{"title":"Ruusbroecs对Herne的访问和“原始的groenend”","authors":"Jos Alaerts","doi":"10.2143/OGE.74.3.616451","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Nous referant au remarquable article de H. Kienhorst et M. Kors en cette meme revue (cf. 72 (1998) p. 3-53), nous aimerions suggerer que le 'Groenendaal codex original' (oorspronkelijke Groenendaalse verzamelhandschrift) contenant les oeuvres de Ruusbroec a ete compose de suite apres sa visite aux chartreux d'Herinnes et avant qu'il ait termine le Boecsken, donc vers 1361. Un argument assez convaincant nous semble: que Ruusbroec fut grandement etonne de trouver son Rijcke chez les chartreux. C'etait son premier livre d'il y avait presque trente ans et il avait defendu a son secretaire de le preter a qui que ce soit. Il est donc peu probable qu'avant cette visite on ait deja commence le Groenendaal codex', ou le Rijcke figure en tete. Dans ce codex, la version du Rijcke n'etait d'ailleurs pas de premiere qualite: les manuscrits G et F, qui en dependent, en temoignent encore. Cela nous parait un signe que l'original ne se trouvait plus a Groenendaal et que tres probablement on a du chercher un exemplaire a l'exterieur. Il se peut qu'a Groenendaal on s'est enfin realise de ne pas disposer de tous les traites du Maitre et que la composition d'un codex s'imposait. En outre, grâce a l'analyse codicologique du manuscrit A par H. Kienhorst en M. Kors, on sait maintenant que le Boecsken n'a pas fait partie du premier codex, mais qu'il a pu y etre insere (sans faire partie de la reliure originale). Beaucoup plus tard (entre 1370 et 1380), on s'est vu oblige de defaire la reliure originale et de creer deux tomes pour y integrer le Boecsken ainsi que le dernier traite du Maitre, XII Beghinen, tout en sacrifiant l'ordre chronologique de son oeuvre. Les auteurs de l'article cite ci-dessus proposent de designer desormais ces tomes comme 'Groenendaal codex elargi' (uitgebreide Groenendaalse verzamelhandschrift). Le premier de ces deux tomes nous est reste, a savoir le manuscrit A qui contient Tabernakel, Spieghel et Trappen.","PeriodicalId":39580,"journal":{"name":"Ons Geestelijk Erf","volume":"74 1","pages":"193-196"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2000-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Ruusbroecs bezoek aan Herne en het 'oorspronkelijke Groenendaalse verzamelhandschrift'\",\"authors\":\"Jos Alaerts\",\"doi\":\"10.2143/OGE.74.3.616451\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Nous referant au remarquable article de H. Kienhorst et M. 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Ruusbroecs bezoek aan Herne en het 'oorspronkelijke Groenendaalse verzamelhandschrift'
Nous referant au remarquable article de H. Kienhorst et M. Kors en cette meme revue (cf. 72 (1998) p. 3-53), nous aimerions suggerer que le 'Groenendaal codex original' (oorspronkelijke Groenendaalse verzamelhandschrift) contenant les oeuvres de Ruusbroec a ete compose de suite apres sa visite aux chartreux d'Herinnes et avant qu'il ait termine le Boecsken, donc vers 1361. Un argument assez convaincant nous semble: que Ruusbroec fut grandement etonne de trouver son Rijcke chez les chartreux. C'etait son premier livre d'il y avait presque trente ans et il avait defendu a son secretaire de le preter a qui que ce soit. Il est donc peu probable qu'avant cette visite on ait deja commence le Groenendaal codex', ou le Rijcke figure en tete. Dans ce codex, la version du Rijcke n'etait d'ailleurs pas de premiere qualite: les manuscrits G et F, qui en dependent, en temoignent encore. Cela nous parait un signe que l'original ne se trouvait plus a Groenendaal et que tres probablement on a du chercher un exemplaire a l'exterieur. Il se peut qu'a Groenendaal on s'est enfin realise de ne pas disposer de tous les traites du Maitre et que la composition d'un codex s'imposait. En outre, grâce a l'analyse codicologique du manuscrit A par H. Kienhorst en M. Kors, on sait maintenant que le Boecsken n'a pas fait partie du premier codex, mais qu'il a pu y etre insere (sans faire partie de la reliure originale). Beaucoup plus tard (entre 1370 et 1380), on s'est vu oblige de defaire la reliure originale et de creer deux tomes pour y integrer le Boecsken ainsi que le dernier traite du Maitre, XII Beghinen, tout en sacrifiant l'ordre chronologique de son oeuvre. Les auteurs de l'article cite ci-dessus proposent de designer desormais ces tomes comme 'Groenendaal codex elargi' (uitgebreide Groenendaalse verzamelhandschrift). Le premier de ces deux tomes nous est reste, a savoir le manuscrit A qui contient Tabernakel, Spieghel et Trappen.
期刊介绍:
Ons Geestelijk Erf is een driemaandelijks tijdschrift gewijd aan de geschiedenis van de spiritualiteit in de Nederlanden. Het bestrijkt de periode vanaf de kerstening van de Nederlanden tot het einde van het Ancien Régime. Het tijdschrift werd in 1927 gesticht door D.A. Stracke s.j. († 1970) en het wordt sindsdien door het Ruusbroecgenootschap, dat in 1973 werd opgenomen in de Universitaire Faculteiten Sint-Ignatius te Antwerpen. Sinds 2003 maakt het Ruusbroecgenootschap deel uit van Universiteit Antwerpen als Instituut voor de geschiedenis van de spiritualiteit in de Nederlanden tot ca. 1750.