《未曾存在的“其他人”:17世纪的东部林地、美洲印第安人和欧洲人》

IF 0.6 Q1 HISTORY
Peter Moogk
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Par exemple, ils ne comprennaient la difficulté qu'éprouvaient les européens à vivre convenablement dans la forêt. De plus, les natifs des bois de l'est de l'Amérique septentrionale préféraient leur religion au christianisme. Leurs propres croyances les servaient déjà très bien, et le paradis des catholiques ne les attiraient guère. Par contre, les natifs du Canada admiraient des objets en métaux emportés par les européens. Mais ils ne croyaient pas que le pays d'oùvenaient ces hommes, qu'ils pensaient resemblaient aux chiens avec leurs yeux clairs et leurs visages barbus, étaient aussi bien que le leur, autrement les européens auraient resté chez eux. Des exemples des relations entre les jesuites et les hurons montrent que l'attitude des français du dix-septième siècle à l'égard des indigènes du Canada était beaucoup plus ambigu et complexe que ne le permette la notion de l'\"autre\" de Saïd. Cet attitude était caractérisé par l'ethnocentrisme, la xenophobie, des préjugés religieux, et l'arrogance culturelle plutôt que de simple altérité. 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摘要

爱德华·赛义德(edward said)为了理解欧洲人对黎凡特民族和文化的描述而提出的“他者”概念,也被错误地应用于17世纪欧洲人对加拿大印第安人的看法。比“他者”更相关的是古老的欧洲观念,即“野蛮人”,一个多毛的人,没有宗教,没有政府,也没有社会,生活在森林里,自由而无辜,比17世纪的欧洲人更接近自然。此外,与传统的“他者”观念相反,欧洲人在东方森林的土著居民身上发现了许多值得钦佩的特征,他们的身体美丽,他们的慷慨和他们的智慧。另一方面,加拿大的土著居民经常鄙视欧洲人。例如,他们不理解欧洲人在森林里生活的困难。此外,北美东部森林的土著居民更喜欢他们的宗教,而不是基督教。他们自己的信仰已经很好地服务于他们,天主教徒的天堂对他们没有什么吸引力。另一方面,加拿大人欣赏欧洲人带来的金属制品。但是他们不相信这些人来自的国家和他们自己的国家一样好,他们认为这些人来自的国家和他们自己的国家一样好,他们认为这些人来自的国家和他们自己的国家一样好,否则欧洲人就会呆在家里。耶稣会士和休伦人之间关系的例子表明,17世纪法国人对加拿大原住民的态度比赛德的“他者”概念所允许的要模糊和复杂得多。这种态度的特点是种族中心主义、仇外心理、宗教偏见和文化傲慢,而不仅仅是他者。欧洲人认为土著人与他们相似,与他们平等,尽管他们的习俗、行为和社会组织在某些方面有所不同。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
The "Others" Who Never Were: Eastern Woodlands Amerindians and Europeans in the Seventeenth Century
La notion de l'"autre" qu'Edward Saïd développait pour comprendre la représentation que se faisaient les européens des peuples et des cultures du Levant était appliquée aussi mais à tort à l'idée que construisaient les européens du dix-septième siècle des amérindiens du Canada. Plus pertinent que l'"autre" est la vieille idée européenne de l'"homme sauvage," homme hirsute qui, sans religion, ni gouvernement, ni société, habitait des bois et vivait, libre et innocent, plus proche à la nature que les européens du dix-septième siècle. De plus, en contraste avec la conception sa¿dienne de l'"autre," les européens trouvaient beaucoup de traits à admirer dans les indigènes des bois de l'est, la beauté de leurs corps, leur générosité, leur intelligence. De leur côté, les peuples aboriginaux du Canada méprisaient souvent des européens. Par exemple, ils ne comprennaient la difficulté qu'éprouvaient les européens à vivre convenablement dans la forêt. De plus, les natifs des bois de l'est de l'Amérique septentrionale préféraient leur religion au christianisme. Leurs propres croyances les servaient déjà très bien, et le paradis des catholiques ne les attiraient guère. Par contre, les natifs du Canada admiraient des objets en métaux emportés par les européens. Mais ils ne croyaient pas que le pays d'oùvenaient ces hommes, qu'ils pensaient resemblaient aux chiens avec leurs yeux clairs et leurs visages barbus, étaient aussi bien que le leur, autrement les européens auraient resté chez eux. Des exemples des relations entre les jesuites et les hurons montrent que l'attitude des français du dix-septième siècle à l'égard des indigènes du Canada était beaucoup plus ambigu et complexe que ne le permette la notion de l'"autre" de Saïd. Cet attitude était caractérisé par l'ethnocentrisme, la xenophobie, des préjugés religieux, et l'arrogance culturelle plutôt que de simple altérité. Les européens regardaient les indigènes comme leur sembables, leurs égaux en tant que hommes, bien que différents en certains aspects de leurs moeurs, de leur comportement, et de leur organisation sociale.
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