暴力、兽交和边缘性人格障碍:关于一个案例

IF 1.2 Q3 Medicine
F. Fekih-Romdhane, I. Khemiri, R. Ridha
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À l’âge de 21 ans, il s’est livré à des rapports sexuels avec plusieurs femelles (chèvres, juments ou chiennes), souvent en forçant l’animal (en le battant). Neuf ans plus tard, et quelques minutes après avoir eu un rapport anal violent avec une jument sous l’influence de l’alcool, il a poignardé l’épouse de son oncle à deux reprises dans le flanc gauche, et a été admis dans notre service de psychiatrie. Les bilans biologiques étaient tous sans anomalies. Un électroencéphalogramme et un scanner cérébral n’ont rien montré d’anormal. Les tests de personnalité ont trouvé une organisation limite de la personnalité. Le diagnostic de TPB a été retenu. Le patient a été mis sous traitement antipsychotique avec psychothérapie de soutien. Il a été suivi depuis plus de six mois et n’a développé aucun comportement de bestialité.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La société devrait considérer le comportement de bestialité comme facteur de risque de violence. La valeur pratique de son identification précoce chez les patients psychiatriques devrait être soulignée, compte tenu des possibilités préventives qui peuvent être proposées. Ainsi, des questions explorant ce comportement sexuel devraient être systématiquement incluses dans l’entretien psychiatrique comme étape essentielle dans l’évaluation du risque de violence.</p></div><div><h3>Background</h3><p>The current psychiatric literature provided some data to support the link between bestiality and violent behavior; however, early identification of risk factors of violence in bestiality cases is lacking.</p></div><div><h3>Aim</h3><p>In this paper, we report an unusual case of a 30-year-old male patient with bestiality and borderline personality disorder, who committed a violent act; and we discuss the link between bestiality, borderline personality disorder and violence.</p></div><div><h3>Reported case</h3><p>Mr. R. was unemployed, single, and had a past history of chronic alcohol consumption. At the age of 21, he had indulged in vaginal intercourses with multiple female animals, often by forcing the animal (binding or beating). Nine years later, a few minutes after having a violent anal intercourse with a mare, the patient stabbed his uncle's wife twice in the left flank, and was admitted in our psychiatry department. Biological tests were all within normal range. An electroencephalogram and a computerized tomography scan of the head revealed nothing suggestive. Personality tests found a borderline personality organization. He was diagnosed with borderline personality disorder. He was put on antipsychotic therapy along with supportive psychotherapy. This patient has been followed up for the last six months and has not developed any bestiality behavior.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Society may need to consider bestiality behavior as warning sign of potential violence. The practical value of its early identification among psychiatric patients must be emphasized, given the preventive possibilities that can be proposed. Thus, questions exploring this sexual behavior should be routinely included in the psychiatric interview as an essential step in assessing risk of imminent violence.</p></div>","PeriodicalId":45416,"journal":{"name":"Sexologies","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":1.2000,"publicationDate":"2021-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.sexol.2020.08.003","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Violence, bestialité et trouble de la personnalité borderline : à propos d’un cas\",\"authors\":\"F. Fekih-Romdhane,&nbsp;I. Khemiri,&nbsp;R. 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À l’âge de 21 ans, il s’est livré à des rapports sexuels avec plusieurs femelles (chèvres, juments ou chiennes), souvent en forçant l’animal (en le battant). Neuf ans plus tard, et quelques minutes après avoir eu un rapport anal violent avec une jument sous l’influence de l’alcool, il a poignardé l’épouse de son oncle à deux reprises dans le flanc gauche, et a été admis dans notre service de psychiatrie. Les bilans biologiques étaient tous sans anomalies. Un électroencéphalogramme et un scanner cérébral n’ont rien montré d’anormal. Les tests de personnalité ont trouvé une organisation limite de la personnalité. Le diagnostic de TPB a été retenu. Le patient a été mis sous traitement antipsychotique avec psychothérapie de soutien. Il a été suivi depuis plus de six mois et n’a développé aucun comportement de bestialité.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La société devrait considérer le comportement de bestialité comme facteur de risque de violence. La valeur pratique de son identification précoce chez les patients psychiatriques devrait être soulignée, compte tenu des possibilités préventives qui peuvent être proposées. Ainsi, des questions explorant ce comportement sexuel devraient être systématiquement incluses dans l’entretien psychiatrique comme étape essentielle dans l’évaluation du risque de violence.</p></div><div><h3>Background</h3><p>The current psychiatric literature provided some data to support the link between bestiality and violent behavior; however, early identification of risk factors of violence in bestiality cases is lacking.</p></div><div><h3>Aim</h3><p>In this paper, we report an unusual case of a 30-year-old male patient with bestiality and borderline personality disorder, who committed a violent act; and we discuss the link between bestiality, borderline personality disorder and violence.</p></div><div><h3>Reported case</h3><p>Mr. R. was unemployed, single, and had a past history of chronic alcohol consumption. At the age of 21, he had indulged in vaginal intercourses with multiple female animals, often by forcing the animal (binding or beating). Nine years later, a few minutes after having a violent anal intercourse with a mare, the patient stabbed his uncle's wife twice in the left flank, and was admitted in our psychiatry department. Biological tests were all within normal range. An electroencephalogram and a computerized tomography scan of the head revealed nothing suggestive. Personality tests found a borderline personality organization. He was diagnosed with borderline personality disorder. He was put on antipsychotic therapy along with supportive psychotherapy. This patient has been followed up for the last six months and has not developed any bestiality behavior.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Society may need to consider bestiality behavior as warning sign of potential violence. The practical value of its early identification among psychiatric patients must be emphasized, given the preventive possibilities that can be proposed. 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摘要

