{"title":"2004 - 2013年由女性导演或联合导演的法国电影的制作和融资回顾","authors":"Fanny Beuré","doi":"10.1080/14715880.2016.1164415","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract Si la percée des réalisatrices dans l’industrie du cinéma, en particulier au cours de la dernière décennie a été constatée, le profil des films qu’elles ont en charge, en termes de budgets comme de financements, est plus rarement étudié. À partir de l’analyse statistique des données communiquées par les producteurs au Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) lors de la demande d’agrément des investissements, cet article propose d’établir un bilan détaillé de la production et du financement des films français réalisés ou coréalisés par des femmes sur la période 2004–2013. Après un panorama de la production, en volume comme en termes de budgets, nous présentons les problématiques liées aux montages financiers des films, pour interroger les spécificités du financement des œuvres réalisées ou coréalisées par des femmes. Nous questionnons également la pérennité des carrières des réalisatrices par l’analyse comparative des budgets et des financements des premiers, deuxièmes et troisièmes films. En dépit de l’importance croissante du nombre de femmes au sein de l’industrie, l’égalité des moyens n’est pas encore effective. Les réalisatrices sont ainsi cantonnées à des projets aux budgets très modestes et dépendant fortement des financements publics (en particulier des aides sélectives du CNC), même dans le cas de réalisatrices reconnues. Elles sont, en outre, écartées des films aux budgets les plus pharaoniques, souvent des coproductions internationales à très fort potentiel commercial.","PeriodicalId":51945,"journal":{"name":"Studies in French Cinema","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2016-05-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1080/14715880.2016.1164415","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Bilan 2004–2013 de la production et du financement des films français réalisés ou coréalisés par des femmes\",\"authors\":\"Fanny Beuré\",\"doi\":\"10.1080/14715880.2016.1164415\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Abstract Si la percée des réalisatrices dans l’industrie du cinéma, en particulier au cours de la dernière décennie a été constatée, le profil des films qu’elles ont en charge, en termes de budgets comme de financements, est plus rarement étudié. À partir de l’analyse statistique des données communiquées par les producteurs au Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) lors de la demande d’agrément des investissements, cet article propose d’établir un bilan détaillé de la production et du financement des films français réalisés ou coréalisés par des femmes sur la période 2004–2013. Après un panorama de la production, en volume comme en termes de budgets, nous présentons les problématiques liées aux montages financiers des films, pour interroger les spécificités du financement des œuvres réalisées ou coréalisées par des femmes. Nous questionnons également la pérennité des carrières des réalisatrices par l’analyse comparative des budgets et des financements des premiers, deuxièmes et troisièmes films. En dépit de l’importance croissante du nombre de femmes au sein de l’industrie, l’égalité des moyens n’est pas encore effective. Les réalisatrices sont ainsi cantonnées à des projets aux budgets très modestes et dépendant fortement des financements publics (en particulier des aides sélectives du CNC), même dans le cas de réalisatrices reconnues. Elles sont, en outre, écartées des films aux budgets les plus pharaoniques, souvent des coproductions internationales à très fort potentiel commercial.\",\"PeriodicalId\":51945,\"journal\":{\"name\":\"Studies in French Cinema\",\"volume\":null,\"pages\":null},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2016-05-03\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"https://sci-hub-pdf.com/10.1080/14715880.2016.1164415\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Studies in French Cinema\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.1080/14715880.2016.1164415\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Studies in French Cinema","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1080/14715880.2016.1164415","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Bilan 2004–2013 de la production et du financement des films français réalisés ou coréalisés par des femmes
Abstract Si la percée des réalisatrices dans l’industrie du cinéma, en particulier au cours de la dernière décennie a été constatée, le profil des films qu’elles ont en charge, en termes de budgets comme de financements, est plus rarement étudié. À partir de l’analyse statistique des données communiquées par les producteurs au Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) lors de la demande d’agrément des investissements, cet article propose d’établir un bilan détaillé de la production et du financement des films français réalisés ou coréalisés par des femmes sur la période 2004–2013. Après un panorama de la production, en volume comme en termes de budgets, nous présentons les problématiques liées aux montages financiers des films, pour interroger les spécificités du financement des œuvres réalisées ou coréalisées par des femmes. Nous questionnons également la pérennité des carrières des réalisatrices par l’analyse comparative des budgets et des financements des premiers, deuxièmes et troisièmes films. En dépit de l’importance croissante du nombre de femmes au sein de l’industrie, l’égalité des moyens n’est pas encore effective. Les réalisatrices sont ainsi cantonnées à des projets aux budgets très modestes et dépendant fortement des financements publics (en particulier des aides sélectives du CNC), même dans le cas de réalisatrices reconnues. Elles sont, en outre, écartées des films aux budgets les plus pharaoniques, souvent des coproductions internationales à très fort potentiel commercial.