informent sur le degré de cellularité des lésions. Grâce à la mesure du coefficient apparent de diffusion (ADC), elle renseigne sur les mouvements des molécules d’eau extracellulaires extravasculaires. Malgré une littérature profuse dans différents domaines, de nombreuses études diffèrent et apportent des conclusions contradictoires sur l’utilisation et la pertinence de cette séquence. Dans notre expérience, ses capacités de détection en pathologie oncologique en font une technique validée dans le bilan d’extension (local, régional et à distance) de certains cancers solides. En termes de caractérisation tissulaire, elle ne peut pour l’instant constituer, selon nous, qu’une aide diagnostique mais toujours en comparaison avec le signal de la lésion sur les séquences conventionnelles, surtout en cas de pathologie oncologique. Concernant le suivi sous traitement des pathologies cancéreuses ou rhumatismales, l’évolution de l’ADC pourrait représenter un argument supplémentaire de réponse au traitement plus fiable que pour la caractérisation initiale d’une lésion, car toujours à interpréter en fonction de l’ADC initial de la lésion et de la connaissance des thérapeutiques du patient.