{"title":"亲密伴侣暴力与健康","authors":"Jocalyn P Clark, Janice Mont","doi":"10.17269/CJPH.94.362","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Objective: The Canadian Public Health Association, along with other professional organizations, has identified intimate partner violence (IPV) as a priority health issue to which the health professions must respond. This study synthesizes Canadian studies on the prevalence of IPV against women, focusing in particular on the stated implications for women’s health and health care.Methods: Medical and social science databases were searched for all articles pertaining to IPV in Canada for 1974 through September 2000. Reference lists of these and other related publications were consulted to supplement the literature review. Data on study characteristics, methods, and results were extracted by two independent reviewers. Discrepancies were resolved by consensus.Results: Sixteen studies were identified in this review, 11 population-based and 5 conducted in clinical settings. Age, ethnicity, and socioeconomic status were not consistently documented, making comparisons and evaluations of generalizability difficult. Annual prevalence of IPV in Canada was found to range from 0.4% to 23%, with severe violence occurring from 2% to 10% annually. Less than two fifths (37.5%) of the studies incorporated a health-related measure.Interpretation: This review reveals a paucity of Canadian prevalence data on IPV, marked by design and methodological issues. Poor quality data may pose a challenge to articulating and establishing a coordinated health care response to eliminating IPV in Canada.RésuméObjectif: L’Association canadienne de santé publique, comme d’autres organisations professionnelles, considère la violence entre partenaires intimes (VPI) comme une question prioritaire pour les professionnels de la santé. On fait ici une synthèse des études canadiennes sur la prévalence de la VPI à l’endroit des femmes, surtout dans l’optique de ses conséquences énoncées sur la santé des femmes et sur les soins de santé qu’elles reçoivent.Méthode: On a répertorié dans les bases de données médicales et de sciences sociales canadiennes tous les articles sur la VPI au Canada de 1974 à septembre 2000. Pour compléter l’enquête bibliographique, on a consulté les listes de référence de ces articles et de publications connexes. Deux examinateurs indépendants ont extrait des données sur les caractéristiques, les méthodes et les résultats des études et se sont concertés là où leurs constatations différaient.Résultats: L’examen a permis de trouver 16 études, dont 11 études représentatives et cinq réalisées dans des conditions cliniques. L’âge, l’appartenance ethnique et le statut socio-économique n’y étaient pas documentés systématiquement, ce qui a compliqué le travail de comparaison et d’évaluation de la généralisabilité. Selon les constatations, la prévalence annuelle de la VPI au Canada varie entre 0,4 % et 23 %, et celle de la violence grave, entre 2 % et 10 %. Moins des deux cinquièmes des études (37,5 %) intégraient une mesure de la santé.Interprétation: Cet examen témoigne de la rareté des données canadiennes sur la prévalence de la VPI et des vices de conception et de méthode des études existantes. La piètre qualité des données pourrait être un obstacle pour les responsables de la santé qui veulent articuler et établir une stratégie coordonnée d’élimination de la VPI au Canada.","PeriodicalId":9525,"journal":{"name":"Canadian Journal of Public Health","volume":"4 1","pages":"52-58"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2003-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"49","resultStr":"{\"title\":\"Intimate Partner Violence and Health\",\"authors\":\"Jocalyn P Clark, Janice Mont\",\"doi\":\"10.17269/CJPH.94.362\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Objective: The Canadian Public Health Association, along with other professional organizations, has identified intimate partner violence (IPV) as a priority health issue to which the health professions must respond. This study synthesizes Canadian studies