La photographie au risque de l'ambivalence

On a longtemps cru que la photographie etait une attestation de la verite. On sait aujourd'hui que si elle n'est pas toujours une manipulation, un trucage, un faux ou une fiction, si elle peut meme servir de temoignage ou de preuve, la photo, argentique ou numerique, est ambivalente. Son enregistrement par une machine ne lui donne pas un brevet de neutralite. Derriere l'objectif, n'y a-t-il pas un humain, donc un regard, donc une subjectivite ? La frontiere n'est-elle pas de plus en plus poreuse entre documentaire et art ?