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Je montre que le bien-être d'une communauté peut être plus élevé avec la propriété communale qu'avec la propriété privée, malgré le problème classique du passager clandestin associé à la propriété communale - un résultat qui concorde avec la théorie de l'optimum de second rang. Cette théorie explique pourquoi la loi Dawes de 1887 aux États-Unis et des tentatives similaires au Canada ont abaissé le bien-être des personnes autochtones et sont porteuses de leçons en matière d'initiatives politiques actuelles au Canada, en particulier celles relatives à la politique des droits fonciers autochtones. Je soutiens également que les conséquences de la privatisation des terres de réserve autochtones pourraient être bien plus graves que ce que le modèle simple présenté ici à l'aide d'outils néoclassiques permet d'appréhender.Abstract:I propose a theoretical economic model in which privatizing an Indigenous reserve by dividing it up into individual fee simple plots can lower the welfare of Indigenous groups. Drawing on the demonstrated effects of the erosion of Indigenous culture and communal property rights, I suggest one partial explanation for why the self-assessed subjective well-being of Indigenous Peoples in North America is the worst among all demographic groups. Although recognizing the complex nature of Indigenous economies, for analytic purposes I set out a simple model with only two produced goods, food and a cultural good. I show that a community's well-being can be higher with communal property than with private property, despite the standard free-riding problem associated with communal property—a result that is consistent with the Theory of the Second Best. This theory suggests why the 1887 Indian General Allotment Act (Dawes Act) in the United States and similar attempts in Canada reduced the welfare of Indigenous individuals and have lessons for current policy initiatives in Canada, such as that pertaining to Indigenous land rights policy. I also argue that the consequences of privatizing Indigenous reserve land could be far more serious than what can be captured in the simple model presented here using neoclassical tools.","PeriodicalId":56148,"journal":{"name":"Canadian Public Policy-Analyse De Politiques","volume":"31 1","pages":"267 - 292"},"PeriodicalIF":1.7000,"publicationDate":"2023-08-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"The Wrongs of Property Rights: The Erosion of Indigenous Communal Land Rights and Its Welfare Consequences\",\"authors\":\"Mukesh Eswaran\",\"doi\":\"10.3138/cpp.2022-054\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Abstract:Je propose un modèle économique théorique dans lequel la privatisation d'une réserve autochtone en la divisant en parcelles individuelles en fief simple peut abaisser le niveau de bien-être des groupes autochtones. 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The Wrongs of Property Rights: The Erosion of Indigenous Communal Land Rights and Its Welfare Consequences
Abstract:Je propose un modèle économique théorique dans lequel la privatisation d'une réserve autochtone en la divisant en parcelles individuelles en fief simple peut abaisser le niveau de bien-être des groupes autochtones. En m'appuyant sur les effets démontrés de l'érosion de la culture autochtone et des droits de propriété communaux, je propose une explication partielle de la raison pour laquelle le bien-être subjectif auto-évalué des peuples autochtones d'Amérique du Nord est le plus mauvais de tous les groupes démographiques. Tout en reconnaissant la nature complexe des économies autochtones, j'établis à des fins analytiques un modèle simple comportant seulement deux biens produits, à savoir les produits alimentaires et un bien culturel. Je montre que le bien-être d'une communauté peut être plus élevé avec la propriété communale qu'avec la propriété privée, malgré le problème classique du passager clandestin associé à la propriété communale - un résultat qui concorde avec la théorie de l'optimum de second rang. Cette théorie explique pourquoi la loi Dawes de 1887 aux États-Unis et des tentatives similaires au Canada ont abaissé le bien-être des personnes autochtones et sont porteuses de leçons en matière d'initiatives politiques actuelles au Canada, en particulier celles relatives à la politique des droits fonciers autochtones. Je soutiens également que les conséquences de la privatisation des terres de réserve autochtones pourraient être bien plus graves que ce que le modèle simple présenté ici à l'aide d'outils néoclassiques permet d'appréhender.Abstract:I propose a theoretical economic model in which privatizing an Indigenous reserve by dividing it up into individual fee simple plots can lower the welfare of Indigenous groups. Drawing on the demonstrated effects of the erosion of Indigenous culture and communal property rights, I suggest one partial explanation for why the self-assessed subjective well-being of Indigenous Peoples in North America is the worst among all demographic groups. Although recognizing the complex nature of Indigenous economies, for analytic purposes I set out a simple model with only two produced goods, food and a cultural good. I show that a community's well-being can be higher with communal property than with private property, despite the standard free-riding problem associated with communal property—a result that is consistent with the Theory of the Second Best. This theory suggests why the 1887 Indian General Allotment Act (Dawes Act) in the United States and similar attempts in Canada reduced the welfare of Indigenous individuals and have lessons for current policy initiatives in Canada, such as that pertaining to Indigenous land rights policy. I also argue that the consequences of privatizing Indigenous reserve land could be far more serious than what can be captured in the simple model presented here using neoclassical tools.
期刊介绍:
Canadian Public Policy is Canada"s foremost journal examining economic and social policy. The aim of the journal is to stimulate research and discussion of public policy problems in Canada. It is directed at a wide readership including decision makers and advisers in business organizations and governments, and policy researchers in private institutions and universities. Because of the interdisciplinary nature of many public policy issues, the contents of each volume aim to be representative of various disciplines involved in public policy issues. This quarterly journal publishes interdisciplinary articles in English or French. Abstracts are provided in both languages.