on the prevalence of IPV against women, focusing in particular on the stated implications for women’s health and health care.Methods: Medical and social science databases were searched for all articles pertaining to IPV in Canada for 1974 through September 2000. Reference lists of these and other related publications were consulted to supplement the literature review. Data on study characteristics, methods, and results were extracted by two independent reviewers. Discrepancies were resolved by consensus.Results: Sixteen studies were identified in this review, 11 population-based and 5 conducted in clinical settings. Age, ethnicity, and socioeconomic status were not consistently documented, making comparisons and evaluations of generalizability difficult. Annual prevalence of IPV in Canada was found to range from 0.4% to 23%, with severe violence occurring from 2% to 10% annually. Less than two fifths (37.5%) of the studies incorporated a health-related measure.Interpretation: This review reveals a paucity of Canadian prevalence data on IPV, marked by design and methodological issues. Poor quality data may pose a challenge to articulating and establishing a coordinated health care response to eliminating IPV in Canada.RésuméObjectif: L’Association canadienne de santé publique, comme d’autres organisations professionnelles, considère la violence entre partenaires intimes (VPI) comme une question prioritaire pour les professionnels de la santé. On fait ici une synthèse des études canadiennes sur la prévalence de la VPI à l’endroit des femmes, surtout dans l’optique de ses conséquences énoncées sur la santé des femmes et sur les soins de santé qu’elles reçoivent.Méthode: On a répertorié dans les bases de données médicales et de sciences sociales canadiennes tous les articles sur la VPI au Canada de 1974 à septembre 2000. Pour compléter l’enquête bibliographique, on a consulté les listes de référence de ces articles et de publications connexes. Deux examinateurs indépendants ont extrait des données sur les caractéristiques, les méthodes et les résultats des études et se sont concertés là où leurs constatations différaient.Résultats: L’examen a permis de trouver 16 études, dont 11 études représentatives et cinq réalisées dans des conditions cliniques. L’âge, l’appartenance ethnique et le statut socio-économique n’y étaient pas documentés systématiquement, ce qui a compliqué le travail de comparaison et d’évaluation de la généralisabilité. Selon les constatations, la prévalence annuelle de la VPI au Canada varie entre 0,4 % et 23 %, et celle de la violence grave, entre 2 % et 10 %. Moins des deux cinquièmes des études (37,5 %) intégraient une mesure de la santé.Interprétation: Cet examen témoigne de la rareté des données canadiennes sur la prévalence de la VPI et des vices de conception et de méthode des études existantes. La piètre qualité des données pourrait être un obstacle pour les responsables de la santé qui veulent articuler et établir une stratégie coordonnée d’élimination de la VPI au Canada.\",\"PeriodicalId\":9525,\"journal\":{\"name\":\"Canadian Journal of Public Health\",\"volume\":\"4 1\",\"pages\":\"52-58\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2003-01-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"49\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Canadian Journal of Public Health\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.17269/CJPH.94.362\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Journal of Public Health","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.17269/CJPH.94.362","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 49
摘要
