{"title":"库存、室内设计和女性的野心:19世纪中期蒙特利尔三个公共住宅的财产所有权策略","authors":"M. Poutanen","doi":"10.3138/uhr-2022-0021","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"ABSTRACT:Notarized inventories provide an important window onto the interiors of public houses, the image that keepers sought to project of their businesses and of themselves, and the type of guests they wanted to attract. In this micro history, I examine the degree of differentiation amongst three widows operating modest businesses located in highly trafficked Montreal neighbourhoods, in particular, the composition of their domestic capital, the business strategies they employed, and if they achieved social mobility. We know from earlier studies that movables were significant assets for earning a living, often critical to the survival of a widowed, separated, or abandoned woman. My argument goes further. I contend that women attempted, and some were able, to convert movables into immovable property, assets that were more secure and versatile. While publicans displayed a wide array of skills, statuses, and achievements, these three cases focus on the critical threshold, that interesting set of people at the boundary, aware of and struggling to achieve property ownership.RÉSUMÉ:Les inventaires notariés permettent d'analyser les intérieurs de débits de boissons, l'image que les tenanciers et tenancières cherchaient à projeter de leurs entreprises et d'eux-mêmes, ainsi que le type de clientèle qu'ils souhaitaient attirer. Dans cette micro-histoire, j'examine le degré de différenciation entre trois veuves exploitant de modestes entreprises situées dans des quartiers montréalais très fréquentés, en particulier la composition de leur capital domestique, les stratégies commerciales qu'elles ont employées et si elles ont atteint la mobilité sociale. Nous savons par des études antérieures que les biens mobiliers étaient des actifs importants pour gagner leur vie, souvent essentiels à la survie d'une femme veuve, séparée ou abandonnée. Mon argument va plus loin. Je soutiens que les femmes ont tenté de, et certaines ont pu, convertir des biens mobiliers en biens immobiliers, c'est à dire en actifs plus sûrs et polyvalents. Alors que ces femmes détenaient des autorisations pour tenir des débits de boissons et qu'elles affichaient un large éventail de compétences, de statuts et de réalisations, ces trois cas représentent cet ensemble intéressant de personnes au seuil de l'accès à la propriété, consciente de leur situation et luttant pour l'améliorer.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Inventories, Interiors, and Women's Ambitions: Strategies of Property Ownership in Three Mid-19th Century Montreal Public Houses\",\"authors\":\"M. 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Inventories, Interiors, and Women's Ambitions: Strategies of Property Ownership in Three Mid-19th Century Montreal Public Houses
ABSTRACT:Notarized inventories provide an important window onto the interiors of public houses, the image that keepers sought to project of their businesses and of themselves, and the type of guests they wanted to attract. In this micro history, I examine the degree of differentiation amongst three widows operating modest businesses located in highly trafficked Montreal neighbourhoods, in particular, the composition of their domestic capital, the business strategies they employed, and if they achieved social mobility. We know from earlier studies that movables were significant assets for earning a living, often critical to the survival of a widowed, separated, or abandoned woman. My argument goes further. I contend that women attempted, and some were able, to convert movables into immovable property, assets that were more secure and versatile. While publicans displayed a wide array of skills, statuses, and achievements, these three cases focus on the critical threshold, that interesting set of people at the boundary, aware of and struggling to achieve property ownership.RÉSUMÉ:Les inventaires notariés permettent d'analyser les intérieurs de débits de boissons, l'image que les tenanciers et tenancières cherchaient à projeter de leurs entreprises et d'eux-mêmes, ainsi que le type de clientèle qu'ils souhaitaient attirer. Dans cette micro-histoire, j'examine le degré de différenciation entre trois veuves exploitant de modestes entreprises situées dans des quartiers montréalais très fréquentés, en particulier la composition de leur capital domestique, les stratégies commerciales qu'elles ont employées et si elles ont atteint la mobilité sociale. Nous savons par des études antérieures que les biens mobiliers étaient des actifs importants pour gagner leur vie, souvent essentiels à la survie d'une femme veuve, séparée ou abandonnée. Mon argument va plus loin. Je soutiens que les femmes ont tenté de, et certaines ont pu, convertir des biens mobiliers en biens immobiliers, c'est à dire en actifs plus sûrs et polyvalents. Alors que ces femmes détenaient des autorisations pour tenir des débits de boissons et qu'elles affichaient un large éventail de compétences, de statuts et de réalisations, ces trois cas représentent cet ensemble intéressant de personnes au seuil de l'accès à la propriété, consciente de leur situation et luttant pour l'améliorer.