目前的精神病学文献提供了一些数据来支持兽交和暴力行为之间的联系;然而,在兽交案件中缺乏对暴力风险因素的早期识别。我们报告了一个罕见的病例,一个30岁的男性患者,有兽交和边缘性人格障碍(bpd),谁有暴力行为;我们讨论了兽交、TPB和暴力风险之间的联系。我们还讨论了这一临床表现对临床医生的实际意义。临床病例R.先生失业,单身,有长期饮酒史。21岁时,他与几只母山羊(山羊、母马或母狗)发生性关系,通常是通过强迫(殴打)动物。九年后,在酒精的影响下,他与母马发生了暴力肛交,几分钟后,他在叔叔的妻子的左侧捅了两刀,并被送进了我们的精神科。生物检查均无异常。脑电图和脑部扫描均无异常。人格测试发现了人格的边缘组织。bpd的诊断被保留。患者接受了抗精神病治疗和支持性心理治疗。他被跟踪了六个多月,没有表现出兽性行为。结论:社会应将兽交行为视为暴力的风险因素。应强调在精神病患者中早期识别它的实际价值,同时考虑到可能提出的预防可能性。因此,探讨这种性行为的问题应系统地纳入精神病学访谈,作为评估暴力风险的一个重要步骤。当前精神病学文献的背景为支持兽交行为与暴力行为之间的联系提供了一些数据;然而,没有及早确定兽交案件中暴力的危险因素。在本文中,我们报告了一例异常病例,一名30岁男性患者,患有兽性和边缘性人格障碍,犯下了暴力行为;我们讨论了兽性、边缘性人格障碍和暴力之间的联系。一些非政府caseMr。R.失业,单身,有慢性饮酒史。在21岁的时候,他被允许与多只雌性动物进行阴道性交,通常是通过强迫动物(强迫或打)。九年后,几分钟后,我和一个女人发生了暴力的肛交,病人在左边捅了她两刀,然后在精神科接受治疗。生物检测均在正常范围内。= =地理= =根据美国人口普查,该镇的总面积为,其中土地和(2.641平方公里)水。人格测试发现了一个边缘性人格组织。他被诊断患有边缘人格障碍。He was put on antipsychotic身上,但是性psychotherapy联合治疗。这个病人已经跟踪了六个月了,没有任何兽性行为。讨论社会可能需要将兽性行为视为潜在暴力的警告信号。必须强调精神病人早期识别的实际价值,因为可以提出预防的可能性。因此,探讨这种性行为的问题应定期列入精神病学访谈,作为评估即将发生的暴力风险的一个重要步骤。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
Violence, bestialité et trouble de la personnalité borderline : à propos d’un cas