目标:加拿大公共卫生协会与其他专业组织一道,已将亲密伴侣暴力确定为卫生专业人员必须应对的一个优先卫生问题。这项研究综合了加拿大关于针对妇女的IPV流行情况的研究,特别侧重于所述对妇女健康和保健的影响。方法:检索1974年至2000年9月加拿大医学和社会科学数据库中有关IPV的所有文章。查阅了这些文献和其他相关出版物的参考书目,以补充文献综述。有关研究特征、方法和结果的数据由两名独立审稿人提取。分歧经协商一致解决。结果:本综述确定了16项研究,其中11项基于人群,5项在临床环境中进行。年龄、种族和社会经济地位没有一致的记录,使得比较和评估普遍性变得困难。在加拿大,IPV的年患病率从0.4%到23%不等,严重暴力的发生率从每年2%到10%不等。不到五分之二(37.5%)的研究纳入了与健康相关的措施。解释:本综述揭示了加拿大IPV患病率数据的缺乏,其特点是设计和方法上的问题。质量差的数据可能对阐明和建立协调一致的卫生保健应对措施以消除加拿大的IPV构成挑战。目的:加拿大公共圣协会、专业人员组织委员会、考虑暴力伙伴关系中心(VPI)委员会对圣职业人员的优先问题。根据加拿大的综合数据,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中,在加拿大的综合数据中方法:在repertorie在基地数据26日et de科学优势种的文章是关于新品盟加拿大法裔加拿大女子全部1974 septembre 2000。倒更完备的l 'enquete bibliographique, consulte les列表de ces文章的引用不吸烟者出版物连通。双审定器:汇出的汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器:汇定器。* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *。年龄,L 'appartenance ethnique et le statut socio-economique没有不是文档是systematiquement, ce,复杂le阵痛de comparaison et d”de la generalisabilite。Selon les便秘,la prassvalence annuelle de la VPI au au varies中心,0.4%和23%,et cell de la violence grave, 2%和10%。在一项衡量标准中,有37.5%的人认为自己是一个成功的人。解释:Cet(中央东部东京)反省temoigne de la rarete des数据法裔加拿大女子苏尔de la la流行新品et des恶习de et de方法des练习曲existantes概念。1 .在加拿大,质量管理系统质量管理系统中,系统质量管理系统中,系统质量管理系统中,系统质量管理系统中,系统质量管理系统中,系统质量管理系统中,系统质量管理系统中。
Objective: The Canadian Public Health Association, along with other professional organizations, has identified intimate partner violence (IPV) as a priority health issue to which the health professions must respond. This study synthesizes Canadian studies on the prevalence of IPV against women, focusing in particular on the stated implications for women’s health and health care.Methods: Medical and social science databases were searched for all articles pertaining to IPV in Canada for 1974 through September 2000. Reference lists of these and other related publications were consulted to supplement the literature review. Data on study characteristics, methods, and results were extracted by two independent reviewers. Discrepancies were resolved by consensus.Results: Sixteen studies were identified in this review, 11 population-based and 5 conducted in clinical settings. Age, ethnicity, and socioeconomic status were not consistently documented, making comparisons and evaluations of generalizability difficult. Annual prevalence of IPV in Canada was found to range from 0.4% to 23%, with severe violence occurring from 2% to 10% annually. Less than two fifths (37.5%) of the studies incorporated a health-related measure.Interpretation: This review reveals a paucity of Canadian prevalence data on IPV, marked by design and methodological issues. Poor quality data may pose a challenge to articulating and establishing a coordinated health care response to eliminating IPV in Canada.RésuméObjectif: L’Association canadienne de santé publique, comme d’autres organisations professionnelles, considère la violence entre partenaires intimes (VPI) comme une question prioritaire pour les professionnels de la santé. On fait ici une synthèse des études canadiennes sur la prévalence de la VPI à l’endroit des femmes, surtout dans l’optique de ses conséquences énoncées sur la santé des femmes et sur les soins de santé qu’elles reçoivent.Méthode: On a répertorié dans les bases de données médicales et de sciences sociales canadiennes tous les articles sur la VPI au Canada de 1974 à septembre 2000. Pour compléter l’enquête bibliographique, on a consulté les listes de référence de ces articles et de publications connexes. Deux examinateurs indépendants ont extrait des données sur les caractéristiques, les méthodes et les résultats des études et se sont concertés là où leurs constatations différaient.Résultats: L’examen a permis de trouver 16 études, dont 11 études représentatives et cinq réalisées dans des conditions cliniques. L’âge, l’appartenance ethnique et le statut socio-économique n’y étaient pas documentés systématiquement, ce qui a compliqué le travail de comparaison et d’évaluation de la généralisabilité. Selon les constatations, la prévalence annuelle de la VPI au Canada varie entre 0,4 % et 23 %, et celle de la violence grave, entre 2 % et 10 %. Moins des deux cinquièmes des études (37,5 %) intégraient une mesure de la santé.Interprétation: Cet examen témoigne de la rareté des données canadiennes sur la prévalence de la VPI et des vices de conception et de méthode des études existantes. La piètre qualité des données pourrait être un obstacle pour les responsables de la santé qui veulent articuler et établir une stratégie coordonnée d’élimination de la VPI au Canada.