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Dépistage du cancer du poumon : état des lieux et perspectives
Le dépistage du cancer du poumon par scanner faible dose a prouvé son efficacité, avec une réduction de 20 % de la mortalité spécifique dans l’étude NLST. Les protocoles d’acquisition tomodensitométriques devraient limiter la dose effective à 1,5 mSv. Les scanners devraient être lus par des radiologues ayant une expertise dédiée. L’approche fondée sur la volumétrie, telle qu’utilisée dans l’étude NELSON, permet de limiter le nombre de scanners positifs aux alentours de 2 %. Le principal effet négatif du dépistage est le surdiagnostic, qui correspond à la détection de tumeurs indolentes qui n’auraient jamais causé le décès du sujet. Les recherches en cours sur le développement de biomarqueurs utiles couplés à l’imagerie devraient permettre d’améliorer l’efficacité du dépistage.