Introduction

La littérature psychiatrique actuelle fournit quelques données pour soutenir le lien entre la bestialité et le comportement violent ; cependant, l’identification précoce des facteurs de risque de violence dans les cas de bestialité fait défaut. Nous rapportons un cas rare d’un patient de sexe masculin âgé de 30 ans présentant une bestialité et un trouble de la personnalité borderline (TPB), qui a commis un acte violent ; et nous discutons le lien entre bestialité, TPB et risque de violence. Nous discutons également les implications pratiques de ce tableau clinique pour les cliniciens.

Cas clinique

Monsieur R. était sans emploi, célibataire et avait des antécédents de consommation chronique d’alcool. À l’âge de 21 ans, il s’est livré à des rapports sexuels avec plusieurs femelles (chèvres, juments ou chiennes), souvent en forçant l’animal (en le battant). Neuf ans plus tard, et quelques minutes après avoir eu un rapport anal violent avec une jument sous l’influence de l’alcool, il a poignardé l’épouse de son oncle à deux reprises dans le flanc gauche, et a été admis dans notre service de psychiatrie. Les bilans biologiques étaient tous sans anomalies. Un électroencéphalogramme et un scanner cérébral n’ont rien montré d’anormal. Les tests de personnalité ont trouvé une organisation limite de la personnalité. Le diagnostic de TPB a été retenu. Le patient a été mis sous traitement antipsychotique avec psychothérapie de soutien. Il a été suivi depuis plus de six mois et n’a développé aucun comportement de bestialité.

Conclusion

La société devrait considérer le comportement de bestialité comme facteur de risque de violence. La valeur pratique de son identification précoce chez les patients psychiatriques devrait être soulignée, compte tenu des possibilités préventives qui peuvent être proposées. Ainsi, des questions explorant ce comportement sexuel devraient être systématiquement incluses dans l’entretien psychiatrique comme étape essentielle dans l’évaluation du risque de violence.

Background

The current psychiatric literature provided some data to support the link between bestiality and violent behavior; however, early identification of risk factors of violence in bestiality cases is lacking.

Aim

In this paper, we report an unusual case of a 30-year-old male patient with bestiality and borderline personality disorder, who committed a violent act; and we discuss the link between bestiality, borderline personality disorder and violence.

Reported case

Mr. R. was unemployed, single, and had a past history of chronic alcohol consumption. At the age of 21, he had indulged in vaginal intercourses with multiple female animals, often by forcing the animal (binding or beating). Nine years later, a few minutes after having a violent anal intercourse with a mare, the patient stabbed his uncle's wife twice in the left flank, and was admitted in our psychiatry department. Biological tests were all within normal range. An electroencephalogram and a computerized tomography scan of the head revealed nothing suggestive. Personality tests found a borderline personality organization. He was diagnosed with borderline personality disorder. He was put on antipsychotic therapy along with supportive psychotherapy. This patient has been followed up for the last six months and has not developed any bestiality behavior.

Discussion

Society may need to consider bestiality behavior as warning sign of potential violence. The practical value of its early identification among psychiatric patients must be emphasized, given the preventive possibilities that can be proposed. Thus, questions exploring this sexual behavior should be routinely included in the psychiatric interview as an essential step in assessing risk of imminent violence.

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来源期刊
Sexologies
Sexologies PUBLIC, ENVIRONMENTAL & OCCUPATIONAL HEALTH-
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期刊介绍: Sexologies offers a large panel of information to all health professionals working in the field of sexuality: anatomophysiological and basic research; psychodynamic, cognitive, behavioural and relational evaluations of sexual difficulties; epidemiological, sociological, forensic data; information on new sexoactive molecules; research on sexual physiology, reports on specialized congresses; press and books reviews; ethical aspects; calendar of major events of sexology around the world.
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GB/T 7714-2015
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