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Jacques Bernimolin « soumis à la consécration comme à la dissolution »
Preambule La pire des maledictions, pour un artiste, n’est-elle pas l’absence de talent, mauvais sort jete sur lui par la sorciere qui s’est penchee sur son berceau ? Comme je ne crois pas plus au talent qu’aux sorcieres, il me faut reformuler cette question initiale : la malediction la plus complete ne consiste-t-elle pas, pour un ecrivain, a n’ecrire, malgre lui, que des textes mediocres, au sens plein du terme, c’est-a-dire des textes fades, tiedes, mous, ni bons ni mauvais, qui ne derange...